Lettre n° 4729
Par la grâce de D.ieu,
27 Elloul 5716,
Brooklyn, New York,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, en son temps, votre lettre, à laquelle était joint le tiré à part de votre article intitulé : “ Jusqu’à quand ? ”(2). J’ai particulièrement apprécié son contenu. J’espère qu’il s’agit du début d’une série d’articles et, plus important encore, d’actions qui permettront d’atteindre le but recherché.
J’ai retardé ma réponse, car je voulais voir quelle réaction susciterait votre article dans les cercles auxquels il est destiné. Maintenant, monsieur Blesinski(3) est venu ici et m’a transmis les termes de la discussion que vous avez eue et j’observe que, malheureusement, l’une de mes craintes, en la matière, était justifiée. En effet, on extrait de son contexte l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ D.ieu demande le cœur ”(4).
En d’autres termes, on reconnaît que l’argument est globalement justifié, mais l’on refuse d’en tirer les conclusions qui s’imposent et de les mettre en application. On s’en échappe, de toutes les manières possibles, avec des justifications insensées, jusqu’à remettre en cause l’analyse logique.
Ce que je veux dire est très simple. L’idée première consiste à reconnaître la vérité indéniable et intégrale et non à introduire d’abord des compromis. Bien entendu, cela ne veut pas dire qu’il faille attendre de tous ceux qui n’ont pas un comportement irréprochable qu’il se transforme, en un seul instant, d’une extrême à l’autre. En revanche, on peut leur demander de reconnaître qu’il en est ainsi, que telle est bien la vérité. Car la vérité et le compromis sont antinomiques.
Il est possible qu’un homme, même après avoir reconnu la vérité, trébuche, dans son comportement concret, pour différentes raisons ou bien par manque de détermination. Il est, cependant, nécessaire qu’il ait conscience de son échec, qu’il sache qu’il a agi à l’encontre de sa conscience. Alors, on peut espérer qu’il rectifie ce qu’il a fait, qu’il se rapproche de plus en plus de la perfection désirée.
Il n’en sera pas de même s’il considère que le compromis est la plus haute perfection, que celui-ci peut être substitué à la vérité. Il s’ôtera alors lui-même la possibilité de réparer la faute et de combler le manque.
Ce qui vient d’être dit vous permettra d’établir ma position, dans la discussion que vous avez eue avec monsieur Blesinski, à propos de ce qu’il y a lieu d’attendre, de la part de ceux qui viennent demander des directives. Telle est la réponse qu’il convient d’apporter à la question : “ Jusqu’à quand ? ”.
Mon avis est très clair. Me basant sur l’expérience, je dis qu’il faut leur répondre avec détermination : La Torah est une Torah de vie. Elle écarte les compromis. Or, de deux choses, l’une. Ou bien l’on admet qu’elle émane de D.ieu et, dès lors, l’homme qui a un intellect limité, qui ne comprend que jusqu’à un certain point, ne peut pas la modifier. A l’opposé, si la logique humaine décide en dernière instance, la Torah perd toute sa valeur. Elle n’est plus la Parole du D.ieu de vie et l’homme perd alors tout appui. Selon le dicton populaire, “ un homme ne peut se grandir en tirant ses cheveux vers le haut ”.
Si celui qui pose la question reconnaît la vérité et désire l’atteindre, on lui fixera en programme, en fonction de sa personnalité et de son entourage. L’un privilégiera le Précepte “ Ecarte-toi du mal ” et l’autre choisira “ Fais le bien ”. Ce sont là des modalités permettant d’atteindre l’objectif fixé, de la manière la plus efficace.
Il n’en est pas de même si l’on introduit, d’emblée, un compromis. Alors, non seulement on n’obtiendra pas le but que l’on s’est fixé, mais, bien plus, on ira à l’inverse de celui-ci.
D’après ce que dit le Tanya, j’ajoute que l’on ne doit pas se décourager, dans le dur combat qu’il convient de mener contre son mauvais penchant. Parfois, il semble que l’on parvienne à le vaincre, chaque jour. Car il en va bien ainsi, dans notre monde. D’autres fois, l’un tombe et l’autre se redresse. D’autres fois encore, …(5). Mais, en tout état de cause, il est bien clair que, par chaque action positive, par chaque accomplissement, on ajoute de la lumière dans le monde et l’on en diminue l’obscurité. On ne le fait pas uniquement dans son monde, dans le petit monde que constitue l’homme, mais bien dans l’ensemble du monde. Et, vous consulterez, à ce sujet, le chapitre 11 d’Iguéret Ha Techouva.
Dans certains cercles, ici, dont on trouve sûrement l’équivalent en Terre Sainte, on prétend qu’en mettant en avant toutes les six cent treize Mitsvot, on effraye ceux qui désirent se purifier et l’on repousse plusieurs âmes juives.
Or, la pratique a fait la preuve que l’inverse est vrai. Au final, tous ressentent qu’on a voulu leur donner ce qui n’est qu’un compromis et, par la suite, ils ne font plus confiance à l’homme qui les a guidés, même après qu’on leur ait expliqué qu’il était nécessaire de leur présenter seulement une moitié ou un tiers de la Torah.
Vous connaissez le dicton de notre maître(6), selon lequel un effort n’est jamais vain. Je suis certain que votre action et vos propos ont apporté leurs fruits et des fruits de fruits. Toutefois, à notre époque, on ne peut pas se contenter de peu. Il faut fournir l’effort nécessaire pour se servir de chaque instant, en cette période décisive, afin de sauver les âmes juives. En effet, qui sait si, par la suite, on pourra encore le faire ?
J’ai donc bon espoir que vous poursuivrez vos efforts en ce sens, que vous rejetterez totalement les menaces qui vous sont faites pour que vous ne multipliez pas les requêtes(7), de même que les doutes sur l’intérêt de votre action, car celui-ci est incontestable et il le sera encore plus si vous faites preuve de fermeté et si vous parlez ouvertement.
La divine Providence vous a offert la possibilité de mettre les cœurs en éveil, dans certains milieux. Car, jusqu’à maintenant, “ on a oublié la vérité, du fait des futilités de la période, on a dormi, l’on a sombré dans la torpeur et ce sommeil était agréable ”, selon l’expression du Rambam.
Je me permets d’ajouter que l’un des moyens d’action, en la matière, consiste à donner un exemple bon et positif, par ses pensées, ses paroles et ses actions, celui de quelqu’un qui mène l’action, qui guide et qui encourage. Le mérite de tous vous vient en aide pour vous renforcer et pour être vainqueur dans ce combat, qui sera plus aisé que vous l’imaginez.
Je crains que, pour différentes raisons, vous aurez moins de succès avec ceux qui sont d’âge mûr. En revanche, je pense que vous aurez une grande réussite avec les jeunes. Et, ceux-ci seront à même de convaincre les anciens. Nos Sages disent que l’un des signes de la période du talon du Machia’h(8) est que “ les jeunes gens feront blanchir le visage des vieux et ces derniers se lèveront devant les petits ”. Ceci peut aussi se réaliser d’une manière positive(9).
J’attends de bonnes nouvelles de tout cela et je vous souhaite, de même qu’à tous les vôtres, d’être inscrits et scellés pour une bonne et douce année.
Avec mes respects,
Pour ce qui est de l’action concrète :
Tous les Juifs sont “ croyants, fils de croyants ”. Ils ont foi en les propos de nos Sages, selon lesquels les Tefillin ont pour but de soumettre son cœur et son cerveau à D.ieu. Or, toute la Torah fut comparée aux Tefillin. A l’autre extrême, des aliments qui ne sont pas cachers bouchent le cœur et le cerveau. Ceci(10) est donc bien le commencement le plus immédiat, s’appliquant à tous de la même façon.
De plus, il est essentiel d’introduire sa journée, au quotidien, en priant et en donnant quelques pièces à la Tsédaka, bien évidemment pendant la semaine. Il est clair que la prière sera faite selon le texte courant, reçu des membres de la grande Assemblée. Outre l’importance profonde de tout cela, il y a également là un aspect essentiel, la conscience que tous ceux qui accèdent à la Techouva sont unis par leur prière et par leur comportement quotidien.
Si quelqu’un désire faire un ajout à cela, de son initiative personnelle, il l’introduira après cette prière. A mon avis, et comme je le disais, cette prière doit respecter le texte figurant dans le Sidour. Il s’agira donc des bénédictions du matin, du Chema Israël, de la Amida, ce qui inclut également celles du Moussaf et de l’issue du Chabbat et des fêtes.
Il faut souligner, à chaque fois, que la négligence actuelle d’une Mitsva, même à l’instant du début, est effectivement une faute et, qu’à ce propos, la Techouva est également nécessaire.
Notes
(1) Le Rav I. Damyel de Ramat Gan.
(2) Imprimé dans la livraison de Chavouot du “ Jeune ouvrier ”. Voir le Kfar ‘Habad n°273, pages 26 à 29.
(3) Le Rav Meïr Blesinski. Voir, à son sujet, la lettre n°4353. Voir également la lettre suivante.
(4) La ferveur plus que le formalisme.
(5) L’inverse est vrai.
(6) Du précédent Rabbi.
(7) De multiplier la pratique des Mitsvot.
(8) Juste avant sa venue.
(9) Les anciens reviendront à la pratique juive grâce aux jeunes.
(10) Le port des Tefillin et le respect de la Cacherout.
27 Elloul 5716,
Brooklyn, New York,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu, en son temps, votre lettre, à laquelle était joint le tiré à part de votre article intitulé : “ Jusqu’à quand ? ”(2). J’ai particulièrement apprécié son contenu. J’espère qu’il s’agit du début d’une série d’articles et, plus important encore, d’actions qui permettront d’atteindre le but recherché.
J’ai retardé ma réponse, car je voulais voir quelle réaction susciterait votre article dans les cercles auxquels il est destiné. Maintenant, monsieur Blesinski(3) est venu ici et m’a transmis les termes de la discussion que vous avez eue et j’observe que, malheureusement, l’une de mes craintes, en la matière, était justifiée. En effet, on extrait de son contexte l’affirmation de nos Sages selon laquelle “ D.ieu demande le cœur ”(4).
En d’autres termes, on reconnaît que l’argument est globalement justifié, mais l’on refuse d’en tirer les conclusions qui s’imposent et de les mettre en application. On s’en échappe, de toutes les manières possibles, avec des justifications insensées, jusqu’à remettre en cause l’analyse logique.
Ce que je veux dire est très simple. L’idée première consiste à reconnaître la vérité indéniable et intégrale et non à introduire d’abord des compromis. Bien entendu, cela ne veut pas dire qu’il faille attendre de tous ceux qui n’ont pas un comportement irréprochable qu’il se transforme, en un seul instant, d’une extrême à l’autre. En revanche, on peut leur demander de reconnaître qu’il en est ainsi, que telle est bien la vérité. Car la vérité et le compromis sont antinomiques.
Il est possible qu’un homme, même après avoir reconnu la vérité, trébuche, dans son comportement concret, pour différentes raisons ou bien par manque de détermination. Il est, cependant, nécessaire qu’il ait conscience de son échec, qu’il sache qu’il a agi à l’encontre de sa conscience. Alors, on peut espérer qu’il rectifie ce qu’il a fait, qu’il se rapproche de plus en plus de la perfection désirée.
Il n’en sera pas de même s’il considère que le compromis est la plus haute perfection, que celui-ci peut être substitué à la vérité. Il s’ôtera alors lui-même la possibilité de réparer la faute et de combler le manque.
Ce qui vient d’être dit vous permettra d’établir ma position, dans la discussion que vous avez eue avec monsieur Blesinski, à propos de ce qu’il y a lieu d’attendre, de la part de ceux qui viennent demander des directives. Telle est la réponse qu’il convient d’apporter à la question : “ Jusqu’à quand ? ”.
Mon avis est très clair. Me basant sur l’expérience, je dis qu’il faut leur répondre avec détermination : La Torah est une Torah de vie. Elle écarte les compromis. Or, de deux choses, l’une. Ou bien l’on admet qu’elle émane de D.ieu et, dès lors, l’homme qui a un intellect limité, qui ne comprend que jusqu’à un certain point, ne peut pas la modifier. A l’opposé, si la logique humaine décide en dernière instance, la Torah perd toute sa valeur. Elle n’est plus la Parole du D.ieu de vie et l’homme perd alors tout appui. Selon le dicton populaire, “ un homme ne peut se grandir en tirant ses cheveux vers le haut ”.
Si celui qui pose la question reconnaît la vérité et désire l’atteindre, on lui fixera en programme, en fonction de sa personnalité et de son entourage. L’un privilégiera le Précepte “ Ecarte-toi du mal ” et l’autre choisira “ Fais le bien ”. Ce sont là des modalités permettant d’atteindre l’objectif fixé, de la manière la plus efficace.
Il n’en est pas de même si l’on introduit, d’emblée, un compromis. Alors, non seulement on n’obtiendra pas le but que l’on s’est fixé, mais, bien plus, on ira à l’inverse de celui-ci.
D’après ce que dit le Tanya, j’ajoute que l’on ne doit pas se décourager, dans le dur combat qu’il convient de mener contre son mauvais penchant. Parfois, il semble que l’on parvienne à le vaincre, chaque jour. Car il en va bien ainsi, dans notre monde. D’autres fois, l’un tombe et l’autre se redresse. D’autres fois encore, …(5). Mais, en tout état de cause, il est bien clair que, par chaque action positive, par chaque accomplissement, on ajoute de la lumière dans le monde et l’on en diminue l’obscurité. On ne le fait pas uniquement dans son monde, dans le petit monde que constitue l’homme, mais bien dans l’ensemble du monde. Et, vous consulterez, à ce sujet, le chapitre 11 d’Iguéret Ha Techouva.
Dans certains cercles, ici, dont on trouve sûrement l’équivalent en Terre Sainte, on prétend qu’en mettant en avant toutes les six cent treize Mitsvot, on effraye ceux qui désirent se purifier et l’on repousse plusieurs âmes juives.
Or, la pratique a fait la preuve que l’inverse est vrai. Au final, tous ressentent qu’on a voulu leur donner ce qui n’est qu’un compromis et, par la suite, ils ne font plus confiance à l’homme qui les a guidés, même après qu’on leur ait expliqué qu’il était nécessaire de leur présenter seulement une moitié ou un tiers de la Torah.
Vous connaissez le dicton de notre maître(6), selon lequel un effort n’est jamais vain. Je suis certain que votre action et vos propos ont apporté leurs fruits et des fruits de fruits. Toutefois, à notre époque, on ne peut pas se contenter de peu. Il faut fournir l’effort nécessaire pour se servir de chaque instant, en cette période décisive, afin de sauver les âmes juives. En effet, qui sait si, par la suite, on pourra encore le faire ?
J’ai donc bon espoir que vous poursuivrez vos efforts en ce sens, que vous rejetterez totalement les menaces qui vous sont faites pour que vous ne multipliez pas les requêtes(7), de même que les doutes sur l’intérêt de votre action, car celui-ci est incontestable et il le sera encore plus si vous faites preuve de fermeté et si vous parlez ouvertement.
La divine Providence vous a offert la possibilité de mettre les cœurs en éveil, dans certains milieux. Car, jusqu’à maintenant, “ on a oublié la vérité, du fait des futilités de la période, on a dormi, l’on a sombré dans la torpeur et ce sommeil était agréable ”, selon l’expression du Rambam.
Je me permets d’ajouter que l’un des moyens d’action, en la matière, consiste à donner un exemple bon et positif, par ses pensées, ses paroles et ses actions, celui de quelqu’un qui mène l’action, qui guide et qui encourage. Le mérite de tous vous vient en aide pour vous renforcer et pour être vainqueur dans ce combat, qui sera plus aisé que vous l’imaginez.
Je crains que, pour différentes raisons, vous aurez moins de succès avec ceux qui sont d’âge mûr. En revanche, je pense que vous aurez une grande réussite avec les jeunes. Et, ceux-ci seront à même de convaincre les anciens. Nos Sages disent que l’un des signes de la période du talon du Machia’h(8) est que “ les jeunes gens feront blanchir le visage des vieux et ces derniers se lèveront devant les petits ”. Ceci peut aussi se réaliser d’une manière positive(9).
J’attends de bonnes nouvelles de tout cela et je vous souhaite, de même qu’à tous les vôtres, d’être inscrits et scellés pour une bonne et douce année.
Avec mes respects,
Pour ce qui est de l’action concrète :
Tous les Juifs sont “ croyants, fils de croyants ”. Ils ont foi en les propos de nos Sages, selon lesquels les Tefillin ont pour but de soumettre son cœur et son cerveau à D.ieu. Or, toute la Torah fut comparée aux Tefillin. A l’autre extrême, des aliments qui ne sont pas cachers bouchent le cœur et le cerveau. Ceci(10) est donc bien le commencement le plus immédiat, s’appliquant à tous de la même façon.
De plus, il est essentiel d’introduire sa journée, au quotidien, en priant et en donnant quelques pièces à la Tsédaka, bien évidemment pendant la semaine. Il est clair que la prière sera faite selon le texte courant, reçu des membres de la grande Assemblée. Outre l’importance profonde de tout cela, il y a également là un aspect essentiel, la conscience que tous ceux qui accèdent à la Techouva sont unis par leur prière et par leur comportement quotidien.
Si quelqu’un désire faire un ajout à cela, de son initiative personnelle, il l’introduira après cette prière. A mon avis, et comme je le disais, cette prière doit respecter le texte figurant dans le Sidour. Il s’agira donc des bénédictions du matin, du Chema Israël, de la Amida, ce qui inclut également celles du Moussaf et de l’issue du Chabbat et des fêtes.
Il faut souligner, à chaque fois, que la négligence actuelle d’une Mitsva, même à l’instant du début, est effectivement une faute et, qu’à ce propos, la Techouva est également nécessaire.
Notes
(1) Le Rav I. Damyel de Ramat Gan.
(2) Imprimé dans la livraison de Chavouot du “ Jeune ouvrier ”. Voir le Kfar ‘Habad n°273, pages 26 à 29.
(3) Le Rav Meïr Blesinski. Voir, à son sujet, la lettre n°4353. Voir également la lettre suivante.
(4) La ferveur plus que le formalisme.
(5) L’inverse est vrai.
(6) Du précédent Rabbi.
(7) De multiplier la pratique des Mitsvot.
(8) Juste avant sa venue.
(9) Les anciens reviendront à la pratique juive grâce aux jeunes.
(10) Le port des Tefillin et le respect de la Cacherout.