Lettre n° 4680
Par la grâce de D.ieu,
2 Elloul 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 18 Mena’hem Av, que j’ai reçue, il y a quelques temps. J’y ai lu avec plaisir que votre épouse, à laquelle D.ieu accordera longue vie assume toujours sa mission sacrée, au sein de l’école ‘Habad. Vous pouvez, en la matière, vous en remettre au Créateur du monde, Qui le dirige. Il vous accordera une large bénédiction et la réussite, y compris en ce qui vous concerne personnellement, grâce à cette forme, la plus élevée, du service de D.ieu(1).
Vous évoquez les disputes, l’absence de considération(2). Ceci s’explique sûrement, pour partie, par les difficultés financières, qui imposent des restrictions et dont le trésorier lui-même n’est pas satisfait(3). Mais, les pressions ne lui laissent pas le choix et, apparemment, ce dernier cherche, lui-même, une justification à tout cela.
A terme, comme on peut le vérifier dans toutes les institutions appartenant au domaine de la Sainteté, ces restrictions finissent par disparaître. Tous ceux qui y travaillent, qui participent à leur développement et à leur expansion, seront récompensés, non seulement dans le domaine spirituel, mais aussi au sens matériel, de manière littérale.
Vous pouvez déduire de ces propos quelle est ma position, pour ce qui concerne l’avenir. La Providence divine vous a confiés, à vous-même et à votre épouse, une bonne part. Il faut donc y faire porter vos efforts, dans toute la mesure du possible. Au final, les rapports s’amélioreront. Pour votre part, vous ferez également tout ce qui est en votre pouvoir afin de rapprocher les cœurs, en la matière. Toutes les parties y gagneront, c’est bien évident.
Point le plus essentiel, vous écrivez qu’elle(4) connaît la réussite dans son travail, que les enfants entretiennent avec elle un lien et un attachement particuliers. C’est là le canal le plus adapté pour implanter en eux l’amour de D.ieu, l’amour de la Torah et de ses Mitsvot.
J’espère que vous trouverez les mots pour expliquer à votre épouse que, même si certaines coutumes ‘Habad semblent, pour l’heure, ne pas lui convenir, elle leur trouvera des explications et des justifications, le moment venu.
A l’occasion de la prochaine année scolaire, j’ai bon espoir que la rentrée des classes, dans les écoles de ‘Habad, se fera quelques temps avant la date officielle.
Puisse D.ieu faire que vous connaissiez, tous deux, la réussite dans le domaine de l’éducation ‘Habad, avec un succès considérable, en bonne santé, avec largesse d’esprit, dans l’opulence matérielle et la tranquillité morale.
Je vous renouvelle ma bénédiction pour que D.ieu fasse en sorte que la grossesse de votre épouse se passe bien, qu’elle ait, en son temps, une délivrance aisée.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année,
M. Schneerson,
N. B. : La demande de bénédiction qu’il y avait dans votre lettre sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d’Israël.
Notes
(1) L’éducation.
(2) Au sein de cette école.
(3) Bien que sa préoccupation soit avant tout financière.
(4) L’épouse du destinataire de cette lettre.
2 Elloul 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 18 Mena’hem Av, que j’ai reçue, il y a quelques temps. J’y ai lu avec plaisir que votre épouse, à laquelle D.ieu accordera longue vie assume toujours sa mission sacrée, au sein de l’école ‘Habad. Vous pouvez, en la matière, vous en remettre au Créateur du monde, Qui le dirige. Il vous accordera une large bénédiction et la réussite, y compris en ce qui vous concerne personnellement, grâce à cette forme, la plus élevée, du service de D.ieu(1).
Vous évoquez les disputes, l’absence de considération(2). Ceci s’explique sûrement, pour partie, par les difficultés financières, qui imposent des restrictions et dont le trésorier lui-même n’est pas satisfait(3). Mais, les pressions ne lui laissent pas le choix et, apparemment, ce dernier cherche, lui-même, une justification à tout cela.
A terme, comme on peut le vérifier dans toutes les institutions appartenant au domaine de la Sainteté, ces restrictions finissent par disparaître. Tous ceux qui y travaillent, qui participent à leur développement et à leur expansion, seront récompensés, non seulement dans le domaine spirituel, mais aussi au sens matériel, de manière littérale.
Vous pouvez déduire de ces propos quelle est ma position, pour ce qui concerne l’avenir. La Providence divine vous a confiés, à vous-même et à votre épouse, une bonne part. Il faut donc y faire porter vos efforts, dans toute la mesure du possible. Au final, les rapports s’amélioreront. Pour votre part, vous ferez également tout ce qui est en votre pouvoir afin de rapprocher les cœurs, en la matière. Toutes les parties y gagneront, c’est bien évident.
Point le plus essentiel, vous écrivez qu’elle(4) connaît la réussite dans son travail, que les enfants entretiennent avec elle un lien et un attachement particuliers. C’est là le canal le plus adapté pour implanter en eux l’amour de D.ieu, l’amour de la Torah et de ses Mitsvot.
J’espère que vous trouverez les mots pour expliquer à votre épouse que, même si certaines coutumes ‘Habad semblent, pour l’heure, ne pas lui convenir, elle leur trouvera des explications et des justifications, le moment venu.
A l’occasion de la prochaine année scolaire, j’ai bon espoir que la rentrée des classes, dans les écoles de ‘Habad, se fera quelques temps avant la date officielle.
Puisse D.ieu faire que vous connaissiez, tous deux, la réussite dans le domaine de l’éducation ‘Habad, avec un succès considérable, en bonne santé, avec largesse d’esprit, dans l’opulence matérielle et la tranquillité morale.
Je vous renouvelle ma bénédiction pour que D.ieu fasse en sorte que la grossesse de votre épouse se passe bien, qu’elle ait, en son temps, une délivrance aisée.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et afin que vous soyez inscrit et scellé pour une bonne année,
M. Schneerson,
N. B. : La demande de bénédiction qu’il y avait dans votre lettre sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, chef d’Israël.
Notes
(1) L’éducation.
(2) Au sein de cette école.
(3) Bien que sa préoccupation soit avant tout financière.
(4) L’épouse du destinataire de cette lettre.