Lettre n° 4628

Par la grâce de D.ieu,
17 Mena’hem Av 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je voudrais souligner un point qui, même s’il semble évident, n’a, en apparence, pas été suivi d’effet jusqu’à maintenant. Nos Sages racontent(1) que Rav Achi, qui était lui-même un important recteur de Yechiva, lorsqu’on lui posait une question(2), réunissait tous les bouchers et leur demandait ce qu’ils en pensaient.

On peut en conclure que celui à qui manque même une seule qualité de Rav Achi doit, combien plus, se concerter avec ceux qui ont des connaissances en la matière, surtout s’ils ne sont pas des bouchers, mais bien ses équivalents.

Vous devez comprendre ce que cela veut dire. Et, ce principe ne s’applique pas uniquement à la question qui se pose maintenant. Il en est de même pour toutes les autres interrogations, actuelles et à venir.

Vous évoquez le voyage, ici, de certains jeunes gens. Si ceux-ci désirent mon accord et mon sentiment, et dans la mesure où il s’agit uniquement d’une visite(3), la réponse dépend de deux points :

A) Ce voyage ne doit pas causer du tort aux écoles que fréquentent ces jeunes gens.

B) Un profit doit en découler pour les autres, c’est-à-dire qu’à leur retour et, mieux encore, dès leur départ, la trace de cette visite devra être évidente dans leur entourage, qui intensifiera les actions de ‘Habad, en général et la diffusion des sources(4), au sens le plus littéral. Il faut, pour cela, réciter des textes de ‘Hassidout, tenir des réunions ‘hassidiques.

En conséquence, vous devez décider sur place ce qu’il y a lieu de faire, en sachant de qui il s’agit(5). Vous communiquerez mon accord à ceux qui en ont besoin.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles et pour que vous répondiez à mes deux lettres précédentes,

Notes

(1) Voir, à ce propos, les lettres n°2668 et 4726.
(2) Sur la Cacherout d’un animal.
(3) Et, non d’un séjour prolongé.
(4) De la ‘Hassidout.
(5) Qui peut être autorisé à faire ce voyage.