Lettre n° 4615
Par la grâce de D.ieu,
10 Mena’hem Av 5716,
Brooklyn,
Aux dirigeants de la Yechiva Tom’heï Temimim, à Lod,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais suite à ma lettre du 7 Mena’hem Av et, entre temps, j’ai bien reçu les vôtres, des 4 et 7 Mena’hem Av, de même que les photographies, les cartes et les bandes magnétiques. Je vous remercie pour tout cela.
J’ai déjà écrit que, pour ce qui concerne la collecte au profit de l’école d’imprimerie, au même titre que pour toutes les autres collectes, il faut se servir pleinement de ce moment propice, car plus le temps passe, depuis cet événement(1) et depuis la pose de la première pierre(2), plus les sentiments et l’enthousiasme se résorbent. Il sera donc plus difficile de les faire renaître.
Vous me dites que vous avez envoyé des courriers, à ce sujet, mais “ le corps de la terre est un ”(3) et, ici-même, un tel envoi n’est qu’une entrée en matière(4), qu’une préparation de la visite qui est faite par la suite. Il est impossible de s’en remettre uniquement à cela.
Il en résulte également qu’en annonçant maintenant la pose de la première pierre d’un nouveau bâtiment, à Kfar ‘Habad, pour la Yechiva de Lod(5), on remettra en cause, de toute évidence, la collecte effectuée pour l’école d’imprimerie, tout en réduisant les rentrées pour ce nouveau bâtiment, du fait de la proximité avec la collecte pour l’école d’imprimerie.
Au lieu de réfléchir à la manière d’organiser une nouvelle collecte(6), il serait préférable de se demander comment profiter de la meilleure façon de la collecte qui est actuellement organisée pour l’école d’imprimerie.
Concernant le huitième paragraphe de votre lettre du 15 Sivan, il est évident que l’identité du prêteur importe peu(7). Il faut savoir, en revanche, qui utilisera les fonds prêtés et supportera donc les dépenses qui en résulteront.
Pour ce qui est du neuvième paragraphe, vous avez bien compris ma position, quant à l’orientation que doit avoir l’école d’imprimerie. J’aurais aimé avoir le mérite de vous voir immédiatement passer à l’action concrète. Puisse D.ieu faire que vous ne tardiez pas, car le manque qui en résulterait ne pourrait être comblé, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Dans votre compte-rendu du 7 Sivan, joint à ce courrier, une décision concerne les élèves achkénazes. J’aimerais savoir quelles conséquences elle a eu ou, tout au moins, obtenir une description détaillée de ce qui a été fait pour obtenir un tel résultat. En effet, il n’en est plus question, par la suite, dans toutes vos lettres et j’ai bien peur que cette décision soit restée un écrit(8) ou bien selon l’expression désormais devenue courante, qu’elle ne soit plus à l’ordre du jour.
Je voudrais soulever un autre point, qui est essentiel également, car il permettra de déterminer l’intérêt des enseignants et du recteur pour la Yechiva. Que font les élèves pendant les vingt quatre heures du Chabbat et qui les surveille ?
De temps en temps, vous me demandez si telle fonction doit être confiée à telle personne. Il est clair que la direction doit en prendre la décision sur place, en fonction des capacités du candidat, après un essai ou bien en fonction de la réussite qu’il a connu dans son travail, s’il a déjà assumé les mêmes fonctions dans un autre endroit.
Mais, il est bien évident que :
A) l’on doit s’écarter, pour différentes raisons, de ceux qui sont éloignés(9) par l’esprit,
B) le désir de se consacrer à ‘Habad est plus fréquent chez ceux qui ont un lien avec ‘Habad, ce désir étant une nécessité absolue(10), en particulier dans les institutions ‘Habad,
C) l’on doit avoir tous les égards envers ceux qui se sont rapprochés de ‘Habad, qui le sont devenus et ne sont pas nés comme tels, qui se sont attachés. Bien plus, comme le font remarquer nos Sages, ceux-là sont, bien souvent, plus méticuleux que ceux qui sont nés ‘Habad. On peut le vérifier concrètement.
Ceci permet de répondre à la question que vous m’avez posé à propos d’une certaine personne et de tous les membres de sa famille. Il faut leur donner la place qui leur convient, de sorte que tous soient pleinement satisfaits. Bien évidemment il est différentes façons de le faire afin que personne n’en souffre(11).
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
E. Kwint,
Notes
(1) L’attentat perpétré à Kfar ‘Habad. Voir, à ce propos, la lettre n°4281 et l’avant-propos.
(2) De cette école d’imprimerie, à Kfar ‘Habad, le dimanche 3 Sivan.
(3) L’usage est partout le même, quel que soit le pays.
(4) Textuellement “ le labourage ”.
(5) Dans l’optique de son transfert à Kfar ‘Habad.
(6) Pour le nouvel édifice de la Yechiva.
(7) Voir, à ce sujet, la lettre n°4341.
(8) Non suivi d’effet.
(9) De ‘Habad.
(10) Pour assumer de telles fonctions.
(11) Parmi ceux qui sont en place.
10 Mena’hem Av 5716,
Brooklyn,
Aux dirigeants de la Yechiva Tom’heï Temimim, à Lod,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais suite à ma lettre du 7 Mena’hem Av et, entre temps, j’ai bien reçu les vôtres, des 4 et 7 Mena’hem Av, de même que les photographies, les cartes et les bandes magnétiques. Je vous remercie pour tout cela.
J’ai déjà écrit que, pour ce qui concerne la collecte au profit de l’école d’imprimerie, au même titre que pour toutes les autres collectes, il faut se servir pleinement de ce moment propice, car plus le temps passe, depuis cet événement(1) et depuis la pose de la première pierre(2), plus les sentiments et l’enthousiasme se résorbent. Il sera donc plus difficile de les faire renaître.
Vous me dites que vous avez envoyé des courriers, à ce sujet, mais “ le corps de la terre est un ”(3) et, ici-même, un tel envoi n’est qu’une entrée en matière(4), qu’une préparation de la visite qui est faite par la suite. Il est impossible de s’en remettre uniquement à cela.
Il en résulte également qu’en annonçant maintenant la pose de la première pierre d’un nouveau bâtiment, à Kfar ‘Habad, pour la Yechiva de Lod(5), on remettra en cause, de toute évidence, la collecte effectuée pour l’école d’imprimerie, tout en réduisant les rentrées pour ce nouveau bâtiment, du fait de la proximité avec la collecte pour l’école d’imprimerie.
Au lieu de réfléchir à la manière d’organiser une nouvelle collecte(6), il serait préférable de se demander comment profiter de la meilleure façon de la collecte qui est actuellement organisée pour l’école d’imprimerie.
Concernant le huitième paragraphe de votre lettre du 15 Sivan, il est évident que l’identité du prêteur importe peu(7). Il faut savoir, en revanche, qui utilisera les fonds prêtés et supportera donc les dépenses qui en résulteront.
Pour ce qui est du neuvième paragraphe, vous avez bien compris ma position, quant à l’orientation que doit avoir l’école d’imprimerie. J’aurais aimé avoir le mérite de vous voir immédiatement passer à l’action concrète. Puisse D.ieu faire que vous ne tardiez pas, car le manque qui en résulterait ne pourrait être comblé, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Dans votre compte-rendu du 7 Sivan, joint à ce courrier, une décision concerne les élèves achkénazes. J’aimerais savoir quelles conséquences elle a eu ou, tout au moins, obtenir une description détaillée de ce qui a été fait pour obtenir un tel résultat. En effet, il n’en est plus question, par la suite, dans toutes vos lettres et j’ai bien peur que cette décision soit restée un écrit(8) ou bien selon l’expression désormais devenue courante, qu’elle ne soit plus à l’ordre du jour.
Je voudrais soulever un autre point, qui est essentiel également, car il permettra de déterminer l’intérêt des enseignants et du recteur pour la Yechiva. Que font les élèves pendant les vingt quatre heures du Chabbat et qui les surveille ?
De temps en temps, vous me demandez si telle fonction doit être confiée à telle personne. Il est clair que la direction doit en prendre la décision sur place, en fonction des capacités du candidat, après un essai ou bien en fonction de la réussite qu’il a connu dans son travail, s’il a déjà assumé les mêmes fonctions dans un autre endroit.
Mais, il est bien évident que :
A) l’on doit s’écarter, pour différentes raisons, de ceux qui sont éloignés(9) par l’esprit,
B) le désir de se consacrer à ‘Habad est plus fréquent chez ceux qui ont un lien avec ‘Habad, ce désir étant une nécessité absolue(10), en particulier dans les institutions ‘Habad,
C) l’on doit avoir tous les égards envers ceux qui se sont rapprochés de ‘Habad, qui le sont devenus et ne sont pas nés comme tels, qui se sont attachés. Bien plus, comme le font remarquer nos Sages, ceux-là sont, bien souvent, plus méticuleux que ceux qui sont nés ‘Habad. On peut le vérifier concrètement.
Ceci permet de répondre à la question que vous m’avez posé à propos d’une certaine personne et de tous les membres de sa famille. Il faut leur donner la place qui leur convient, de sorte que tous soient pleinement satisfaits. Bien évidemment il est différentes façons de le faire afin que personne n’en souffre(11).
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
E. Kwint,
Notes
(1) L’attentat perpétré à Kfar ‘Habad. Voir, à ce propos, la lettre n°4281 et l’avant-propos.
(2) De cette école d’imprimerie, à Kfar ‘Habad, le dimanche 3 Sivan.
(3) L’usage est partout le même, quel que soit le pays.
(4) Textuellement “ le labourage ”.
(5) Dans l’optique de son transfert à Kfar ‘Habad.
(6) Pour le nouvel édifice de la Yechiva.
(7) Voir, à ce sujet, la lettre n°4341.
(8) Non suivi d’effet.
(9) De ‘Habad.
(10) Pour assumer de telles fonctions.
(11) Parmi ceux qui sont en place.