Lettre n° 4611
Par la grâce de D.ieu,
8 Mena’hem Av 5716,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Israël Zussman(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille de Roch ‘Hodech Mena’hem Av. Entre temps, vous avez sûrement reçu mon courrier, répondant aux questions que vous posiez, dans vos précédentes lettres.
Vous me demandez de quelle manière il convient de s’adresser aux autres. Si tout cela devait être rédigé, l’exposé en serait bien trop long et, de fait, cela est inutile, puisque notre génération a eu le mérite d’assister à la diffusion des enseignements, à ce propos, de nos saints maîtres, dont le mérite nous protégera. Tout cela est précisé dans les saintes causeries qui figurent dans le Likouteï Dibbourim, le Séfer Ha Si’hot et d’autres livres encore.
Le point essentiel, comme on peut le vérifier concrètement, est le suivant. Des paroles agréables et engageantes sont beaucoup plus efficaces que l’attitude opposée. Bien évidemment, il s’agit là uniquement de la forme(2), c’est-à-dire de la manière d’aborder l’autre, qui doit être amicale. Pour ce qui est du fond, en revanche, il faut faire preuve de la détermination nécessaire, en tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot. Pour autant, c’est à ce propos qu’il est dit : “ Je le(3) renverrai peu à peu ”. On ne peut pas tout demander depuis la première rencontre(4). Pour quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus.
Le principe le plus fondamental est le suivant. Une action est préférable à mille plaintes. Il est bien clair que l’inaction, même si on la justifie de différentes façons, n’aura aucune conséquence(5) et n’améliorera rien. A l’opposé, il est pratiquement certain qu’une action portera ses fruits en relativement peu de temps et, a fortiori, à plus long terme.
Vous avez sûrement rencontré les jeunes émissaires(6), auxquels D.ieu prêtera longue vie et vous profiterez de leur séjour en Terre Sainte de la manière qui convient.
Avec ma bénédiction,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav I. Z. Dvurts, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°4403.
(2) Textuellement “ de vêtement ”.
(3) Le mal.
(4) Avec celui que l’on entend rapprocher de la pratique juive.
(5) Positive.
(6) Envoyés en Terre Sainte à la suite de l’attentat perpétré à Kfar ‘Habad. Voir l’avant-propos et la lettre n°4546.
8 Mena’hem Av 5716,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Israël Zussman(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille de Roch ‘Hodech Mena’hem Av. Entre temps, vous avez sûrement reçu mon courrier, répondant aux questions que vous posiez, dans vos précédentes lettres.
Vous me demandez de quelle manière il convient de s’adresser aux autres. Si tout cela devait être rédigé, l’exposé en serait bien trop long et, de fait, cela est inutile, puisque notre génération a eu le mérite d’assister à la diffusion des enseignements, à ce propos, de nos saints maîtres, dont le mérite nous protégera. Tout cela est précisé dans les saintes causeries qui figurent dans le Likouteï Dibbourim, le Séfer Ha Si’hot et d’autres livres encore.
Le point essentiel, comme on peut le vérifier concrètement, est le suivant. Des paroles agréables et engageantes sont beaucoup plus efficaces que l’attitude opposée. Bien évidemment, il s’agit là uniquement de la forme(2), c’est-à-dire de la manière d’aborder l’autre, qui doit être amicale. Pour ce qui est du fond, en revanche, il faut faire preuve de la détermination nécessaire, en tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot. Pour autant, c’est à ce propos qu’il est dit : “ Je le(3) renverrai peu à peu ”. On ne peut pas tout demander depuis la première rencontre(4). Pour quelqu’un comme vous, il est sûrement inutile d’en dire plus.
Le principe le plus fondamental est le suivant. Une action est préférable à mille plaintes. Il est bien clair que l’inaction, même si on la justifie de différentes façons, n’aura aucune conséquence(5) et n’améliorera rien. A l’opposé, il est pratiquement certain qu’une action portera ses fruits en relativement peu de temps et, a fortiori, à plus long terme.
Vous avez sûrement rencontré les jeunes émissaires(6), auxquels D.ieu prêtera longue vie et vous profiterez de leur séjour en Terre Sainte de la manière qui convient.
Avec ma bénédiction,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav I. Z. Dvurts, de Kfar ‘Habad. Voir, à son sujet, la lettre n°4403.
(2) Textuellement “ de vêtement ”.
(3) Le mal.
(4) Avec celui que l’on entend rapprocher de la pratique juive.
(5) Positive.
(6) Envoyés en Terre Sainte à la suite de l’attentat perpétré à Kfar ‘Habad. Voir l’avant-propos et la lettre n°4546.