Lettre n° 4599
Par la grâce de D.ieu,
5 Mena’hem Av 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous me demandez de vous libérer de vos fonctions. J’ai déjà signifié un refus à de telles demandes, émanant de nombreux ‘Hassidim. J’exprimerai, une fois pour toutes, mon opinion et vous ferez ensuite ce que bon vous semble. La voici :
Les fonctions des ‘Hassidim, en Terre Sainte, à Kfar ‘Habad et dans les institutions ‘Habad, sont le canal et les réceptacles leur permettant de recevoir les bénédictions de notre saint maître, dont le mérite nous protégera, non seulement matérielles, mais aussi spirituelles, au sens le plus littéral, pour eux et pour les membres de leur famille. Et, il en est de même pour le fait d’élire domicile à Kfar ‘Habad.
Nos Sages disent que l’on confère un mérite à son prochain, même en son absence. En revanche, on ne peut pas le faire contre sa volonté. Il est donc possible que certains ‘Hassidim recherchent un autre canal, d’autres réceptacles et qu’ils connaissent la réussite, dans leur démarche.
Bien entendu, je ne trouve aucune justification, aucune logique à une telle attitude, à cette recherche. Mais, vous connaissez le dicton(1), cité par la ‘Hassidout, selon lequel “ on ne peut pas greffer une tête ”(2) et, en outre, “ ils n’ont pas le même avis ”(3). Il en est bien ainsi pour ce qui vous concerne et pour votre mission sacrée.
Vous me dites que certains ne sont pas satisfaits de votre comportement. Dans tous les problèmes surgissant entre les personnes, les deux partis sont responsables, mais non dans la même proportion(4). Or, la part, même la plus infime, de responsabilité, doit être rectifiée. Lorsqu’il n’y aura plus lieu de se plaindre, lorsque la plainte sera inconcevable, elle disparaîtra aussitôt.
Avec ma bénédiction pour que vous preniez une décision en fonction de votre bien et non de votre volonté,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3744.
(2) On ne peut suggérer l’intelligence à celui qui en est dépourvu.
(3) On ne peut faire l’unanimité.
(4) L’un a une plus large part de responsabilité que l’autre.
5 Mena’hem Av 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Vous me demandez de vous libérer de vos fonctions. J’ai déjà signifié un refus à de telles demandes, émanant de nombreux ‘Hassidim. J’exprimerai, une fois pour toutes, mon opinion et vous ferez ensuite ce que bon vous semble. La voici :
Les fonctions des ‘Hassidim, en Terre Sainte, à Kfar ‘Habad et dans les institutions ‘Habad, sont le canal et les réceptacles leur permettant de recevoir les bénédictions de notre saint maître, dont le mérite nous protégera, non seulement matérielles, mais aussi spirituelles, au sens le plus littéral, pour eux et pour les membres de leur famille. Et, il en est de même pour le fait d’élire domicile à Kfar ‘Habad.
Nos Sages disent que l’on confère un mérite à son prochain, même en son absence. En revanche, on ne peut pas le faire contre sa volonté. Il est donc possible que certains ‘Hassidim recherchent un autre canal, d’autres réceptacles et qu’ils connaissent la réussite, dans leur démarche.
Bien entendu, je ne trouve aucune justification, aucune logique à une telle attitude, à cette recherche. Mais, vous connaissez le dicton(1), cité par la ‘Hassidout, selon lequel “ on ne peut pas greffer une tête ”(2) et, en outre, “ ils n’ont pas le même avis ”(3). Il en est bien ainsi pour ce qui vous concerne et pour votre mission sacrée.
Vous me dites que certains ne sont pas satisfaits de votre comportement. Dans tous les problèmes surgissant entre les personnes, les deux partis sont responsables, mais non dans la même proportion(4). Or, la part, même la plus infime, de responsabilité, doit être rectifiée. Lorsqu’il n’y aura plus lieu de se plaindre, lorsque la plainte sera inconcevable, elle disparaîtra aussitôt.
Avec ma bénédiction pour que vous preniez une décision en fonction de votre bien et non de votre volonté,
Notes
(1) Voir, à ce sujet, la lettre n°3744.
(2) On ne peut suggérer l’intelligence à celui qui en est dépourvu.
(3) On ne peut faire l’unanimité.
(4) L’un a une plus large part de responsabilité que l’autre.