Lettre n° 4593
Par la grâce de D.ieu,
3 Mena’hem Av 5716,
Brooklyn,
Au jeune Mena’hem Ben Tsion(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos deux lettres. En un moment propice, je citerai tous ceux que vous mentionnez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles de chacun d’entre eux.
Vous évoquez vos activités dans le cadre des jeunes de l’association ‘Habad. Sans doute ne vous contenterez-vous pas de ce qui a été fait. De façon générale, nul ne doit se satisfaire de ce qu’il a déjà fait. Le besoin du moment est, en effet, une action ayant des dimensions plus larges. Et, puisque cela est nécessaire, il est clair que les forces qu’il faut posséder pour y parvenir sont accordées. Tout dépend de ceux qui agissent concrètement.
Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles, en particulier de ce qui vient d’être dit.
Vous me faites part de votre anniversaire. A cette occasion, vous avez sûrement adopté les coutumes dernièrement introduites par les ‘Hassidim(2). Puisse D.ieu vous accorder une année de réussite, dans l’étude de la Torah, la pratique des Mitsvot de la meilleure façon, ce qui, bien entendu, inclut la prière fervente.
Il est clair que la diffusion des sources(3) est “ un grand principe de la Torah ”, tout comme Rabbi Akiva enseigne que “ ‘tu aimeras ton prochain comme toi-même’ est un grand principe de la Torah ”.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
E. Kwint,
Vous me faites part des objections soulevées contre les jeunes de l’association ‘Habad. Cessez donc de les discuter, car une partie de ceux qui les avancent auraient porté une accusation, en tout état de cause et les autres ne perçoivent pas la différence fondamentale qui existe entre l’attitude de proximité, adoptée par ‘Habad et celle…(4).
‘Habad met en pratique l’enseignement que délivrent nos Sages, à ce sujet, cité par l’Admour Hazaken, au chapitre 32 du Tanya : “ Aime les créatures(5) et rapproche-les de la Torah ”. Leur optique, par contre, va en sens inverse et consiste à rapprocher la Torah des Juifs(6).
Celui qui ne fait pas de différence entre ces deux conceptions opposées(7) a-t-il voix au chapitre, en la matière ? Ceux qui critiquent ‘Habad, à ce sujet, ne prêtent pas attention à la première partie de l’Injonction de nos Sages, précédemment citée. Et, quiconque comprend à quel point il est important de séparer le grain de l’ivraie acceptera calmement toutes ces critiques. Vous consulterez attentivement, à ce propos, le traité Baba Metsya 85a.
J’ai bien reçu l’index et je vous en remercie.
Pour compléter l’étude du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya(8), il est bien clair que l’on commence par le passage de la veille, car il est également nécessaire d’en préserver l’ordre et non d’apprendre le second chapitre avant le premier.
Vous me demandez également pourquoi ces études du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya ne sont pas, d’emblée, repoussées jusqu’à l’issue de Tichea Be Av(9). En effet, elles sont comparées aux sacrifices, pour lesquels “ la nuit suit le jour ”(10). Bien évidemment, on complète ces études, pendant la nuit suivante, uniquement en cas de force majeure, dans l’impossibilité de faire autrement et c’est à ce propos qu’une comparaison a été faite avec les sacrifices. A priori, par contre, il ne doit pas en être ainsi, car la prière d’Arvit(11) contredit ces études.
Dans de nombreux cas, le complément est possible uniquement si l’on ne peut faire autrement. En d’autres termes, tel qu’il est prévu par la Hala’ha, il ne rattrape pas totalement ce qui a manqué et n’a qu’une valeur partielle. Néanmoins, cela n’est pas toujours le cas.
Il faut rappeler également l’affirmation des écrits du Ari Zal, selon lesquels on n’étudie par la Loi Orale pendant la nuit. De même, on s’efforce de ne pas lire des Tehilim, durant la nuit, jusqu’à son milieu(12).
Notes
(1) Le Rav M. B. T. Wilhelm, de Jérusalem.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°4339.
(3) De la ‘Hassidout.
(4) Qui consiste à écarter les Juifs qui, pour l’heure, ne pratiquent pas les Mitsvot.
(5) En offrant l’intégralité de la Torah à ceux qui n’ont d’autre qualité que d’avoir été créés par D.ieu.
(6) Au moyen de compromis.
(7) Celle qui présente une Torah intégrale et celle qui s’appuie sur des concessions.
(8) Si, un jour, elle n’a pu avoir lieu et doit être rattrapée, le lendemain.
(9) Du fait de l’interdiction d’étudier la Torah pendant ce jour. Dans la pratique, on maintient bien ces trois études, dans l’après-midi du 9 Av.
(10) On continue à brûler, pendant la nuit, les sacrifices qui n’ont pu l’être pendant la journée.
(11) Introduisant le jour suivant.
(12) On le fait uniquement pendant la seconde moitié de la nuit.
3 Mena’hem Av 5716,
Brooklyn,
Au jeune Mena’hem Ben Tsion(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à vos deux lettres. En un moment propice, je citerai tous ceux que vous mentionnez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles de chacun d’entre eux.
Vous évoquez vos activités dans le cadre des jeunes de l’association ‘Habad. Sans doute ne vous contenterez-vous pas de ce qui a été fait. De façon générale, nul ne doit se satisfaire de ce qu’il a déjà fait. Le besoin du moment est, en effet, une action ayant des dimensions plus larges. Et, puisque cela est nécessaire, il est clair que les forces qu’il faut posséder pour y parvenir sont accordées. Tout dépend de ceux qui agissent concrètement.
Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez de bonnes nouvelles, en particulier de ce qui vient d’être dit.
Vous me faites part de votre anniversaire. A cette occasion, vous avez sûrement adopté les coutumes dernièrement introduites par les ‘Hassidim(2). Puisse D.ieu vous accorder une année de réussite, dans l’étude de la Torah, la pratique des Mitsvot de la meilleure façon, ce qui, bien entendu, inclut la prière fervente.
Il est clair que la diffusion des sources(3) est “ un grand principe de la Torah ”, tout comme Rabbi Akiva enseigne que “ ‘tu aimeras ton prochain comme toi-même’ est un grand principe de la Torah ”.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
E. Kwint,
Vous me faites part des objections soulevées contre les jeunes de l’association ‘Habad. Cessez donc de les discuter, car une partie de ceux qui les avancent auraient porté une accusation, en tout état de cause et les autres ne perçoivent pas la différence fondamentale qui existe entre l’attitude de proximité, adoptée par ‘Habad et celle…(4).
‘Habad met en pratique l’enseignement que délivrent nos Sages, à ce sujet, cité par l’Admour Hazaken, au chapitre 32 du Tanya : “ Aime les créatures(5) et rapproche-les de la Torah ”. Leur optique, par contre, va en sens inverse et consiste à rapprocher la Torah des Juifs(6).
Celui qui ne fait pas de différence entre ces deux conceptions opposées(7) a-t-il voix au chapitre, en la matière ? Ceux qui critiquent ‘Habad, à ce sujet, ne prêtent pas attention à la première partie de l’Injonction de nos Sages, précédemment citée. Et, quiconque comprend à quel point il est important de séparer le grain de l’ivraie acceptera calmement toutes ces critiques. Vous consulterez attentivement, à ce propos, le traité Baba Metsya 85a.
J’ai bien reçu l’index et je vous en remercie.
Pour compléter l’étude du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya(8), il est bien clair que l’on commence par le passage de la veille, car il est également nécessaire d’en préserver l’ordre et non d’apprendre le second chapitre avant le premier.
Vous me demandez également pourquoi ces études du ‘Houmach, des Tehilim et du Tanya ne sont pas, d’emblée, repoussées jusqu’à l’issue de Tichea Be Av(9). En effet, elles sont comparées aux sacrifices, pour lesquels “ la nuit suit le jour ”(10). Bien évidemment, on complète ces études, pendant la nuit suivante, uniquement en cas de force majeure, dans l’impossibilité de faire autrement et c’est à ce propos qu’une comparaison a été faite avec les sacrifices. A priori, par contre, il ne doit pas en être ainsi, car la prière d’Arvit(11) contredit ces études.
Dans de nombreux cas, le complément est possible uniquement si l’on ne peut faire autrement. En d’autres termes, tel qu’il est prévu par la Hala’ha, il ne rattrape pas totalement ce qui a manqué et n’a qu’une valeur partielle. Néanmoins, cela n’est pas toujours le cas.
Il faut rappeler également l’affirmation des écrits du Ari Zal, selon lesquels on n’étudie par la Loi Orale pendant la nuit. De même, on s’efforce de ne pas lire des Tehilim, durant la nuit, jusqu’à son milieu(12).
Notes
(1) Le Rav M. B. T. Wilhelm, de Jérusalem.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°4339.
(3) De la ‘Hassidout.
(4) Qui consiste à écarter les Juifs qui, pour l’heure, ne pratiquent pas les Mitsvot.
(5) En offrant l’intégralité de la Torah à ceux qui n’ont d’autre qualité que d’avoir été créés par D.ieu.
(6) Au moyen de compromis.
(7) Celle qui présente une Torah intégrale et celle qui s’appuie sur des concessions.
(8) Si, un jour, elle n’a pu avoir lieu et doit être rattrapée, le lendemain.
(9) Du fait de l’interdiction d’étudier la Torah pendant ce jour. Dans la pratique, on maintient bien ces trois études, dans l’après-midi du 9 Av.
(10) On continue à brûler, pendant la nuit, les sacrifices qui n’ont pu l’être pendant la journée.
(11) Introduisant le jour suivant.
(12) On le fait uniquement pendant la seconde moitié de la nuit.