Lettre n° 4526

Par la grâce de D.ieu,
10 Tamouz 5716,
Brooklyn,

A madame Z. Althuis, madame G. Gansburg et madame
B. Zalmanov(1), que D.ieu vous accorde longue vie,

Je vous bénis et vous salue,

Je fais réponse à votre lettre du 28 Sivan. J’y ai lu avec plaisir que vous collaborez avec le réseau(2) et surtout avec ceux qui s’occupent de l’école de filles de Kfar ‘Habad(3). Sans doute continuerez-vous à le faire.

Je suis, néanmoins, un peu surpris car, d’emblée, vous citez la somme de plusieurs dizaines de milliers de livres, uniquement pour la construction ou, plus exactement pour l’amélioration et l’élargissement du bâtiment actuel. Or, au début d’un processus, on ne sait pas encore dans quel sens il se développera. Il faut donc investir uniquement en ce qui est indispensable, en ce dont on ne peut d’emblée se passer. C’est à cela qu’il faut accorder la priorité.

Il est clair que ce bâtiment doit attirer les élèves, mais il est encore plus primordial d’avoir une équipe d’enseignants et un niveau d’étude qui conviennent. C’est donc à cela que doivent être consacrés les moyens dont vous disposerez. L’investissement de plusieurs milliers de livres dans l’amélioration du bâtiment aura un sens uniquement quand le projet sera finalisé, car, par la suite, il sera peut-être nécessaire de changer l’endroit des études, à l’intérieur même du Kfar. Et, alors, il sera tout à fait envisageable d’obtenir une subvention de la part des administrations concernées.

Il découle de tout cela que votre programme pour les premières semaines et les premiers mois ne comprendra qu’un montant réduit pour l’amélioration de la construction. L’effort portera principalement sur la qualité des études. Il faudra, en outre, attirer les élèves et agrandir leur nombre. Peut-être est-il déjà possible de déterminer le montant de la subvention accordée à de telles écoles.

J’ai bon espoir, si vous vous consacrez à cela avec toute l’ardeur nécessaire, que vous pourrez commencer les études, au plus tard, pour la prochaine rentrée scolaire, de manière ordonnée, en en faisant une école forte.

Bien entendu, sans en faire le vœu, je participerai, pendant les premiers mois, pour une large part, aux dépenses de cette école, en demandant aux ‘Hassidim d’organiser une collecte spécifique, qui ne remettra pas en cause les autres collectes. Pour votre part, néanmoins, vous devez vous efforcer de développer l’école, quantitativement et qualitativement. Dès lors, je suis sûr que vous connaîtrez la réussite, ferez la fierté de votre entourage, proche et éloigné.

Avec ma bénédiction pour donner bientôt des nouvelles bonnes et détaillées de tout cela,

Notes

(1) Voir, à leur propos, la lettre n°4322.
(2) Des écoles Ohaleï Yossef Its’hak Loubavitch en Terre Sainte.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4610.