Lettre n° 4519
Par la grâce de D.ieu,
9 Tamouz 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre qui n’était pas datée. Vous me dites que, dans votre enfance, vous étiez l’ami d’un jeune orphelin. Par la suite, vous vous êtes séparé et lui-même s’est écarté du milieu orthodoxe, dans lequel il a été éduqué et où il a grandi. Vous avez appris qu’il évolue actuellement dans un milieu éloigné de la pratique et vous vous demandez comment exercer sur lui une influence positive.
Je suis surpris que vous puissiez écrire tout cela de sang froid, alors qu’il s’agit de sauver une âme juive, de lui ouvrir l’accès au monde futur et également à ce monde. Il n’est nul besoin d’expliquer l’importance d’un tel accomplissement.
Il est donc bien évident que vous devez, au plus vite, commencer à exercer cette influence, de la manière la plus efficace. De ce point de vue, bien entendu, toutes les personnes et toutes les situations ne sont pas identiques. Néanmoins, si vous recueillez le conseil de ceux qui se trouvent sur place et connaissent les détails de sa situation, vous trouverez une solution et vous mettrez en pratique les termes du verset : “ Le salut est obtenu par les nombreux conseillers ”. Bien entendu, il est préférable et même indispensable de le faire au plus vite.
Chaque instant perdu ne peut être retrouvé et vous connaissez la décision de notre sainte Torah selon laquelle un homme doit considérer qu’il se trouve lui-même, de même que le monde entier, sur une balance en équilibre. Un accomplissement positif peut faire pencher celle de l’homme et celle du monde à la fois du côté du bien. Une réflexion sommaire suffit pour conclure qu’il peut en être ainsi en un seul instant. Or, pour une raison quelconque, vous repoussez cette action.
Les cheveux se dressent sur la tête quand on pense à ce qui résulte de ce retard. Il est sûrement inutile d’en dire plus et puisse D.ieu faire, comme je le disais, que vous commenciez à agir immédiatement, que vous fassiez au moins un pas en ce sens. Vous connaîtrez alors la réussite.
Vous avez sûrement connaissance des trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Vous les garderez, au moins à l’avenir.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
4519*
[9 Tamouz 5716]
18 Juin 1956,
Au grand Rabbin(1) Herzog(2),
Jérusalem,
Certains milieux diffusent une information effroyable, selon laquelle le grand Rabbinat d’Erets Israël aurait autorisé le voyage par bateau israélien(3), dont les marins sont juifs et qui, bien entendu, se déplacera pendant le Chabbat.
Se basant sur cette position, quelques jeunes américains respectant le Chabbat ont l’intention d’entreprendre un voyage, sur un tel bateau, vendredi prochain. Sans doute prendrez-vous toutes les mesures qui s’imposent, pendant qu’il en est encore temps.
Avec mes respects et ma bénédiction,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Achkénaze d’Israël.
(2) Voir, à son sujet, la lettre n°4306.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4555.
9 Tamouz 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre qui n’était pas datée. Vous me dites que, dans votre enfance, vous étiez l’ami d’un jeune orphelin. Par la suite, vous vous êtes séparé et lui-même s’est écarté du milieu orthodoxe, dans lequel il a été éduqué et où il a grandi. Vous avez appris qu’il évolue actuellement dans un milieu éloigné de la pratique et vous vous demandez comment exercer sur lui une influence positive.
Je suis surpris que vous puissiez écrire tout cela de sang froid, alors qu’il s’agit de sauver une âme juive, de lui ouvrir l’accès au monde futur et également à ce monde. Il n’est nul besoin d’expliquer l’importance d’un tel accomplissement.
Il est donc bien évident que vous devez, au plus vite, commencer à exercer cette influence, de la manière la plus efficace. De ce point de vue, bien entendu, toutes les personnes et toutes les situations ne sont pas identiques. Néanmoins, si vous recueillez le conseil de ceux qui se trouvent sur place et connaissent les détails de sa situation, vous trouverez une solution et vous mettrez en pratique les termes du verset : “ Le salut est obtenu par les nombreux conseillers ”. Bien entendu, il est préférable et même indispensable de le faire au plus vite.
Chaque instant perdu ne peut être retrouvé et vous connaissez la décision de notre sainte Torah selon laquelle un homme doit considérer qu’il se trouve lui-même, de même que le monde entier, sur une balance en équilibre. Un accomplissement positif peut faire pencher celle de l’homme et celle du monde à la fois du côté du bien. Une réflexion sommaire suffit pour conclure qu’il peut en être ainsi en un seul instant. Or, pour une raison quelconque, vous repoussez cette action.
Les cheveux se dressent sur la tête quand on pense à ce qui résulte de ce retard. Il est sûrement inutile d’en dire plus et puisse D.ieu faire, comme je le disais, que vous commenciez à agir immédiatement, que vous fassiez au moins un pas en ce sens. Vous connaîtrez alors la réussite.
Vous avez sûrement connaissance des trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Vous les garderez, au moins à l’avenir.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
4519*
[9 Tamouz 5716]
18 Juin 1956,
Au grand Rabbin(1) Herzog(2),
Jérusalem,
Certains milieux diffusent une information effroyable, selon laquelle le grand Rabbinat d’Erets Israël aurait autorisé le voyage par bateau israélien(3), dont les marins sont juifs et qui, bien entendu, se déplacera pendant le Chabbat.
Se basant sur cette position, quelques jeunes américains respectant le Chabbat ont l’intention d’entreprendre un voyage, sur un tel bateau, vendredi prochain. Sans doute prendrez-vous toutes les mesures qui s’imposent, pendant qu’il en est encore temps.
Avec mes respects et ma bénédiction,
Mena’hem Schneerson,
Notes
(1) Achkénaze d’Israël.
(2) Voir, à son sujet, la lettre n°4306.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°4555.