Lettre n° 4488
Par la grâce de D.ieu,
1er Tamouz 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Ouryel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Sivan. Il me semble que, lors de notre discussion, avant votre départ, j’ai dit, de manière allusive, que l’effort pour diffuser les sources(2) vous serait sûrement difficile, que vous vous poseriez des questions sur telle et telle autre personne. Malgré cela, il faut s’y engager et réaliser cette diffusion, qui est le besoin du moment et que l’on ne peut en aucune façon repousser.
Vous évoquez les responsa Michpeteï Ouzyel(3). J’y faisais également allusion dans mon courrier précédent en disant que les Sefardim, précisément, adoptent une position plus rigoriste, en la matière. Les Ashkenazim, par contre, sont plus souples et je faisais référence, par cette affirmation, aux responsa Min’hat Eléazar(4).
Vous dites qu’il n’y a pas dix personnes entendant la voix naturelle(5). Comme vous le savez, un principe établit qu’aucune discussion n’est concevable à propos d’une situation concrète(6). En l’occurrence, si l’on ne se colle pas à l’appareil, il est bien évident que la voix se répand aux alentours et ne fait pas qu’entrer dans le microphone.
Vous faites référence à ce qui se passe lors d’un mariage(7). J’entends, pour la première fois, qu’il y a ici, dans la cour, ici, un microphone, avant le début du mariage, puis qu’on l’écarte quand la cérémonie commence. Il est clair que je n’ai pas donné l’ordre de le faire. De façon générale, on doit se demander si un microphone est nécessaire, dans cette cour, lorsqu’un mariage est célébré au milieu de celle-ci(8).
Il est sûrement inutile de vous rappeler encore une fois la nécessité de diffuser les sources(2). Le but de la présente est uniquement de vous souligner que les chances du succès de cette action sont plus grandes tant que vous êtes encore un “ visage nouveau ”(9). Il n’en sera pas de même quand plusieurs semaines se seront écoulées, comme l’établit la nature des hommes.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et des autres points à propos desquels vous m’écrivez,
Notes
(1) Le Rav O. Zimmer de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°4447.
(2) De la ‘Hassidout.
(3) Tome 1, chapitre 5, dont l’auteur est un Décisionnaire séfarade, faisant référence à l’officiant qui se sert, pour la prière publique, d’un microphone. Voir, à ce sujet, la lettre n°4447.
(4) Tome 2, chapitre 72.
(5) Sans la déformation du microphone.
(6) Dès lors qu’il est possible de la vérifier.
(7) Le Rav Zimmer écrivait : “ J’ai observé concrètement, dans la cour du Rabbi Chlita comme dans d’autres endroits, que, lors d’un mariage, celui qui le célèbre et prononce les sept bénédictions écarte, au préalable, le microphone. ”
(8) Les dimensions de cette cour ne justifiant pas son usage.
(9) Qui vient de devenir un ‘Hassid.
1er Tamouz 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Ouryel(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 24 Sivan. Il me semble que, lors de notre discussion, avant votre départ, j’ai dit, de manière allusive, que l’effort pour diffuser les sources(2) vous serait sûrement difficile, que vous vous poseriez des questions sur telle et telle autre personne. Malgré cela, il faut s’y engager et réaliser cette diffusion, qui est le besoin du moment et que l’on ne peut en aucune façon repousser.
Vous évoquez les responsa Michpeteï Ouzyel(3). J’y faisais également allusion dans mon courrier précédent en disant que les Sefardim, précisément, adoptent une position plus rigoriste, en la matière. Les Ashkenazim, par contre, sont plus souples et je faisais référence, par cette affirmation, aux responsa Min’hat Eléazar(4).
Vous dites qu’il n’y a pas dix personnes entendant la voix naturelle(5). Comme vous le savez, un principe établit qu’aucune discussion n’est concevable à propos d’une situation concrète(6). En l’occurrence, si l’on ne se colle pas à l’appareil, il est bien évident que la voix se répand aux alentours et ne fait pas qu’entrer dans le microphone.
Vous faites référence à ce qui se passe lors d’un mariage(7). J’entends, pour la première fois, qu’il y a ici, dans la cour, ici, un microphone, avant le début du mariage, puis qu’on l’écarte quand la cérémonie commence. Il est clair que je n’ai pas donné l’ordre de le faire. De façon générale, on doit se demander si un microphone est nécessaire, dans cette cour, lorsqu’un mariage est célébré au milieu de celle-ci(8).
Il est sûrement inutile de vous rappeler encore une fois la nécessité de diffuser les sources(2). Le but de la présente est uniquement de vous souligner que les chances du succès de cette action sont plus grandes tant que vous êtes encore un “ visage nouveau ”(9). Il n’en sera pas de même quand plusieurs semaines se seront écoulées, comme l’établit la nature des hommes.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et des autres points à propos desquels vous m’écrivez,
Notes
(1) Le Rav O. Zimmer de Jérusalem. Voir, à son sujet, la lettre n°4447.
(2) De la ‘Hassidout.
(3) Tome 1, chapitre 5, dont l’auteur est un Décisionnaire séfarade, faisant référence à l’officiant qui se sert, pour la prière publique, d’un microphone. Voir, à ce sujet, la lettre n°4447.
(4) Tome 2, chapitre 72.
(5) Sans la déformation du microphone.
(6) Dès lors qu’il est possible de la vérifier.
(7) Le Rav Zimmer écrivait : “ J’ai observé concrètement, dans la cour du Rabbi Chlita comme dans d’autres endroits, que, lors d’un mariage, celui qui le célèbre et prononce les sept bénédictions écarte, au préalable, le microphone. ”
(8) Les dimensions de cette cour ne justifiant pas son usage.
(9) Qui vient de devenir un ‘Hassid.