Lettre n° 4476

Par la grâce de D.ieu,
22 Sivan 5716,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Barou’h(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre de ce lundi, qui faisait suite à une longue interruption. Vous me faites part de la suite de ce qui se passe dans votre synagogue(2). Vous me dites surtout que vous vous êtes arrangé pour que tout se passe bien, en Tichri prochain.

Il faut espérer qu’il en soit de même également, par la suite. Je veux être sûr qu’à l’avenir, vos efforts ne s’amenuiseront pas. Comme vous le savez, nos Sages disent que “ l’on vient en aide à celui qui désire se purifier ”.

Puisse le Créateur du monde, Qui le dirige, faire en sorte que votre visite à ce congrès apporte certains résultats, non seulement pour ce qui est de la synagogue, mais aussi pour ce qui concerne le Judaïsme, en général.

Vous ne dites rien des membres de votre famille et de vous-même. J’en déduis que tout va bien.

Avec ma bénédiction, exprimée selon la formulation de mon beau-père, le Rabbi, pour que vous ayez un été en bonne santé et joyeux,

Notes

(1) Le Rav B. Litvin, de T. Clemes, Michigan. Voir, à son sujet, les lettres n°4085 et 4575.
(2) Concernant la séparation entre les hommes et les femmes dans la synagogue. Voir, à ce propos, la lettre n°4085. Le jugement se poursuivit jusqu’en 5719-1959. C’est alors que la cour suprême du Michigan trancha que cette séparation resterait dans la synagogue. A ce propos, le destinataire de cette lettre édita un livre épais, intitulé “ La sainteté de la synagogue ”, qui est recueil de responsa sur la nécessité de cette séparation. Il y fait état également de ce jugement.