Lettre n° 4459

Par la grâce de D.ieu,
18 Sivan 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je n’ai pas eu de vos nouvelles depuis un temps particulièrement long et j’en suis surpris. De même, dans les listes des noms des participants à la diffusion des sources(1), afin qu’elles parviennent à l’extérieur, que l’on m’adresse de temps à autre, je ne vous vois pas apparaître, dernièrement.

Tout cela est étonnant, car, en tout ce qui participe de la sainteté, il est dit que l’on doit connaître l’élévation. Certes, cette Injonction est introduite par nos Sages(2), comme le précise l’Admour Hazaken, dans son Choul’han Arou’h pur, partie Ora’h ‘Haïm, fin du chapitre 34. Mais, cette phrase y est mise entre parenthèses.

En outre, il est dit que les propos des Sages sont plus impératifs que ceux de la Torah. Ils sont également plus agréables. Bien plus, on sait que “ la Tsédaka apporte l’élévation à un peuple ”. Or, la diffusion des sources est la Tsédaka la plus élevée, bien qu’elle soit spirituelle.

Et, sa récompense est précisée par l’Admour Hazaken, au début du Torah Or : “ Son cerveau et son cœur seront mille fois plus affinés ”(3). Il est donc clair que l’on doit faire tous les efforts possibles, en ce sens, d’abord “ de manière intéressée ”, car, dans un premier temps, un homme recherche ce qui est bon pour lui, puis, au final, “ pour le Nom de D.ieu ”(4).

Dans l’attente de bonnes nouvelles de tout cela,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

E. Kwint,

Notes

(1) De la ‘Hassidout.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°4324.
(3) L’étude menée par la suite sera donc mille fois plus fructueuses, au sens le plus littéral.
(4) De manière désintéressée.