Lettre n° 4411
Par la grâce de D.ieu,
3 Sivan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Selon un dicton bien connu, les éducateurs des Yechivot doivent se consacrer aux élèves et non l’inverse. Cela veut dire que chaque doute doit être interprété dans le sens le plus favorable pour les élèves, sans se préoccuper plus que de mesure de la bonne renommée des éducateurs et de ceux qui prennent les décisions.
En quelque sorte, il y a là une forme du son de soi. Mais, à l’heure actuelle, on attend cela également de nous. La ‘Hassidout souligne que l’on doit faire don de son âme et non de son corps. Il faut donc renoncer à son propre bien, y compris au bien véritable, celui qui appartient au domaine de la sainteté, au profit de son prochain, a fortiori d’une communauté.
Vous connaissez le dicton de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, auquel on demandait quel était l’apport de la ‘Hassidout. Il répondit que celle-ci avait pour objet de venir en aide à l’autre, même au prix de son propre bien. On lui demanda quelle référence de la partie révélée de la Torah apportait la preuve qu’il en était bien ainsi. Il cita le traité Nidda 17a, selon lequel “ celui qui les brûle(1) est un ‘Hassid(2) ”. Vous consulterez ce que disent les Tossafot, à ce sujet.
Les pensées du cœur de l’homme se concentrent sur le fait que nous nous approchons du temps du don de la Torah(3). Or, Celui Qui la donna n’accepta pas, pour garants, les boucs(4), mais seulement les chevreaux(5). Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Vous connaissez le commentaire que donne le Ari Zal du verset “ Ces jours sont commémorés et revécus ”. Lorsqu’ils sont “ commémorés ”, ils sont effectivement “ revécus ” et ils se déroulent à nouveau, comme ce fut le cas la première fois. Puisse D.ieu faire que nous obtenions de bonnes nouvelles de tout cela.
Avec mes respects et ma bénédiction, selon la formulation de notre maître, mon beau-père, le Rabbi, pour recevoir la Torah avec joie et de manière profonde,
Notes
(1) Ses ongles, bien qu’il soit dangereux de détruire une partie de son corps.
(2) Car, il se met ainsi en danger afin d’écarter celui qui pourrait être causé à son prochain, du fait de ces ongles.
(3) La fête de Chavouot.
(4) Les adultes.
(5) Les enfants.
3 Sivan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Selon un dicton bien connu, les éducateurs des Yechivot doivent se consacrer aux élèves et non l’inverse. Cela veut dire que chaque doute doit être interprété dans le sens le plus favorable pour les élèves, sans se préoccuper plus que de mesure de la bonne renommée des éducateurs et de ceux qui prennent les décisions.
En quelque sorte, il y a là une forme du son de soi. Mais, à l’heure actuelle, on attend cela également de nous. La ‘Hassidout souligne que l’on doit faire don de son âme et non de son corps. Il faut donc renoncer à son propre bien, y compris au bien véritable, celui qui appartient au domaine de la sainteté, au profit de son prochain, a fortiori d’une communauté.
Vous connaissez le dicton de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, auquel on demandait quel était l’apport de la ‘Hassidout. Il répondit que celle-ci avait pour objet de venir en aide à l’autre, même au prix de son propre bien. On lui demanda quelle référence de la partie révélée de la Torah apportait la preuve qu’il en était bien ainsi. Il cita le traité Nidda 17a, selon lequel “ celui qui les brûle(1) est un ‘Hassid(2) ”. Vous consulterez ce que disent les Tossafot, à ce sujet.
Les pensées du cœur de l’homme se concentrent sur le fait que nous nous approchons du temps du don de la Torah(3). Or, Celui Qui la donna n’accepta pas, pour garants, les boucs(4), mais seulement les chevreaux(5). Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Vous connaissez le commentaire que donne le Ari Zal du verset “ Ces jours sont commémorés et revécus ”. Lorsqu’ils sont “ commémorés ”, ils sont effectivement “ revécus ” et ils se déroulent à nouveau, comme ce fut le cas la première fois. Puisse D.ieu faire que nous obtenions de bonnes nouvelles de tout cela.
Avec mes respects et ma bénédiction, selon la formulation de notre maître, mon beau-père, le Rabbi, pour recevoir la Torah avec joie et de manière profonde,
Notes
(1) Ses ongles, bien qu’il soit dangereux de détruire une partie de son corps.
(2) Car, il se met ainsi en danger afin d’écarter celui qui pourrait être causé à son prochain, du fait de ces ongles.
(3) La fête de Chavouot.
(4) Les adultes.
(5) Les enfants.