Lettre n° 4409
Par la grâce de D.ieu,
1er Sivan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Iyar et j’y ai lu avec plaisir que plusieurs des doutes que vous aviez ont disparu. Nos saintes livres expliquent que Safek, le doute, a la même valeur numérique que Amalek(1), c’est-à-dire à la force du mal qui le caractérise(2). Concrètement, Amalek est celui qui n’hésite pas à sauter dans un bassin empli d’eau bouillante, pourvu que cette initiative retire l’enthousiasme des enfants d’Israël, ainsi qu’il est dit : “ Il t’a refroidit ”(3). Vous consulterez le Midrach Tan’houma, à cette référence.
Vous pourrez en déduire qu’il en est de même pour tous les doutes que vos mentionnez et qui émanent de la même source. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Vous dites avoir lu, dans les livres d’astronomie, qu’un rayon de lumière émanant des étoiles doit parcourir beaucoup plus de six millénaires avant de parvenir à la terre. Vous me demandez comment accorder cette affirmation avec celle de notre sainte Torah, selon laquelle nous sommes en l’an 5716 depuis la création(4).
Même si l’on admet que ce calcul de la distance des étoiles est exact, malgré les controverses qui subsistent, à ce propos, entre les astronomes, ceci ne remet nullement en cause, la date de la création. En effet, tout comme les étoiles ont été créées, les rayons de lumière l’ont été également. Or, D.ieu peut susciter une étoile qui brille uniquement à partir de sa création, mais Il peut aussi faire en sorte qu’elle soit créée avec le rayon de lumière émanant d’elle.
Bien plus, la première Paracha de notre Torah dit : “ et ce fut matin, un jour ”, alors que l’Injonction “ Que soient des luminaires ” fut énoncée seulement le quatrième jour. Il en résulte que la lumière existait déjà, alors que les luminaires n’étaient pas encore à leur place dans les cieux.
Vous dites avoir lu, dans tel livre, que les six jours de la création n’étaient peut-être pas de vingt quatre heures. Malheureusement, de telles explications figurent également dans d’autres livres. Néanmoins, elles dénaturent les versets. Du reste, vous m’excuserez de dire que leurs auteurs ne connaissaient pas suffisamment les règles fondamentales sur lesquelles les chercheurs des différentes disciplines, désirant établir l’âge de la terre, ont basé leurs suppositions.
La connaissance et la recherche de ces règles font la preuve, selon la logique la plus élémentaire, qu’il s’agit bien de suppositions(5), éloignées de toute certitude. Bien plus, tel est également l’avis de ces scientifiques, comme ils le disent eux-mêmes dans leurs propres livres, même si l’on ne fait pas état des doutes que soulèvent ces règles dans les manuels scolaires, destinés à des débutants.
Il est inutile d’en dire plus ou même de citer la preuve la plus évidente, établissant que les six jours de la création étaient bien de vingt quatre heures, en l’occurrence l’incidence que ceci a sur le respect du Chabbat, lequel fait suite à ces six jours.
Vous avez sûrement connaissance des trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Vous les garderez donc, au moins à l’avenir. En outre, vous vous fixerez une étude de la ‘Hassidout.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Soit deux cent quarante.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°3722.
(3) Autre lecture du verset : “ Il t’a rencontré ”.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°3868.
(5) Voir, à ce sujet, les lettres n°4209 et 4414.
1er Sivan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Iyar et j’y ai lu avec plaisir que plusieurs des doutes que vous aviez ont disparu. Nos saintes livres expliquent que Safek, le doute, a la même valeur numérique que Amalek(1), c’est-à-dire à la force du mal qui le caractérise(2). Concrètement, Amalek est celui qui n’hésite pas à sauter dans un bassin empli d’eau bouillante, pourvu que cette initiative retire l’enthousiasme des enfants d’Israël, ainsi qu’il est dit : “ Il t’a refroidit ”(3). Vous consulterez le Midrach Tan’houma, à cette référence.
Vous pourrez en déduire qu’il en est de même pour tous les doutes que vos mentionnez et qui émanent de la même source. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Vous dites avoir lu, dans les livres d’astronomie, qu’un rayon de lumière émanant des étoiles doit parcourir beaucoup plus de six millénaires avant de parvenir à la terre. Vous me demandez comment accorder cette affirmation avec celle de notre sainte Torah, selon laquelle nous sommes en l’an 5716 depuis la création(4).
Même si l’on admet que ce calcul de la distance des étoiles est exact, malgré les controverses qui subsistent, à ce propos, entre les astronomes, ceci ne remet nullement en cause, la date de la création. En effet, tout comme les étoiles ont été créées, les rayons de lumière l’ont été également. Or, D.ieu peut susciter une étoile qui brille uniquement à partir de sa création, mais Il peut aussi faire en sorte qu’elle soit créée avec le rayon de lumière émanant d’elle.
Bien plus, la première Paracha de notre Torah dit : “ et ce fut matin, un jour ”, alors que l’Injonction “ Que soient des luminaires ” fut énoncée seulement le quatrième jour. Il en résulte que la lumière existait déjà, alors que les luminaires n’étaient pas encore à leur place dans les cieux.
Vous dites avoir lu, dans tel livre, que les six jours de la création n’étaient peut-être pas de vingt quatre heures. Malheureusement, de telles explications figurent également dans d’autres livres. Néanmoins, elles dénaturent les versets. Du reste, vous m’excuserez de dire que leurs auteurs ne connaissaient pas suffisamment les règles fondamentales sur lesquelles les chercheurs des différentes disciplines, désirant établir l’âge de la terre, ont basé leurs suppositions.
La connaissance et la recherche de ces règles font la preuve, selon la logique la plus élémentaire, qu’il s’agit bien de suppositions(5), éloignées de toute certitude. Bien plus, tel est également l’avis de ces scientifiques, comme ils le disent eux-mêmes dans leurs propres livres, même si l’on ne fait pas état des doutes que soulèvent ces règles dans les manuels scolaires, destinés à des débutants.
Il est inutile d’en dire plus ou même de citer la preuve la plus évidente, établissant que les six jours de la création étaient bien de vingt quatre heures, en l’occurrence l’incidence que ceci a sur le respect du Chabbat, lequel fait suite à ces six jours.
Vous avez sûrement connaissance des trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Vous les garderez donc, au moins à l’avenir. En outre, vous vous fixerez une étude de la ‘Hassidout.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Soit deux cent quarante.
(2) Voir, à ce sujet, la lettre n°3722.
(3) Autre lecture du verset : “ Il t’a rencontré ”.
(4) Voir, à ce sujet, la lettre n°3868.
(5) Voir, à ce sujet, les lettres n°4209 et 4414.