Lettre n° 4408

Par la grâce de D.ieu,
1er Sivan 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 26 Iyar et, conformément à votre demande, je mentionnerai le nom de votre fils aîné, auquel D.ieu accordera longue vie, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin qu’il ait une meilleure santé. Comme vous le savez, nos Sages soulignent que le vin du Kiddouch et de la Havdala renforcent la clarté des yeux.

Vous faites références à vos pensées(1). Nos saints livres disent que “ sa pensée revient avec le livre ”(2). Lorsque l’on étudie avec un texte, les lettres brillent et elles permettent de faire disparaître les mauvaises pensées. Même si l’on ne dispose pas d’un livre, on gravera, en son esprit, les paroles de la Torah, en général et de son enseignement profond, en particulier, “ arbre de la vie, dans lequel il n’y a pas d’interrogation ”, ainsi qu’il est dit : “ Je supprimerai l’esprit d’impureté de la terre ”, selon le Raya Méhemna, à la Parchat Nasso, cité et expliqué par l’Admour Hazaken, dans Iguéret Ha Kodech, au chapitre 26.

Tout cela repousse l’obscurité et les pensées qu’elle inspire. Comme vous le savez, on pense en permanence, alors qu’il n’en est pas de même pour la parole, puisque l’on peut se taire. C’est donc précisément avec une pensée sainte que l’on repousse une pensée indésirable.

A l’occasion de la fête de Chavouot, qui approche et d’après l’enseignement de nos Sages selon lequel on doit adopter la formulation de son maître, mon beau-père, le Rabbi, puissions-nous mériter, au sein de tout Israël, de recevoir la Torah avec joie et d’une manière profonde.

N. B. : Vous évoquez les livres parus aux éditions Kehot. Il me semble vous avoir déjà écrit, à ce sujet, que vous devez vous adresser aux responsables en Terre Sainte et, en premier lieu, au Rav Avraham Pariz, 16 rue Bar Ko’hba, Peta’h Tikva.

Notes

(1) Le Rabbi note, en bas de page : “ Sans doute portez-vous également les Tefillin de Rabbénou Tam, qui correspondent à l’Attribut de découverte intellectuelle. Il semble que ce soit le moment de les faire vérifier. Vous le ferez à la fois pour celles de Rachi et pour celles de Rabbénou Tam ”.
(2) Autre lecture du verset de la Meguila d’Esther : “ Par cet écrit, il annule sa pensée ”.