Lettre n° 4387
Par la grâce de D.ieu,
28 Iyar 5716,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav David Nathan(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Iyar, avec ce qu’elle contenait. Je mentionnerai, en un moment propice, tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Puisse D.ieu faire qu’en bonne santé et avec largesse d’esprit, vous redoubliez d’ardeur, en votre mission sacrée, dans votre entourage, en général, dans votre synagogue et votre maison d’étude, en particulier. Car, si un peu de lumière repousse beaucoup d’obscurité, combien plus est-ce le cas pour beaucoup de lumière. Et, rien ne résiste à la volonté.
A l’occasion de la fête de Chavouot, qui approche, puissions-nous avoir le mérite, au sein de tout Israël, selon la formulation de mon beau-père, le Rabbi, de recevoir la Torah avec joie et d’une manière profonde.
Avec ma bénédiction,
Vous rappelez que le fait d’allumer le feu a été distingué des autres travaux pour constituer une Interdiction spécifique(2). On peut citer, à ce propos, le saint Zohar, tome 2, page 203b, expliqué dans le Séfer Ha Mitsvot du Tséma’h Tsédek, à la Mitsva de ne pas allumer du feu. De même, vous consulterez également le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, Ora’h ‘Haïm, chapitre 495, dans le Kountrass A’haron. Ce point est discuté dans les responsa Avneï Nézer, Ora’h ‘Haïm, chapitre 238.
Vous évoquez le fait de diffuser les propos du Maharal de Prague(3), à propos du filage des Tsitsit. Sans doute préciserez-vous qu’il s’agit là de l’avis du Maharal de Prague, mais non celui du Choul’han Arou’h, par exemple.
Vous reproduisez l’avis du Binyan Ariel selon lequel Betsalel fit uniquement l’Arche sainte. Le reste(4) fut confectionné selon ses instructions et ses conseils(5). En effet, “ la Lumière ne fut pas créée par une Parole(6) ”. Bien évidemment, cette formulation doit être expliquée, mais je ne dispose pas de ce livre.
Vous consulterez, à ce sujet, le Zohar, tome 2, page 127b, le commentaire de la Torah du Ramban sur le verset Béréchit 1, 3. Vous verrez également les Pirkeï de Rabbi Eliézer, au chapitre 3 : “ Dix Paroles apparurent dans la Pensée… L’Arche sainte et la Lumière sont conservées pour le monde futur ”. Vous consulterez aussi le commentaire que donne le Radal, en la matière.
Notes
(1) Le Rav D. N. Lesser, de Brooklyn. Voir, à son sujet, les lettres n°3578 et 4542.
(2) Parmi les Interdictions du Chabbat. Le Rav Lesser écrivait : “ Je suis venu rendre visite au Rabbi Chlita. Du vivant de son saint beau-père, le Rabbi, j’ai rapporté au Rabbi Chlita une explication sur la raison pour laquelle c’est précisément le fait d’allumer du feu qui a été distingué de tous les autres Interdits du Chabbat. Le Rabbi Chlita m’a lui-même rapporté une juste explication, mais je ne m’en souviens pas précisément. Il me semble qu’elle mettait en avant le fait qu’il s’agit uniquement d’une étincelle, fine comme la pointe d’une aiguille. Celle-ci est considérée comme sa force et la force de sa force. Lorsqu’une telle étincelle prend forme, elle n’est d’aucune utilité. Puis, par la suite, elle se rapproche de plus en plus du feu, ce qui constitue bien un fait nouveau. C’est là ce que je me souviens, mais peut-être ai-je oublié. Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir me donner le contenu de ce que vous avez voulu dire ”.
(3) Cités dans la Dricha, chapitre 10, paragraphe 1. La laine doit être filée dans le but de tisser des Tsitsit, ce qui écarte les fils confectionnés à la machine. Voir, à ce sujet, la lettre n°1722.
(4) Les autres instruments du Sanctuaire.
(5) Mais, non par lui personnellement.
(6) Une des dix Paroles de la création. En fait, D.ieu s’en enveloppa. Or, l’Arche sainte correspond à cette lumière. Elle devait donc être faite non seulement par la parole de Betsalel, mais aussi par son action concrète.
28 Iyar 5716,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav David Nathan(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Iyar, avec ce qu’elle contenait. Je mentionnerai, en un moment propice, tous ceux que vous citez près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
Puisse D.ieu faire qu’en bonne santé et avec largesse d’esprit, vous redoubliez d’ardeur, en votre mission sacrée, dans votre entourage, en général, dans votre synagogue et votre maison d’étude, en particulier. Car, si un peu de lumière repousse beaucoup d’obscurité, combien plus est-ce le cas pour beaucoup de lumière. Et, rien ne résiste à la volonté.
A l’occasion de la fête de Chavouot, qui approche, puissions-nous avoir le mérite, au sein de tout Israël, selon la formulation de mon beau-père, le Rabbi, de recevoir la Torah avec joie et d’une manière profonde.
Avec ma bénédiction,
Vous rappelez que le fait d’allumer le feu a été distingué des autres travaux pour constituer une Interdiction spécifique(2). On peut citer, à ce propos, le saint Zohar, tome 2, page 203b, expliqué dans le Séfer Ha Mitsvot du Tséma’h Tsédek, à la Mitsva de ne pas allumer du feu. De même, vous consulterez également le Choul’han Arou’h de l’Admour Hazaken, Ora’h ‘Haïm, chapitre 495, dans le Kountrass A’haron. Ce point est discuté dans les responsa Avneï Nézer, Ora’h ‘Haïm, chapitre 238.
Vous évoquez le fait de diffuser les propos du Maharal de Prague(3), à propos du filage des Tsitsit. Sans doute préciserez-vous qu’il s’agit là de l’avis du Maharal de Prague, mais non celui du Choul’han Arou’h, par exemple.
Vous reproduisez l’avis du Binyan Ariel selon lequel Betsalel fit uniquement l’Arche sainte. Le reste(4) fut confectionné selon ses instructions et ses conseils(5). En effet, “ la Lumière ne fut pas créée par une Parole(6) ”. Bien évidemment, cette formulation doit être expliquée, mais je ne dispose pas de ce livre.
Vous consulterez, à ce sujet, le Zohar, tome 2, page 127b, le commentaire de la Torah du Ramban sur le verset Béréchit 1, 3. Vous verrez également les Pirkeï de Rabbi Eliézer, au chapitre 3 : “ Dix Paroles apparurent dans la Pensée… L’Arche sainte et la Lumière sont conservées pour le monde futur ”. Vous consulterez aussi le commentaire que donne le Radal, en la matière.
Notes
(1) Le Rav D. N. Lesser, de Brooklyn. Voir, à son sujet, les lettres n°3578 et 4542.
(2) Parmi les Interdictions du Chabbat. Le Rav Lesser écrivait : “ Je suis venu rendre visite au Rabbi Chlita. Du vivant de son saint beau-père, le Rabbi, j’ai rapporté au Rabbi Chlita une explication sur la raison pour laquelle c’est précisément le fait d’allumer du feu qui a été distingué de tous les autres Interdits du Chabbat. Le Rabbi Chlita m’a lui-même rapporté une juste explication, mais je ne m’en souviens pas précisément. Il me semble qu’elle mettait en avant le fait qu’il s’agit uniquement d’une étincelle, fine comme la pointe d’une aiguille. Celle-ci est considérée comme sa force et la force de sa force. Lorsqu’une telle étincelle prend forme, elle n’est d’aucune utilité. Puis, par la suite, elle se rapproche de plus en plus du feu, ce qui constitue bien un fait nouveau. C’est là ce que je me souviens, mais peut-être ai-je oublié. Je vous serais très reconnaissant de bien vouloir me donner le contenu de ce que vous avez voulu dire ”.
(3) Cités dans la Dricha, chapitre 10, paragraphe 1. La laine doit être filée dans le but de tisser des Tsitsit, ce qui écarte les fils confectionnés à la machine. Voir, à ce sujet, la lettre n°1722.
(4) Les autres instruments du Sanctuaire.
(5) Mais, non par lui personnellement.
(6) Une des dix Paroles de la création. En fait, D.ieu s’en enveloppa. Or, l’Arche sainte correspond à cette lumière. Elle devait donc être faite non seulement par la parole de Betsalel, mais aussi par son action concrète.