Lettre n° 4382
Par la grâce de D.ieu,
27 Iyar 5716,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires, aux
multiples accomplissements, le Rav Nissan(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Iyar et à celle qui la précédait.
Je mentionnerai votre nom, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous ayez une bonne santé. Le médecin que vous avez consulté vous a sûrement expliqué que la tension artérielle dépend, pour une large part, de l’état d’esprit de l’homme. En conséquence, un comportement conforme à l’enseignement du Baal Chem Tov(2), à propos du verset “ tu lui viendras en aide ”, au corps(3), avec joie et enthousiasme, permet d’obtenir la récompense que constitue l’amélioration de la santé physique, au sens le plus littéral. La pratique démontre qu’il en est bien ainsi.
Comme sont merveilleuses les paroles de l’Admour Hazaken, au chapitre 49 du Tanya, page 69b, selon lesquelles “ Tu nous as choisis… fait référence au corps ”(4). Ces jours sont propices pour tout cela, puisqu’ils préparent à la réception de la Torah, lorsque, comme le soulignent nos Sages, tous les enfants d’Israël furent en bonne santé et intègres(5).
Ce qui vient d’être dit vous montre qu’il n’y a pas du tout lieu de vous excuser de m’avoir écrit, à ce sujet. Tout d’abord, un dicton ‘hassidique bien connu établit que “ les biens matériels de mon prochain sont ma spiritualité ”. De plus, le corps juif est saint, comme l’établit le Tanya, à la référence précédemment citée.
Vous ne dites rien de l’état de santé de votre épouse, la Rabbanit, à laquelle D.ieu accordera longue vie. Cela veut sûrement dire que tout va bien.
Je vous remercie pour la bonne nouvelle selon laquelle le Mikwé répond effectivement aux standards les plus élevés. Sans doute continuerez-vous à rechercher les pratiques les plus parfaites, dans ce Mikwé et dans tous les autres. De vos jours et des nôtres, s’accomplira la promesse selon laquelle “ D.ieu est le Mikwé d’Israël ” et que nous soyons, au sein de tout Israël, aspergés d’eaux pures, ainsi qu’il est dit : “ Je vous aspergerai d’eaux pures ”. Ceci sera une proche préparation pour la délivrance véritable, qui viendra tout de suite après cela.
Avec ma bénédiction, exprimée selon les termes de notre maître, mon beau-père, le Rabbi, pour recevoir la Torah avec joie et d’une manière profonde(6),
Notes
(1) Le Rav N. Telushkin, de Brooklyn. Voir, à son sujet, la lettre n°3928.
(2) Voir, à ce propos, les lettres n°3381, 3836 et 4614.
(3) Plutôt que de le briser par des jeûnes et des mortifications.
(4) L’élection d’Israël porta sur le corps et non sur l’âme, partie de D.ieu, pour laquelle celle-ci n’était nullement nécessaire.
(5) Voir, à ce sujet, les lettres n°1568, 1579 et 1620.
(6) Pendant la fête de Chavouot.
27 Iyar 5716,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires, aux
multiples accomplissements, le Rav Nissan(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Iyar et à celle qui la précédait.
Je mentionnerai votre nom, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous ayez une bonne santé. Le médecin que vous avez consulté vous a sûrement expliqué que la tension artérielle dépend, pour une large part, de l’état d’esprit de l’homme. En conséquence, un comportement conforme à l’enseignement du Baal Chem Tov(2), à propos du verset “ tu lui viendras en aide ”, au corps(3), avec joie et enthousiasme, permet d’obtenir la récompense que constitue l’amélioration de la santé physique, au sens le plus littéral. La pratique démontre qu’il en est bien ainsi.
Comme sont merveilleuses les paroles de l’Admour Hazaken, au chapitre 49 du Tanya, page 69b, selon lesquelles “ Tu nous as choisis… fait référence au corps ”(4). Ces jours sont propices pour tout cela, puisqu’ils préparent à la réception de la Torah, lorsque, comme le soulignent nos Sages, tous les enfants d’Israël furent en bonne santé et intègres(5).
Ce qui vient d’être dit vous montre qu’il n’y a pas du tout lieu de vous excuser de m’avoir écrit, à ce sujet. Tout d’abord, un dicton ‘hassidique bien connu établit que “ les biens matériels de mon prochain sont ma spiritualité ”. De plus, le corps juif est saint, comme l’établit le Tanya, à la référence précédemment citée.
Vous ne dites rien de l’état de santé de votre épouse, la Rabbanit, à laquelle D.ieu accordera longue vie. Cela veut sûrement dire que tout va bien.
Je vous remercie pour la bonne nouvelle selon laquelle le Mikwé répond effectivement aux standards les plus élevés. Sans doute continuerez-vous à rechercher les pratiques les plus parfaites, dans ce Mikwé et dans tous les autres. De vos jours et des nôtres, s’accomplira la promesse selon laquelle “ D.ieu est le Mikwé d’Israël ” et que nous soyons, au sein de tout Israël, aspergés d’eaux pures, ainsi qu’il est dit : “ Je vous aspergerai d’eaux pures ”. Ceci sera une proche préparation pour la délivrance véritable, qui viendra tout de suite après cela.
Avec ma bénédiction, exprimée selon les termes de notre maître, mon beau-père, le Rabbi, pour recevoir la Torah avec joie et d’une manière profonde(6),
Notes
(1) Le Rav N. Telushkin, de Brooklyn. Voir, à son sujet, la lettre n°3928.
(2) Voir, à ce propos, les lettres n°3381, 3836 et 4614.
(3) Plutôt que de le briser par des jeûnes et des mortifications.
(4) L’élection d’Israël porta sur le corps et non sur l’âme, partie de D.ieu, pour laquelle celle-ci n’était nullement nécessaire.
(5) Voir, à ce sujet, les lettres n°1568, 1579 et 1620.
(6) Pendant la fête de Chavouot.