Lettre n° 4369

Par la grâce de D.ieu,
23 Iyar 5716,
Brooklyn,

A mon proche parent, le grand Rav, distingué ‘Hassid qui
craint D.ieu et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Guerchon(1) et son épouse, la Rabbanit Guessya,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre de la veille du Chabbat. Vous faites allusion à l’événement de Kfar ‘Habad(2). J’ai déjà écrit à plusieurs ‘Hassidim que les propos de nos saints maîtres sont éternels et immuables. Ils ne peuvent être départis de leur sens simple. A fortiori ne peut-on considérer qu’ils s’adressent à d’autres personnes et non à celui qui ne peut les accepter.

En l’occurrence, l’enseignement de nos maîtres est très clair. C’est en cet endroit que se révélera l’Attribut de miséricorde, supérieur à celui de la bonté, qui le précède, héritage sans limite, qui s’étend d’une extrême à l’autre.

Tous ceux et toutes celles à qui D.ieu a accordé la force d’influencer les autres se doivent donc, non seulement de réconforter les habitants du Kfar, mais aussi de leur donner l’exemple, en ce domaine, conformément à leur situation.

Si vous méditez à tout cela, vous trouverez sûrement les mots qui vous permettront d’agir, dans ce monde.

Je mentionnerai, en un moment propice, le nom de tous ceux que vous citez, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que vous m’annonciez bientôt de bonnes nouvelles de tout cela.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Le Rav G. Chen, de Haïfa. Voir, à son propos, la lettre n°2978.
(2) L’attentat perpétré par des terroristes. Voir, à ce sujet, la lettre n°4281 et l’avant-propos.