Lettre n° 4360
Par la grâce de D.ieu,
21 Iyar 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre d’avant Pessa’h dont l’acheminement a été retardé :
A) Vous me demandez si vous devez, à l’avenir, continuer à étudier la Torah comme vous l’avez fait jusqu’à maintenant, c’est-à-dire en restant à la Yechiva jusqu’à midi, puis en rentrant ensuite chez vous.
Il est clair qu’il n’y a pas lieu de pratiquer de la sorte, surtout à votre âge. Certes, vous me dites que vous avez été contraint de le faire. Mais, à mon sens, dès que cette contrainte aura disparu, il faudra vous installer dans la tente de la Torah(1) pendant toute la journée.
Une telle attitude a une incidence non seulement quantitative, mais aussi qualitative. Je veux dire que, si vous savez qu’il vous faut, chaque jour, assumer une activité commerciale, vous manquerez de concentration, de constance et d’ardeur y compris pendant l’étude, comme on peut le vérifier concrètement.
Bien évidemment, si l’un des membres de votre famille n’accepte pas, pour l’heure, que vous vous consacriez à l’étude pendant toute la journée, il faudra lui parler une fois, deux fois, de nombreuses fois. Si vous le faites d’une manière agréable et paisible, vous connaîtrez la réussite et vous parviendrez à le convaincre.
B) Vous me demandez comment réparer la faute que l’on sait(2).
Il faut, en premier lieu, oublier ce qui s’est passé. En effet, un homme pense en permanence(3) et, pour chasser une pensée indésirable, il doit se concentrer sur une pensée positive, surtout celle qui véhicule la clarté de la Torah lumineuse, dont un peu de lumière repousse beaucoup d’obscurité.
Il faut respecter l’immersion rituelle selon l’institution d’Ezra(4), lire des Tehilim après la prière du matin, fixer un temps pour l’étude du luminaire de la Torah, qui en est la dimension profonde, c’est-à-dire, à notre époque, la ‘Hassidout, “ n’intégrant aucune question qui émanerait du domaine du mal, aucune dissension provenant de l’esprit d’impureté ”(5). Vous consulterez, à ce sujet, Iguéret Ha Kodech, de l’Admour Hazaken, au chapitre 26.
Vous donnerez quelques pièces à la Tsédaka, chaque matin de semaine, avant la prière. Et, vous vous efforcerez d’influencer votre prochain, en particulier, les jeunes, de les rapprocher de la Torah, de ses Mitsvot et du luminaire de la Torah(6).
Grâce à tout cela, vous mériterez l’aide de D.ieu et le succès, pour vous-même, en tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Se consacrer à l’étude.
(2) L’émission de semence en pure perte.
(3) Il ne peut s’empêcher de le faire.
(4) Après chaque rapport conjugal et, plus généralement, chaque jour.
(5) Dans laquelle la lumière de D.ieu se manifeste plus clairement.
(6) De la ‘Hassidout.
21 Iyar 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre d’avant Pessa’h dont l’acheminement a été retardé :
A) Vous me demandez si vous devez, à l’avenir, continuer à étudier la Torah comme vous l’avez fait jusqu’à maintenant, c’est-à-dire en restant à la Yechiva jusqu’à midi, puis en rentrant ensuite chez vous.
Il est clair qu’il n’y a pas lieu de pratiquer de la sorte, surtout à votre âge. Certes, vous me dites que vous avez été contraint de le faire. Mais, à mon sens, dès que cette contrainte aura disparu, il faudra vous installer dans la tente de la Torah(1) pendant toute la journée.
Une telle attitude a une incidence non seulement quantitative, mais aussi qualitative. Je veux dire que, si vous savez qu’il vous faut, chaque jour, assumer une activité commerciale, vous manquerez de concentration, de constance et d’ardeur y compris pendant l’étude, comme on peut le vérifier concrètement.
Bien évidemment, si l’un des membres de votre famille n’accepte pas, pour l’heure, que vous vous consacriez à l’étude pendant toute la journée, il faudra lui parler une fois, deux fois, de nombreuses fois. Si vous le faites d’une manière agréable et paisible, vous connaîtrez la réussite et vous parviendrez à le convaincre.
B) Vous me demandez comment réparer la faute que l’on sait(2).
Il faut, en premier lieu, oublier ce qui s’est passé. En effet, un homme pense en permanence(3) et, pour chasser une pensée indésirable, il doit se concentrer sur une pensée positive, surtout celle qui véhicule la clarté de la Torah lumineuse, dont un peu de lumière repousse beaucoup d’obscurité.
Il faut respecter l’immersion rituelle selon l’institution d’Ezra(4), lire des Tehilim après la prière du matin, fixer un temps pour l’étude du luminaire de la Torah, qui en est la dimension profonde, c’est-à-dire, à notre époque, la ‘Hassidout, “ n’intégrant aucune question qui émanerait du domaine du mal, aucune dissension provenant de l’esprit d’impureté ”(5). Vous consulterez, à ce sujet, Iguéret Ha Kodech, de l’Admour Hazaken, au chapitre 26.
Vous donnerez quelques pièces à la Tsédaka, chaque matin de semaine, avant la prière. Et, vous vous efforcerez d’influencer votre prochain, en particulier, les jeunes, de les rapprocher de la Torah, de ses Mitsvot et du luminaire de la Torah(6).
Grâce à tout cela, vous mériterez l’aide de D.ieu et le succès, pour vous-même, en tout ce qui concerne la Torah et les Mitsvot.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Se consacrer à l’étude.
(2) L’émission de semence en pure perte.
(3) Il ne peut s’empêcher de le faire.
(4) Après chaque rapport conjugal et, plus généralement, chaque jour.
(5) Dans laquelle la lumière de D.ieu se manifeste plus clairement.
(6) De la ‘Hassidout.