Lettre n° 4336

Par la grâce de D.ieu,
16 Iyar 5716,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Aryé(1) Ha Lévi,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous évoquez l’événement de Kfar ‘Habad(2). Vous avez sans doute eu connaissance de ce que j’ai écrit à plusieurs ‘Hassidim. C’est à ce propos que nos Sages disent : “ Ce qui est caché auprès de D.ieu…(3) ”.

S’agissant de l’enseignement qui en découle pour le comportement, afin de mener à bien la mission qui incombe l’homme s’engageant dans le service de D.ieu, chacun doit méditer sincèrement et tirer la conclusion de tout cela.

A mon sens, cet enseignement est le suivant. Il est nécessaire de renforcer le Kfar, en général et ses institutions, en particulier. Ce renforcement doit contribuer à les développer, à les élargir, car “ c’est là que D.ieu a ordonné la bénédiction, pour l’éternité ”. Comme l’indique notre saint maître(4), dans son Dére’h Mitsvoté’ha, page 114b, c’est en ce lieu que se révélera l’Attribut de miséricorde, plus fort que celui de la bonté, qui le précède, est un héritage sans limite, qui s’étend d’une extrême à l’autre.

Avec ma bénédiction pour que s’améliore votre état de santé et pour donner de bonnes nouvelles, avec la largesse d’esprit qui vient d’être décrite,

Notes

(1) Le Rav A. Horowitz, de Tel Aviv.
(2) L’attentat qui y a été perpétré. Voir, à ce sujet, la lettre n°4281 et l’avant-propos.
(3) Pourquoi t’interroger à ce propos ?
(4) Le Tséma’h Tsédek.