Lettre n° 4334
Par la grâce de D.ieu,
15 Iyar 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, qui n’était pas datée :
A) Vous me demandez pourquoi D.ieu a voulu qu’il en soit ainsi(2).
Nos Sages ont énoncé un grand principe : “ Pourquoi t’interroger sur ce qui est caché auprès de D.ieu ? ”. Il faut l’interpréter au sens le plus littéral, d’autant que chaque partie de la création a sa raison d’être. Rien n’est inutile, dans le monde. Chacune de ces parties reçoit donc les forces et le temps nécessaires pour mener à bien la mission qui lui est impartie. Si l’on dilapide ce temps et ces forces, y compris celle de la compréhension et de la réflexion, en les consacrant à ce qui n’appartient pas à sa mission, on n’en disposera plus, lorsque l’on devra se consacrer à ce qui appartient réellement à sa mission.
B) Vous me demandez comment comprendre ce qui s’est passé(3) et, également, l’incendie du ‘Héder, dans le Kibboutz Sdé Elyahou et des livres qui s’y trouvaient.
De façon générale, l’explication qui peut être donnée, en pareil cas, est la suivante. Nul ne peut et ne pourra dominer ce qui concerne un Juif, en particulier ce qui relève du domaine de la sainteté, si ce n’est lorsque ce Juif lui-même éprouve une faiblesse, en la matière. En pareil cas, il prépare personnellement la place pour une attaque extérieure.
Tous ceux qui se préoccupent de telles choses doivent donc observer leur propre comportement. A n’en pas douter, ils s’apercevront qu’ils ont manqué de respect à ces livres ou, plus vraisemblablement, qu’ils ne les ont pas étudiés comme il convient, alors qu’ils ont été imprimés pour cela.
Il en est de même pour telle personne, que ceux qui ont le libre arbitre n’ont sûrement pas aidée, comme il le fallait. Ou peut-être n’ont-ils pas favorisé son service de D.ieu. C’est pour cela que ceux qui n’ont pas le libre arbitre(4) ont pu dominer la situation.
Bien évidemment, ceci est uniquement l’idée générale, commune à l’ensemble de tels événements. Mais, dans chaque cas, il faut faire une recherche, dans cet endroit, sur la période qui a précédé l’événement. De la sorte, on mettra en évidence des points plus précis et plus détaillés.
C) Vous me demandez quel comportement adopter après l’incendie du ‘Héder.
En fait, tout dépend de la coutume de l’endroit et vous devez donc interroger les Rabbanim, tranchant la Hala’ha, qui se trouvent sur place ou bien à proximité. Il faut se demander s’il n’y a pas eu, dans ce ‘Héder, des danses mixtes.
D) Vous évoquez la lecture d’une prière pour le respect du prochain Chabbat, pendant Min’ha de la veille du saint Chabbat.
Ceci ne fait pas partie des coutumes des ‘Hassidim et n’apparaît pas dans le Sidour de l’Admour Hazaken.
E) Vous dites que, lorsque ceci s’est passé dans votre Kibboutz, vous appreniez la Paracha dans laquelle il est dit : “ Il brisera la maison ”.
Vous consulterez le Midrach Rabba, à la fin de cette Paracha, chapitre 17, selon lequel la dimension spirituelle de ce qui est décrit par ce verset correspond à la situation de l’exil. Or, plus profondément, il est dit, à son propos, conformément à la formulation de nos Sages(5), que “ c’est du fait de nos fautes que nous avons été exilés de notre terre ”.
La faute est l’exil de l’âme divine que chaque Juif possède et qui est une “ parcelle de Divinité véritable ”, provoquant ainsi celui de la parcelle de la Présence de D.ieu qu’il porte en lui. Il en résulte l’exil du corps, au sens concret.
Tel est donc le lien entre ces deux éléments, la Paracha et l’événement. Il est nécessaire de faire un ajout à la pratique de la Torah et des Mitsvot, en particulier au respect du saint Chabbat, qui est défini comme “ un Chabbat pour D.ieu ”.
Que D.ieu nous préserve donc d’un affaiblissement, en la matière. Ce serait une forme d’exil, comme l’explique cette Paracha. Car, le point central de l’exil est l’incendie du Temple, ce qui souligne la gravité du jeûne du cinquième mois(6). Et, il en est malheureusement de même pour le petit Sanctuaire que constitue un lieu de prière.
Puisse D.ieu faire que vous intensifiez votre étude de la Torah, votre pratique des Mitsvot et, en particulier, votre étude de l’enseignement profond de la Torah, insufflant l’enthousiasme au service de D.ieu et révélant le “ feu de la sainteté ”. Ce dernier écarte celui de “ l’autre côté ”, dans la dimension spirituelle et il le rend ainsi matériellement impossible. Et, vous influencerez également votre entourage, en ce sens.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Le Rav I. Weil, de Sdé Elyahou.
(2) Que soit perpétré l’attentat de Kfar ‘Habad. Voir, à ce propos, la lettre n°3281 et l’avant-propos.
(3) A Kfar ‘Habad.
(4) En l’occurrence les terroristes.
(5) Dans le Sidour.
(6) Celui du 9 Av.
15 Iyar 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu,
le Rav Its’hak(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre, qui n’était pas datée :
A) Vous me demandez pourquoi D.ieu a voulu qu’il en soit ainsi(2).
Nos Sages ont énoncé un grand principe : “ Pourquoi t’interroger sur ce qui est caché auprès de D.ieu ? ”. Il faut l’interpréter au sens le plus littéral, d’autant que chaque partie de la création a sa raison d’être. Rien n’est inutile, dans le monde. Chacune de ces parties reçoit donc les forces et le temps nécessaires pour mener à bien la mission qui lui est impartie. Si l’on dilapide ce temps et ces forces, y compris celle de la compréhension et de la réflexion, en les consacrant à ce qui n’appartient pas à sa mission, on n’en disposera plus, lorsque l’on devra se consacrer à ce qui appartient réellement à sa mission.
B) Vous me demandez comment comprendre ce qui s’est passé(3) et, également, l’incendie du ‘Héder, dans le Kibboutz Sdé Elyahou et des livres qui s’y trouvaient.
De façon générale, l’explication qui peut être donnée, en pareil cas, est la suivante. Nul ne peut et ne pourra dominer ce qui concerne un Juif, en particulier ce qui relève du domaine de la sainteté, si ce n’est lorsque ce Juif lui-même éprouve une faiblesse, en la matière. En pareil cas, il prépare personnellement la place pour une attaque extérieure.
Tous ceux qui se préoccupent de telles choses doivent donc observer leur propre comportement. A n’en pas douter, ils s’apercevront qu’ils ont manqué de respect à ces livres ou, plus vraisemblablement, qu’ils ne les ont pas étudiés comme il convient, alors qu’ils ont été imprimés pour cela.
Il en est de même pour telle personne, que ceux qui ont le libre arbitre n’ont sûrement pas aidée, comme il le fallait. Ou peut-être n’ont-ils pas favorisé son service de D.ieu. C’est pour cela que ceux qui n’ont pas le libre arbitre(4) ont pu dominer la situation.
Bien évidemment, ceci est uniquement l’idée générale, commune à l’ensemble de tels événements. Mais, dans chaque cas, il faut faire une recherche, dans cet endroit, sur la période qui a précédé l’événement. De la sorte, on mettra en évidence des points plus précis et plus détaillés.
C) Vous me demandez quel comportement adopter après l’incendie du ‘Héder.
En fait, tout dépend de la coutume de l’endroit et vous devez donc interroger les Rabbanim, tranchant la Hala’ha, qui se trouvent sur place ou bien à proximité. Il faut se demander s’il n’y a pas eu, dans ce ‘Héder, des danses mixtes.
D) Vous évoquez la lecture d’une prière pour le respect du prochain Chabbat, pendant Min’ha de la veille du saint Chabbat.
Ceci ne fait pas partie des coutumes des ‘Hassidim et n’apparaît pas dans le Sidour de l’Admour Hazaken.
E) Vous dites que, lorsque ceci s’est passé dans votre Kibboutz, vous appreniez la Paracha dans laquelle il est dit : “ Il brisera la maison ”.
Vous consulterez le Midrach Rabba, à la fin de cette Paracha, chapitre 17, selon lequel la dimension spirituelle de ce qui est décrit par ce verset correspond à la situation de l’exil. Or, plus profondément, il est dit, à son propos, conformément à la formulation de nos Sages(5), que “ c’est du fait de nos fautes que nous avons été exilés de notre terre ”.
La faute est l’exil de l’âme divine que chaque Juif possède et qui est une “ parcelle de Divinité véritable ”, provoquant ainsi celui de la parcelle de la Présence de D.ieu qu’il porte en lui. Il en résulte l’exil du corps, au sens concret.
Tel est donc le lien entre ces deux éléments, la Paracha et l’événement. Il est nécessaire de faire un ajout à la pratique de la Torah et des Mitsvot, en particulier au respect du saint Chabbat, qui est défini comme “ un Chabbat pour D.ieu ”.
Que D.ieu nous préserve donc d’un affaiblissement, en la matière. Ce serait une forme d’exil, comme l’explique cette Paracha. Car, le point central de l’exil est l’incendie du Temple, ce qui souligne la gravité du jeûne du cinquième mois(6). Et, il en est malheureusement de même pour le petit Sanctuaire que constitue un lieu de prière.
Puisse D.ieu faire que vous intensifiez votre étude de la Torah, votre pratique des Mitsvot et, en particulier, votre étude de l’enseignement profond de la Torah, insufflant l’enthousiasme au service de D.ieu et révélant le “ feu de la sainteté ”. Ce dernier écarte celui de “ l’autre côté ”, dans la dimension spirituelle et il le rend ainsi matériellement impossible. Et, vous influencerez également votre entourage, en ce sens.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
Notes
(1) Le Rav I. Weil, de Sdé Elyahou.
(2) Que soit perpétré l’attentat de Kfar ‘Habad. Voir, à ce propos, la lettre n°3281 et l’avant-propos.
(3) A Kfar ‘Habad.
(4) En l’occurrence les terroristes.
(5) Dans le Sidour.
(6) Celui du 9 Av.