Lettre n° 4332

Par la grâce de D.ieu,
15 Iyar 5716,
Brooklyn,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Avraham ‘Hano’h(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 5 Iyar. Et, vous-même, entre temps, avez sûrement reçu les notes pour le contenu du Bitaon(2) de Lag Baomer.

Vous évoquez les différents avis sur la manière dont le Rabbi Rachab s’asseyait, quand il prononçait un discours ‘hassidique(3). La manière la plus simple est de citer tous ces avis, dans une note.

Vous me demandez s’il faut éditer, dans le Bitaon, des clichés du plan de la construction(4).

Je ne le pense pas, tant qu’il n’y aura pas une rubrique réservée aux clichés et aux photographies. Car, si ce n’est pas le cas, le Bitaon deviendra un instrument de collecte, ce qui n’est pas son but, en tout cas pas dans la situation actuelle. Il n’en est pas de même pour la lettre à la Yechiva de Lod. On y trouve aussi des paroles d’encouragement et il n’y a donc pas lieu de l’écarter(5). Néanmoins, vous demanderez conseil, à ce sujet et vous vous concerterez pour déterminer s’il est préférable de faire paraître cette lettre maintenant ou bien à une date plus rapprochée de la collecte.

Je suis surpris que vous ne me disiez rien de ce que vous faites pour obtenir les livres que des auteurs publient, de temps à autre, en plus de ceux qui me sont envoyés par mon proche parent, le Rav Slonim(6), qui sont édités par le Mossad Ha Rav Kook. Qu’en est-il, en particulier, des livres de monsieur Friedberg, qui vous citiez dans une précédente lettre(7) ?

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

N. B. : Pour une certaine raison, l’envoi de la présente a été retardé et, entre temps, j’ai reçu vos lettres des 12 et 21 Iyar, de même que le paquet de causeries traduites(8), que le temps ne me permet pas de relire maintenant.

Il est différentes coutumes, quant à la manière de demander une bénédiction. On cite, à ce propos, le nom de la mère(9), ou bien celui du père. On trouve une longue explication, à ce sujet, dans les responsa Chem Mi Chimeon, Ora’h ‘Haïm, chapitre 22. En fait, à la différence de ce qui est dit dans la lettre du 21 Iyar, il faut citer les deux, dans la mesure où cela est possible, ou bien uniquement le nom de la mère, comme cela est écrit dans le Sidour(10). A ce sujet, vous consulterez également le Zohar, tome 1, page 84a et le Pneï Yochoua, à la fin de la Parchat Beaalote’ha.

Il est effectivement bon de publier les télégrammes adressés à Kfar ‘Habad(11), dans le prochain Bitaon.

Notes

(1) Le Rav A. H. Glitsenstein, de Lod. Voir, à son sujet, la lettre n°3879.
(2) Le Bitaon ‘Habad, organe des jeunes de l’association ‘Habad en Terre Sainte.
(3) Tournait-il son visage vers le nord ou vers le sud ?
(4) Vraisemblablement du nouveau bâtiment de la Yechiva, à Kfar ‘Habad.
(5) De la publication.
(6) Voir la lettre n°3920.
(7) Voir la lettre n°4188.
(8) Du Yiddich à l’Hébreu.
(9) Voir, à ce sujet, la lettre n°3420.
(10) De l’Admour Hazaken.
(11) Il s’agit de la lettre n°4303.