Lettre n° 4331
Par la grâce de D.ieu,
14 Iyar 5716,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Raphaël Na’hman(1) Ha Cohen,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre de la veille du Chabbat, qui faisait suite à un silence particulièrement long. Il est sûrement inutile de vous rappeler que vous devez, vous aussi, vous servir de vos forces pour réconforter les ‘Hassidim et, en particulier, les plus jeunes, surtout ceux qui résident à Kfar ‘Habad(2). Il faut leur souligner que, là où s’est révélé l’Attribut…(3), intervient ensuite celui de la miséricorde, plus intense que celui de la bonté, qui le précède, est un héritage sans limite, allant d’une extrémité à l’autre, comme je l’ai écrit à plusieurs ‘Hassidim.
L’explication, d’après la ‘Hassidout et, encore plus, d’après ce qui accompagne la ‘Hassidout, est, en l’occurrence, la suivante. La prise de conscience de tout cela et l’intégration d’un enseignement délivré par nos saints maîtres doit avoir une implication concrète, c’est-à-dire une action convenable qui, dans la mesure du possible, développera le Kfar et les institutions qui s’y trouvent, quantitativement et qualitativement. Ceci renforcera la diffusion des sources(4), jusqu’à ce que celles-ci parviennent à l’extérieur.
J’ai lu, avec plaisir, dans votre lettre, que vous investissez vos capacités dans ce domaine(5), en particulier au moyen de réunions ‘hassidiques. Il serait bon de trouver une occasion de le faire à Kfar ‘Habad, avec les élèves qui s’y trouvent. C’est là le besoin du moment et une réalisation qui est d’actualité.
Vous évoquez, dans votre lettre, l’enseignement de l’Admour Hazaken, figurant au début du Torah Or, selon lequel on obtient, grâce à la Tsédaka “ un cerveau et un cœur mille fois plus affinés ”. J’ai écrit à quelqu’un(6) que le précieux langage de l’Admour Hazaken est précis, en chaque mot, en chaque lettre. En l’occurrence, il parle de finesse, c’est-à-dire d’une plus grande capacité de perception. Il ne dit pas, en revanche, que l’on s’emplit de connaissances et de sentiments(7).
On peut en conclure que celui qui donne de la Tsédaka, même s’il connaît effectivement une réussite considérable, n’en doit pas moins faire un effort pour comprendre. Pour autant, les fruits de cet effort sont multipliés par mille, très précisément(8), comme le soulignent les notes du Tséma’h Tsédek, imprimées dans le Likouteï Torah sur trois Parachyot, à la même référence.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav R. N. Kahn, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, la lettre n°3909.
(2) A la suite de l’attentat perpétré en cet endroit. Voir, à ce sujet, la lettre n°4281 et l’avant-propos.
(3) De sévérité.
(4) De la ‘Hassidout.
(5) Pour réconforter les autres.
(6) Voir la lettre n°4126.
(7) Par le simple fait de donner de la Tsédaka.
(8) Et, ce chiffre n’est donc pas une exagération.
14 Iyar 5716,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Raphaël Na’hman(1) Ha Cohen,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre de la veille du Chabbat, qui faisait suite à un silence particulièrement long. Il est sûrement inutile de vous rappeler que vous devez, vous aussi, vous servir de vos forces pour réconforter les ‘Hassidim et, en particulier, les plus jeunes, surtout ceux qui résident à Kfar ‘Habad(2). Il faut leur souligner que, là où s’est révélé l’Attribut…(3), intervient ensuite celui de la miséricorde, plus intense que celui de la bonté, qui le précède, est un héritage sans limite, allant d’une extrémité à l’autre, comme je l’ai écrit à plusieurs ‘Hassidim.
L’explication, d’après la ‘Hassidout et, encore plus, d’après ce qui accompagne la ‘Hassidout, est, en l’occurrence, la suivante. La prise de conscience de tout cela et l’intégration d’un enseignement délivré par nos saints maîtres doit avoir une implication concrète, c’est-à-dire une action convenable qui, dans la mesure du possible, développera le Kfar et les institutions qui s’y trouvent, quantitativement et qualitativement. Ceci renforcera la diffusion des sources(4), jusqu’à ce que celles-ci parviennent à l’extérieur.
J’ai lu, avec plaisir, dans votre lettre, que vous investissez vos capacités dans ce domaine(5), en particulier au moyen de réunions ‘hassidiques. Il serait bon de trouver une occasion de le faire à Kfar ‘Habad, avec les élèves qui s’y trouvent. C’est là le besoin du moment et une réalisation qui est d’actualité.
Vous évoquez, dans votre lettre, l’enseignement de l’Admour Hazaken, figurant au début du Torah Or, selon lequel on obtient, grâce à la Tsédaka “ un cerveau et un cœur mille fois plus affinés ”. J’ai écrit à quelqu’un(6) que le précieux langage de l’Admour Hazaken est précis, en chaque mot, en chaque lettre. En l’occurrence, il parle de finesse, c’est-à-dire d’une plus grande capacité de perception. Il ne dit pas, en revanche, que l’on s’emplit de connaissances et de sentiments(7).
On peut en conclure que celui qui donne de la Tsédaka, même s’il connaît effectivement une réussite considérable, n’en doit pas moins faire un effort pour comprendre. Pour autant, les fruits de cet effort sont multipliés par mille, très précisément(8), comme le soulignent les notes du Tséma’h Tsédek, imprimées dans le Likouteï Torah sur trois Parachyot, à la même référence.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,
M. Schneerson,
Notes
(1) Le Rav R. N. Kahn, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, la lettre n°3909.
(2) A la suite de l’attentat perpétré en cet endroit. Voir, à ce sujet, la lettre n°4281 et l’avant-propos.
(3) De sévérité.
(4) De la ‘Hassidout.
(5) Pour réconforter les autres.
(6) Voir la lettre n°4126.
(7) Par le simple fait de donner de la Tsédaka.
(8) Et, ce chiffre n’est donc pas une exagération.