Lettre n° 4316

Par la grâce de D.ieu,
9 Iyar 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre, dans laquelle vous me dites que la Providence divine vous a fait rencontrer un érudit de la Torah. Celui-ci a mis en éveil vos sentiments juifs qui, comme le disent nos Sages, de sainte mémoire, sont toujours en alerte pour le Saint béni soit-Il, Sa Torah et Ses Mitsvot.

Néanmoins, il est bien clair que ce sentiment passager n’est pas suffisant. Il faut le prolonger durant les jours suivants et dans l’existence quotidienne. En effet, il est nécessaire, chaque jour, d’agir, d’accomplir ce qui est bon, afin que les journées ne soient pas dépourvues et nues.

Car, c’est bien en cela que l’homme est supérieur à l’animal, lequel ne fait que boire et manger. Cet homme est élu d’entre toutes les créatures. Il possède une âme intellectuelle et une âme divine, qui doit illuminer son entourage. Combien plus doit-il le faire par “ la bougie (qui) est une Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”. Si on le veut vraiment, rien ne résiste à la volonté et l’on connaît la réussite.

Dans l’attente de bonnes nouvelles de tout cela,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,