Lettre n° 4299
Par la grâce de D.ieu,
6 Iyar 5716,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Douber(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat. J’y ai pris connaissance, avec plaisir, du nom que vous avez choisi pour votre fils(2), qui aura une longue vie. Il se trouve que nous avons eu la même idée, mais, comme je le soulignais dans ma précédente lettre, il n’est pas d’usage de donner des instructions, en la matière(3). Je vous réitère donc ma bénédiction pour que vous le conduisez, avec votre épouse, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, avec largesse d’esprit.
Vous évoquez le problème des amygdales. De façon générale, ceux qui attrapent froid, de temps à autre, parce qu’ils en souffrent, ne sont touchés qu’en automne et en hiver, mais non en été. Il n’y a donc pas lieu de répondre à cette question(4) maintenant. Vous consulterez encore une fois votre médecin(5). S’il est du même avis que moi, vous reposerez cette question dans quelques mois. Entre temps, chacun et chacune d’entre vous et vous tous ensemble, aurez un été en bonne santé.
Vous me décrivez la distribution de Matsa Chemoura et j’en suis satisfait. Vous concluez en disant que tous les débuts sont difficiles, ou, en tout état de cause, présentent quelques difficultés. Or, que sont ces difficultés, puisque vous n’attendez pas de rétribution, en retour ? De plus, le Tour et le Choul’han Arou’h, dans les notes du Ramah, commencent par : “ Il ne faut pas avoir honte face à ceux qui se moquent ”. En outre, les opposants, à notre époque, diminuent de plus en plus, par leur nombre comme par leur importance.
Sans doute ne vous contenterez-vous pas des cours que vous me décrivez. Vous en ajouterez d’autres, comme vous le dites, à la fin de votre lettre. Vous en donnerez, en particulier, aux jeunes et vous leur parlerez du contexte de la ‘Hassidout, ce qui est parfois d’un grand effet.
De même, il faut prévoir un programme adapté afin de se servir de Lag Baomer qui est, cette année, un jour pendant lequel les élèves ne vont pas à l’école(6).
Que D.ieu fasse que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela et également des activités de votre épouse.
Vous me demandez où donner un cours de ‘Hassidout. Vous connaissez la causerie(7) de mon beau-père, le Rabbi, selon laquelle il faut choisir un endroit où il y a beaucoup de monde ou beaucoup de passage, comme c’est le cas pour un commerce(8). Sans doute, ceux qui n’ont qu’une importance marginale(9) ne chercheront-ils pas à intervenir et à imposer leur autorité. S’ils le font, vous pourrez toujours transférer ce cours chez vous. Mais, cette menace sera sûrement suffisante pour empêcher leur intervention. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav D. B. Lewin, de Sunderland, en Angleterre. Voir, à son sujet, les lettres n°4170 et 4590.
(2) Yossef Its’hak, du nom du précédent Rabbi, bien que le grand-père du destinataire de cette lettre s’appelait Yossef El’hanan Shagalov. Celui-ci avait été emprisonné, en Russie, en 5697-1937 et l’on ne retrouva pas sa trace. Mais, à l’époque de la rédaction de cette lettre, on ne savait pas encore s’il était vivant ou non.
(3) Il n’appartient pas au Rabbi de se substituer aux parents pour choisir un nom à l’enfant qui vient de naître.
(4) Faut-il opérer cet enfant maintenant ou non ?
(5) Pour lui demander si l’on peut surseoir à cette question.
(6) Un dimanche.
(7) Voir la lettre n°3148.
(8) Qui doit également être bien situé pour attirer la clientèle. Voir, à ce sujet, les lettres n°4110, 4449 et 4487.
(9) Et tentent de s’opposer à ces cours.
6 Iyar 5716,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Douber(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de la veille du Chabbat. J’y ai pris connaissance, avec plaisir, du nom que vous avez choisi pour votre fils(2), qui aura une longue vie. Il se trouve que nous avons eu la même idée, mais, comme je le soulignais dans ma précédente lettre, il n’est pas d’usage de donner des instructions, en la matière(3). Je vous réitère donc ma bénédiction pour que vous le conduisez, avec votre épouse, à la Torah, au dais nuptial et aux bonnes actions, avec largesse d’esprit.
Vous évoquez le problème des amygdales. De façon générale, ceux qui attrapent froid, de temps à autre, parce qu’ils en souffrent, ne sont touchés qu’en automne et en hiver, mais non en été. Il n’y a donc pas lieu de répondre à cette question(4) maintenant. Vous consulterez encore une fois votre médecin(5). S’il est du même avis que moi, vous reposerez cette question dans quelques mois. Entre temps, chacun et chacune d’entre vous et vous tous ensemble, aurez un été en bonne santé.
Vous me décrivez la distribution de Matsa Chemoura et j’en suis satisfait. Vous concluez en disant que tous les débuts sont difficiles, ou, en tout état de cause, présentent quelques difficultés. Or, que sont ces difficultés, puisque vous n’attendez pas de rétribution, en retour ? De plus, le Tour et le Choul’han Arou’h, dans les notes du Ramah, commencent par : “ Il ne faut pas avoir honte face à ceux qui se moquent ”. En outre, les opposants, à notre époque, diminuent de plus en plus, par leur nombre comme par leur importance.
Sans doute ne vous contenterez-vous pas des cours que vous me décrivez. Vous en ajouterez d’autres, comme vous le dites, à la fin de votre lettre. Vous en donnerez, en particulier, aux jeunes et vous leur parlerez du contexte de la ‘Hassidout, ce qui est parfois d’un grand effet.
De même, il faut prévoir un programme adapté afin de se servir de Lag Baomer qui est, cette année, un jour pendant lequel les élèves ne vont pas à l’école(6).
Que D.ieu fasse que vous me donniez de bonnes nouvelles de tout cela et également des activités de votre épouse.
Vous me demandez où donner un cours de ‘Hassidout. Vous connaissez la causerie(7) de mon beau-père, le Rabbi, selon laquelle il faut choisir un endroit où il y a beaucoup de monde ou beaucoup de passage, comme c’est le cas pour un commerce(8). Sans doute, ceux qui n’ont qu’une importance marginale(9) ne chercheront-ils pas à intervenir et à imposer leur autorité. S’ils le font, vous pourrez toujours transférer ce cours chez vous. Mais, cette menace sera sûrement suffisante pour empêcher leur intervention. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Le Rav D. B. Lewin, de Sunderland, en Angleterre. Voir, à son sujet, les lettres n°4170 et 4590.
(2) Yossef Its’hak, du nom du précédent Rabbi, bien que le grand-père du destinataire de cette lettre s’appelait Yossef El’hanan Shagalov. Celui-ci avait été emprisonné, en Russie, en 5697-1937 et l’on ne retrouva pas sa trace. Mais, à l’époque de la rédaction de cette lettre, on ne savait pas encore s’il était vivant ou non.
(3) Il n’appartient pas au Rabbi de se substituer aux parents pour choisir un nom à l’enfant qui vient de naître.
(4) Faut-il opérer cet enfant maintenant ou non ?
(5) Pour lui demander si l’on peut surseoir à cette question.
(6) Un dimanche.
(7) Voir la lettre n°3148.
(8) Qui doit également être bien situé pour attirer la clientèle. Voir, à ce sujet, les lettres n°4110, 4449 et 4487.
(9) Et tentent de s’opposer à ces cours.