Lettre n° 4297
Par la grâce de D.ieu,
5 Iyar 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du second jour de Roch ‘Hodech Iyar, avec la demande de bénédiction qui y était jointe(1). Je suis convaincu que le fondateur du Kfar, qui le dirige, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, invoque la miséricorde de D.ieu, que cette miséricorde garde et protège le village, de même que chacun et chacune de ceux qui l’habitent.
Il en sera ainsi, encore plus fortement, à l’avenir, conformément à l’expression de l’Admour Hazaken, reproduite dans mon télégramme(2) : “ L’Attribut de miséricorde est plus puissant que celui du bien. Il est un héritage sans limite, s’étendant d’une extrême à l’autre ”. Vous consulterez, à ce propos, le Dére’h Mitsvoté’ha, à la page 114b.
Malheureusement, le manque de proximité des cœurs, bien plus la discorde empêchent de révéler cette bénédiction et cette réussite ici-bas, comme je l’ai déjà écrit plusieurs fois.
Vous avez sûrement reçu ma lettre, qui faisait réponse à vos précédents courriers. Ceci est également lié à ce qui vient d’être dit. Bien évidemment, je ne cherche pas à justifier l’autre côté(3). Je ne connais pas les détails de la dispute et il est à peu près certain qu’il y a, à l’origine de celle-ci, de prétendus honneurs et d’autres éléments insignifiants ou, en tout état de cause, qui ne sont pas suffisamment importants pour justifier que l’on perde la révélation de D.ieu, comme l’explique l’Admour Hazaken, au chapitre 32 de son saint Tanya, ainsi qu’il est dit : “ Bénis-nous, notre Père, tous comme un ”. Vous consulterez ce texte.
Ce qui est dit dans le Séfer Ha Mitsvot du Tséma’h Tsédek, à la Mitsva de l’amour du prochain, est expliqué dans le discours “ Enrôlez, d’entre vous, des hommes ”, en des termes effroyables. Dans de telles disputes, il est certain que, jusqu’à un certain point, les deux parties sont fautives, même si l’une peut l’être plus que l’autre. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Tout dépend donc de votre volonté, car vous disposez des forces nécessaires. Le désir, qui est la dimension profonde de cette volonté, existe également. En effet, il est affirmé que chaque Juif désire s’attacher à D.ieu, sincèrement et pleinement, de tout son cœur, comme le dit le Tanya, au chapitre 41, que vous consulterez. Mais, la force du mal de Midyan(4) s’oppose à cela, comme le montrent ces discours ‘hassidiques.
Il dépend donc de vous que se révèle la bénédiction et la réussite, ici-bas. Vous me donnerez de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours, d’un bien visible et tangible.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) A propos de l’attentat de Kfar ‘Habad. Voir, à ce sujet, la lettre n°4281.
(2) Il s’agit de la lettre n°4281.
(3) Celui du mal, à l’origine de cet attentat.
(4) A l’origine de la dispute
5 Iyar 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du second jour de Roch ‘Hodech Iyar, avec la demande de bénédiction qui y était jointe(1). Je suis convaincu que le fondateur du Kfar, qui le dirige, mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, invoque la miséricorde de D.ieu, que cette miséricorde garde et protège le village, de même que chacun et chacune de ceux qui l’habitent.
Il en sera ainsi, encore plus fortement, à l’avenir, conformément à l’expression de l’Admour Hazaken, reproduite dans mon télégramme(2) : “ L’Attribut de miséricorde est plus puissant que celui du bien. Il est un héritage sans limite, s’étendant d’une extrême à l’autre ”. Vous consulterez, à ce propos, le Dére’h Mitsvoté’ha, à la page 114b.
Malheureusement, le manque de proximité des cœurs, bien plus la discorde empêchent de révéler cette bénédiction et cette réussite ici-bas, comme je l’ai déjà écrit plusieurs fois.
Vous avez sûrement reçu ma lettre, qui faisait réponse à vos précédents courriers. Ceci est également lié à ce qui vient d’être dit. Bien évidemment, je ne cherche pas à justifier l’autre côté(3). Je ne connais pas les détails de la dispute et il est à peu près certain qu’il y a, à l’origine de celle-ci, de prétendus honneurs et d’autres éléments insignifiants ou, en tout état de cause, qui ne sont pas suffisamment importants pour justifier que l’on perde la révélation de D.ieu, comme l’explique l’Admour Hazaken, au chapitre 32 de son saint Tanya, ainsi qu’il est dit : “ Bénis-nous, notre Père, tous comme un ”. Vous consulterez ce texte.
Ce qui est dit dans le Séfer Ha Mitsvot du Tséma’h Tsédek, à la Mitsva de l’amour du prochain, est expliqué dans le discours “ Enrôlez, d’entre vous, des hommes ”, en des termes effroyables. Dans de telles disputes, il est certain que, jusqu’à un certain point, les deux parties sont fautives, même si l’une peut l’être plus que l’autre. Vous devez comprendre ce que je veux dire.
Tout dépend donc de votre volonté, car vous disposez des forces nécessaires. Le désir, qui est la dimension profonde de cette volonté, existe également. En effet, il est affirmé que chaque Juif désire s’attacher à D.ieu, sincèrement et pleinement, de tout son cœur, comme le dit le Tanya, au chapitre 41, que vous consulterez. Mais, la force du mal de Midyan(4) s’oppose à cela, comme le montrent ces discours ‘hassidiques.
Il dépend donc de vous que se révèle la bénédiction et la réussite, ici-bas. Vous me donnerez de bonnes nouvelles, toujours et tous les jours, d’un bien visible et tangible.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) A propos de l’attentat de Kfar ‘Habad. Voir, à ce sujet, la lettre n°4281.
(2) Il s’agit de la lettre n°4281.
(3) Celui du mal, à l’origine de cet attentat.
(4) A l’origine de la dispute