Lettre n° 4296
Par la grâce de D.ieu,
5 Iyar 5716,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav David(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de ce dimanche et j’y ai pris connaissance, avec plaisir, des cours qui sont donnés dans votre synagogue.
Je me permets de formuler la remarque suivante. De tout temps et en tout lieu, il a été nécessaire de connaître et donc d’apprendre les lois d’application courante, comme l’explique longuement l’Admour Hazaken, auteur du Choul’han Arou’h et du Tanya, dans ses lois de l’étude de la Torah. Combien plus est-ce le cas à notre époque et dans ce pays. Une synagogue doit donc être également une maison d’étude. On doit y apprendre la Torah, non seulement “ pour son nom ”(2), mais aussi pour savoir “ l’action que l’on peut faire et celle que l’on ne peut pas faire ”.
Je suis donc surpris qu’une telle étude n’existe pas, dans votre synagogue. Il serait bon et important de l’instaurer, au moins à l’avenir. Le temps d’étude est relativement limité et, à mon sens, comme je l’ai écrit à plusieurs ‘Hassidim, il faut d’abord apprendre quelques chapitres de l’abrégé du Choul’han Arou’h. Je ne veux pas dire qu’il faut l’étudier systématiquement. En fait, on en apprendra, une fois ou deux, les chapitres traitant de toutes les situations courantes, au quotidien.
Je précise bien qu’il s’agit de l’abrégé du Choul’han Arou’h, car ces lois y sont énoncées brièvement. Lorsque, parfois, une précision est nécessaire, l’enseignant la donnera oralement. Ainsi, vous mettrez le temps dont vous disposez à profit pour l’action concrète, ainsi qu’il est dit : “ pour craindre D.ieu… car c’est la finalité de l’homme ”. L’étude doit donc suggérer la crainte de D.ieu, permettre de connaître les Mitsvot, car “ grande est l’étude, qui conduit à l’action ”.
Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles, à ce sujet, en plus de tous les autres domaines à propos desquels vous m’écrivez.
Je vous adresse ma bénédiction afin de redoubler d’ardeur dans votre mission sacrée, à la synagogue, de renforcer le Judaïsme, en général et, en particulier, de diffuser les sources(3), jusqu’à ce qu’elles parviennent à l’extérieur. Vous le ferez en bonne santé.
Notes
(1) Le Rav D. Winchester, de Chicago. Voir, à son sujet, la lettre n°4364.
(2) Sans chercher à déterminer la Hala’ha.
(3) De la ‘Hassidout.
5 Iyar 5716,
Brooklyn,
Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav David(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai bien reçu votre lettre de ce dimanche et j’y ai pris connaissance, avec plaisir, des cours qui sont donnés dans votre synagogue.
Je me permets de formuler la remarque suivante. De tout temps et en tout lieu, il a été nécessaire de connaître et donc d’apprendre les lois d’application courante, comme l’explique longuement l’Admour Hazaken, auteur du Choul’han Arou’h et du Tanya, dans ses lois de l’étude de la Torah. Combien plus est-ce le cas à notre époque et dans ce pays. Une synagogue doit donc être également une maison d’étude. On doit y apprendre la Torah, non seulement “ pour son nom ”(2), mais aussi pour savoir “ l’action que l’on peut faire et celle que l’on ne peut pas faire ”.
Je suis donc surpris qu’une telle étude n’existe pas, dans votre synagogue. Il serait bon et important de l’instaurer, au moins à l’avenir. Le temps d’étude est relativement limité et, à mon sens, comme je l’ai écrit à plusieurs ‘Hassidim, il faut d’abord apprendre quelques chapitres de l’abrégé du Choul’han Arou’h. Je ne veux pas dire qu’il faut l’étudier systématiquement. En fait, on en apprendra, une fois ou deux, les chapitres traitant de toutes les situations courantes, au quotidien.
Je précise bien qu’il s’agit de l’abrégé du Choul’han Arou’h, car ces lois y sont énoncées brièvement. Lorsque, parfois, une précision est nécessaire, l’enseignant la donnera oralement. Ainsi, vous mettrez le temps dont vous disposez à profit pour l’action concrète, ainsi qu’il est dit : “ pour craindre D.ieu… car c’est la finalité de l’homme ”. L’étude doit donc suggérer la crainte de D.ieu, permettre de connaître les Mitsvot, car “ grande est l’étude, qui conduit à l’action ”.
Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles, à ce sujet, en plus de tous les autres domaines à propos desquels vous m’écrivez.
Je vous adresse ma bénédiction afin de redoubler d’ardeur dans votre mission sacrée, à la synagogue, de renforcer le Judaïsme, en général et, en particulier, de diffuser les sources(3), jusqu’à ce qu’elles parviennent à l’extérieur. Vous le ferez en bonne santé.
Notes
(1) Le Rav D. Winchester, de Chicago. Voir, à son sujet, la lettre n°4364.
(2) Sans chercher à déterminer la Hala’ha.
(3) De la ‘Hassidout.