Lettre n° 4295

Par la grâce de D.ieu,
5 Iyar 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre d’il y a quelques temps, dont l’acheminement a été retardé. Vous me dites que l’on a coutume, dans votre famille, de s’en tenir à l’enseignement de nos Sages selon lequel “ on se marie à dix huit ans ”. Vous avez déjà atteint cet âge et l’on vous propose des partis, mais vous ne savez pas si vous devez vous y intéresser, car vous souhaitez étudier tranquillement la Torah, pendant quelques temps encore.

A mon avis, il serait bon de vous intéresser à ces propositions. D’après les conditions en vigueur dans la ville sainte de Jérusalem, vous pourrez encore étudier, pendant quelques temps, après votre mariage. Vous savez à quel point nos Sages accordent de l’importance à l’étude de la Torah dans la pureté. Vous craignez que le mariage ne vous dérange, dans votre étude. En fait, tout dépend de vous. Si vous le souhaitez réellement, vous connaîtrez la réussite dans l’étude de la partie révélée de la Torah et de la ‘Hassidout, aussi bien avant qu’après le mariage.

D.ieu permettra que vous trouviez un parti convenable, à la fois matériellement et spirituellement, de sorte que vous soyez aidé à transformer positivement ce qui se trouve face à vous.

Il est sûrement inutile de vous souligner la nécessité impérative d’étudier, chaque jour, l’enseignement profond de la Torah lequel, à notre époque, a été révélé par la ‘Hassidout. Ceci s’ajoute aux trois études bien connues, portant sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya.

Bien plus, vous vous trouvez dans la ville sainte de Jérusalem, celle de la perfection de la crainte, que l’on ressent uniquement en méditant à la grandeur de D.ieu. Pour cela, il faut étudier la ‘Hassidout, comme on peut le vérifier concrètement.

Que D.ieu vous accorde le succès de donner de bonnes nouvelles de tout cela, de même que de l’influence que vous exercez sur vos amis, afin de les rapprocher de la Torah et de son luminaire, l’enseignement de la ‘Hassidout, ses usages et ses pratiques.

Avec ma bénédiction,