Lettre n° 4284

Par la grâce de D.ieu,
4 Iyar 5716,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav ‘Haïm Zoussya(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre, dont vous avez commencé la rédaction le 3 Adar et qui faisait suite à un long silence. Je suis surpris de constater que vous omettez certains points, peut-être parce que d’autres personnes s’en occupent. Vous savez ce que j’ai demandé aux ‘Hassidim. Ceux-ci doivent non seulement m’écrire ce qu’ils savent, mais également inviter les autres responsables à en faire de même, chacun dans son domaine.

Vous évoquez la nécessité de multiplier le nombre des élèves de la Yechiva Tom’heï Temimim et, plus généralement, des écoles ‘Habad. Cela est encore plus important que ce que l’on imagine. Et, j’ai déjà écrit, plusieurs fois, qu’il faut profiter car, très bientôt, on recherchera les élèves avec des bougies et l’on se disputera pour les obtenir ! On perd donc actuellement des centaines d’élèves dans les écoles ‘Habad, uniquement par négligence, par manque d’attention pour ce qui est le plus évident, le plus apparent, le plus souligné.

Vous faites référence à l’association des élèves des Yechivot. J’ai déjà répondu à cette question et puisse D.ieu faire que mes propos soient suivis d’effet. Bien que vous n’en parliez pas, j’espère que vous avez fait une photographie de la réunion du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h(2), que vous avez rédigé les interventions ou, tout au moins, que vous le ferez maintenant. Vous pourrez donc diffuser tout cela, de la manière qui convient, lorsque j’en verrai le texte et que vous formulerez des propositions, à ce sujet. Peut-être serait-il bon d’éditer une brochure ou bien un Bitaon(3) ou un Kovets(4), ici.

Le retard considérable pris par la construction du Mikwé(5) est effroyable et douloureux. Je ne sais pas ce que l’on peut faire d’autre, à ce propos.

Vous évoquez votre travail personnel. Vous devez vous consacrer totalement à la diffusion(6). Pour autant, vous devez également encourager tous ceux qui peuvent agir dans d’autres domaines. Un encouragement digne de ce nom doit être immédiatement suivi par un questionnement : qu’a-t-on effectivement accompli ? Et, l’on pose cette question à nouveau, le lendemain, puis, encore une fois, le surlendemain. Ainsi, au final, on obtient gain de cause.

La demande de bénédiction figurant dans votre lettre sera lue, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Puisse D.ieu faire que vous me donniez de bonnes nouvelles.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Le Rav H. Z. Wilimovski, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, les lettres n°3880 et 4500.
(2) Le premier jour de ‘Hol Ha Moed Pessa’h, à Kfar ‘Habad. Les représentants des différents groupement du Merkaz Leïnyaneï ‘Hinou’h, en Erets Israël, recherchèrent les moyens de diffuser les sources de la ‘Hassidout à l’extérieur. Voir, à ce sujet, le Bitaon ‘Habad, numéro 12, page 45.
(3) Le Bitaon ‘Habad, organe des jeunes de l’association ‘Habad en Terre Sainte.
(4) Le Kovets Loubavitch, organe des jeunes de l’association ‘Habad aux Etats Unis.
(5) A Kfar ‘Habad. Voir, à ce sujet, les lettres n°3498, 4271, 4318, 4508*, 4651 et 4734.
(6) Des livres parus aux éditions Kehot. Voir, à ce sujet, la lettre n°3880.