Lettre n° 4282
Par la grâce de D.ieu,
4 Iyar 5716,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
se consacre aux activités communautaires,
le Rav Ye’hyel Mi’hel Yehouda Leïb(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai lu, avec plaisir, votre lettre relative à la distribution de la Matsa Chemoura, mais je suis un peu surpris que celle-ci n’ait pas porté sur une plus grande quantité. Certes, dans la dimension profonde, celle-ci importe peu, surtout quand il s’agit de Pessa’h, car l’attribut du bien…(2). De fait, l’interdiction du ‘Hamets porte même sur la quantité la plus intime et l’on peut en déduire la valeur d’une infime quantité de bien. Pour autant, il convient, au Séder, d’en prendre un Kazaït(3), surtout si celui qui reçoit cette Matsa n’a pas conscience de l’importance du qualitatif, lequel est indépendant du quantitatif.
Vous me dites que les Yechivot sont actuellement en vacances et que, de ce fait, les cours de ‘Hassidout ont moins de participants. J’en suis surpris, car, c’est en cette période que l’on est le plus libre. Ces cours devraient donc être multipliés, au même endroit ou bien là où tous se rendent(4), en les mettant en contact avec les personnes qui conviennent(5).
En ces jours, une infime quantité est très importante(6). Et, il en est ainsi, matériellement, précisément parce que c’est aussi le cas, dans la dimension spirituelle. Tout cela est donc fondamental et il faut se servir des jours de Pessa’h pour se consacrer à l’étude qui raffermit la foi. Cela peut sembler moins primordial maintenant(7), mais, de temps à autre, d’autres fêtes surviennent et ce qui vient d’être dit s’y applique également, avant même le prochain Pessa’h.
Sans doute faites-vous des préparatifs pleins d’empressement pour le jour de Lag Baomer, qui approche, afin d’en profiter, dans la plus large part. Je demanderai aux ‘Hassidim de participer aux dépenses nécessaires pour cela, jusqu’à un certain montant.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela.
Sans doute poursuivez-vous et intensifiez-vous vos actions, dans le cadre des femmes et jeunes filles ‘Habad.
Notes
(1) Le Rav Y. M. Y. L. Zalmanov, de Bneï Brak. Voir, à son sujet, les lettres n°3931, 4483 et 4573.
(2) Est plus puissant que celui du malheur.
(3) Une trentaine de grammes.
(4) Quand ils rentrent chez eux.
(5) Les ‘Hassidim, se trouvant sur place, capables de donner des cours.
(6) Comme le ‘Hamets en fait la preuve, selon ce qui a été expliqué auparavant.
(7) Puisque la fête de Pessa’h est passée.
4 Iyar 5716,
Brooklyn,
Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu et
se consacre aux activités communautaires,
le Rav Ye’hyel Mi’hel Yehouda Leïb(1),
Je vous salue et vous bénis,
J’ai lu, avec plaisir, votre lettre relative à la distribution de la Matsa Chemoura, mais je suis un peu surpris que celle-ci n’ait pas porté sur une plus grande quantité. Certes, dans la dimension profonde, celle-ci importe peu, surtout quand il s’agit de Pessa’h, car l’attribut du bien…(2). De fait, l’interdiction du ‘Hamets porte même sur la quantité la plus intime et l’on peut en déduire la valeur d’une infime quantité de bien. Pour autant, il convient, au Séder, d’en prendre un Kazaït(3), surtout si celui qui reçoit cette Matsa n’a pas conscience de l’importance du qualitatif, lequel est indépendant du quantitatif.
Vous me dites que les Yechivot sont actuellement en vacances et que, de ce fait, les cours de ‘Hassidout ont moins de participants. J’en suis surpris, car, c’est en cette période que l’on est le plus libre. Ces cours devraient donc être multipliés, au même endroit ou bien là où tous se rendent(4), en les mettant en contact avec les personnes qui conviennent(5).
En ces jours, une infime quantité est très importante(6). Et, il en est ainsi, matériellement, précisément parce que c’est aussi le cas, dans la dimension spirituelle. Tout cela est donc fondamental et il faut se servir des jours de Pessa’h pour se consacrer à l’étude qui raffermit la foi. Cela peut sembler moins primordial maintenant(7), mais, de temps à autre, d’autres fêtes surviennent et ce qui vient d’être dit s’y applique également, avant même le prochain Pessa’h.
Sans doute faites-vous des préparatifs pleins d’empressement pour le jour de Lag Baomer, qui approche, afin d’en profiter, dans la plus large part. Je demanderai aux ‘Hassidim de participer aux dépenses nécessaires pour cela, jusqu’à un certain montant.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela.
Sans doute poursuivez-vous et intensifiez-vous vos actions, dans le cadre des femmes et jeunes filles ‘Habad.
Notes
(1) Le Rav Y. M. Y. L. Zalmanov, de Bneï Brak. Voir, à son sujet, les lettres n°3931, 4483 et 4573.
(2) Est plus puissant que celui du malheur.
(3) Une trentaine de grammes.
(4) Quand ils rentrent chez eux.
(5) Les ‘Hassidim, se trouvant sur place, capables de donner des cours.
(6) Comme le ‘Hamets en fait la preuve, selon ce qui a été expliqué auparavant.
(7) Puisque la fête de Pessa’h est passée.