Lettre n° 4257

Par la grâce de D.ieu,
27 Nissan 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu, avec plaisir, votre lettre de la fin du mois d’Adar, dans laquelle vous me décrivez brièvement ce qui vous a conduit à prendre part à la création d’une synagogue ‘Habad dans votre ville. Celle-ci est également devenue une maison d’étude, grâce aux cours réguliers qui y sont dispensés.

Vous connaissez l’explication que donnent nos Sages, au traité Bera’hot 8a, du verset : “ D.ieu aime les portes de Tsion ”(1) et vous pouvez en déduire le grand mérite, un mérite public, de tous ceux qui agissent en ce sens. Notre Père, Qui se trouve dans les cieux et Qui donne la Torah, exauce les prières et, à n’en pas douter, Il les récompensera, en tous leurs besoins, de même qu’en ceux des membres de leur famille.

Vous trouverez les mots qui conviennent pour expliquer cela aux membres de votre famille et, en particulier, à votre épouse, à laquelle D.ieu accordera longue vie. Nos Sages disent que “ une épouse est comparable à son propre corps ”. Elle reçoit donc une part de cette activité et il ne fait pas de doute que ceci contribuera à améliorer son état de santé. Ainsi, plus elle vous encouragera et vous invitera à poursuivre vos activités, d’une importance capitale, en la matière et meilleurs seront sa santé et son moral. Il est sans doute inutile d’en dire plus.

J’ai bon espoir que vous avez également distribué de la Matsa Chemoura aux membres de la synagogue, comme les ‘Hassidim en ont pris l’habitude, ces dernières années. Et, cet usage se répand de plus en plus. Cette Matsa est “ l’aliment de la foi ” et “ l’aliment de la guérison ”. Elle raffermira donc la foi, qui est à la base de toutes les Mitsvot. En effet, “ ‘Habakouk vint et les(2) exprima en un principe, ainsi qu’il est dit : le Juste vit par sa foi ”. Ceci renforcera, en outre, la santé du corps et de l’esprit, puisqu’il s’agit d’un aliment de guérison.

Vous saluerez vos amis, assumant avec vous cette mission sacrée. Je vous adresse ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela et, en particulier, de l’état de santé de votre épouse.

Notes

(1) Ils font remarquer que Chaar, la porte, est de la même étymologie que Chiyour, l’étude.
(2) Les Mitsvot.