Lettre n° 4251

Par la grâce de D.ieu,
24 Nissan 5716,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Yaakov(1),

Je vous salue et vous bénis,

Un point concernant la loi de la Mezouza est parvenu jusqu’à moi(2). S’il y a contradiction entre la place du gond et l’usage courant, notre saint maître, et certains disent même l’Admour Hazaken, a donné une instruction à ce propos, conformément à une tradition reçue par les ‘Hassidim âgés.

J’ai entendu, ici, différentes formulations de cette tradition. Je vous serais donc reconnaissant de bien vouloir me faire savoir si vous en avez connaissance et, le cas échéant, sous quelle forme(3). Plus votre réponse sera détaillée et mieux cela sera.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Le Rav Y. Landa, de Bneï Brak. Voir, à son sujet, la lettre n°1238.
(2) Voir, à ce propos, les lettres n°4227 et 4237.
(3) La réponse du Rav Landa fut la suivante : “ Par un effet de la bonté de D.ieu, j’ai eu le mérite, lorsque je me trouvais près du Saint des Saints, notre maître, dont le mérite nous protégera, d’être appelé chaque fois qu’il fixait une Mezouza, afin que je l’accompagne et qu’il m’indique ce qu’il convient de faire. Il m’a confié le principe suivant, au nom du Rabbi Maharach. En revanche, il n’a jamais évoqué une tradition de l’Admour Hazaken. En dehors de la première porte devant porter une Mezouza, on doit prendre en compte uniquement la place du gond. Pour cette première porte, en revanche, on la met à droite, même si elle s’ouvre vers l’extérieur. Il m’a raconté également que, dans sa maison, avant que l’on ne construise un étage, il y avait une pièce, dans laquelle, par la suite, il accordait des entrevues aux ‘Hassidim. Toutes ses portes s’ouvraient vers l’extérieur et le Rabbi Maharach y plaça lui-même des Mezouzot, à toutes les portes, en fonction de la place du gond. Cela veut dire qu’aucune porte n’entrait dans la pièce et le Rabbi demanda à son père : “ Par où entrera-t-on ? ”. Le Rabbi Maharach, son père, lui répondit : “ Peu m’importe. Que l’on saute par la fenêtre ! ”. (On verra également ce que dit, à ce propos, le Rav Zalman Chimeon Dvorkin, dans le Kovets Razach, à la page 57).