Lettre n° 4233
Par la grâce de D.ieu,
17 Nissan 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav ‘Haïm(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 8 Nissan, dans laquelle vous me décrivez votre mission sacrée, au sein du Talmud Torah public, dans le quartier ou vous résidez. Vous me dites que les cours se multiplient, quantitativement et qualitativement.
Puisse D.ieu faire que vous ne vous contentiez pas de ce qui a été accompli jusqu’à maintenant, que vous redoubliez d’ardeur, selon vos possibilités. Vous multiplierez ainsi, de nombreuses fois, la réussite que D.ieu vous accorde. Car, disent nos Sages, “ lorsqu’un homme se sanctifie quelque peu ici-bas…(2) ”.
Heureux est le sort que la divine Providence vous a confié, celui d’enseigner la Torah aux enfants d’Israël ! Sans doute faites-vous précéder tout cela des clés extérieures, ainsi qu’il est dit : “ Le début de la sagesse est la crainte de D.ieu ”. Vous prononcez donc des paroles d’encouragement devant ceux qui reçoivent vos leçons et les cours dans lesquels vous enseignez les lois qu’il est nécessaire de savoir, au quotidien(3).
Bien souvent, ceux qui étudient profondément le Talmud, les Décisionnaires et les premiers Sages ont une connaissance imparfaite de ces lois usuelles. Or, disent nos Sages, “ une faute commise par inadvertance du fait d’un manque de connaissance…(4) ”. Bien évidemment, il ne faut nullement en éprouver de la gêne(5), ce qu’à D.ieu ne plaise.
Plusieurs Grands de notre peuple avaient une étude fixée de ces lois usuelles, concrètement applicables. On en fait mention dans la Loi Ecrite, puis, encore une fois, dans la Loi Orale, ainsi qu’il est dit : “ tu craindras D.ieu… car c’est toute la finalité de l’homme ”. Nos Sages précisent que “ l’action est essentielle, et non la théorie ”. Il est inutile d’en dire plus, tant cela est évident et ma remarque avait seulement pour but d’infirmer l’avis de ceux qui se trompent et s’égarent. Ceci est particulièrement vrai en notre Terre Sainte, dans laquelle s’applique, en outre, plusieurs lois spécifiques à ce pays.
Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
(Le Rabbi Chlita n’a pas signé cette lettre du fait de la sainteté de la fête et je le fais donc à sa place.
Le secrétaire),
N. B. : Vous connaissez sûrement les trois études concernant chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Elles portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Vous les adopterez, au moins à l’avenir.
Notes
(1) Le Rav H. Zorotski, de ‘Hadéra.
(2) D.ieu le sanctifie considérablement là-haut
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°3892.
(4) Est considérée comme si elle avait été délibérément accomplie.
(5) Du fait d’enseigner des lois aussi simples.
17 Nissan 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav ‘Haïm(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 8 Nissan, dans laquelle vous me décrivez votre mission sacrée, au sein du Talmud Torah public, dans le quartier ou vous résidez. Vous me dites que les cours se multiplient, quantitativement et qualitativement.
Puisse D.ieu faire que vous ne vous contentiez pas de ce qui a été accompli jusqu’à maintenant, que vous redoubliez d’ardeur, selon vos possibilités. Vous multiplierez ainsi, de nombreuses fois, la réussite que D.ieu vous accorde. Car, disent nos Sages, “ lorsqu’un homme se sanctifie quelque peu ici-bas…(2) ”.
Heureux est le sort que la divine Providence vous a confié, celui d’enseigner la Torah aux enfants d’Israël ! Sans doute faites-vous précéder tout cela des clés extérieures, ainsi qu’il est dit : “ Le début de la sagesse est la crainte de D.ieu ”. Vous prononcez donc des paroles d’encouragement devant ceux qui reçoivent vos leçons et les cours dans lesquels vous enseignez les lois qu’il est nécessaire de savoir, au quotidien(3).
Bien souvent, ceux qui étudient profondément le Talmud, les Décisionnaires et les premiers Sages ont une connaissance imparfaite de ces lois usuelles. Or, disent nos Sages, “ une faute commise par inadvertance du fait d’un manque de connaissance…(4) ”. Bien évidemment, il ne faut nullement en éprouver de la gêne(5), ce qu’à D.ieu ne plaise.
Plusieurs Grands de notre peuple avaient une étude fixée de ces lois usuelles, concrètement applicables. On en fait mention dans la Loi Ecrite, puis, encore une fois, dans la Loi Orale, ainsi qu’il est dit : “ tu craindras D.ieu… car c’est toute la finalité de l’homme ”. Nos Sages précisent que “ l’action est essentielle, et non la théorie ”. Il est inutile d’en dire plus, tant cela est évident et ma remarque avait seulement pour but d’infirmer l’avis de ceux qui se trompent et s’égarent. Ceci est particulièrement vrai en notre Terre Sainte, dans laquelle s’applique, en outre, plusieurs lois spécifiques à ce pays.
Avec ma bénédiction afin de donner de bonnes nouvelles de tout cela,
(Le Rabbi Chlita n’a pas signé cette lettre du fait de la sainteté de la fête et je le fais donc à sa place.
Le secrétaire),
N. B. : Vous connaissez sûrement les trois études concernant chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Elles portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Vous les adopterez, au moins à l’avenir.
Notes
(1) Le Rav H. Zorotski, de ‘Hadéra.
(2) D.ieu le sanctifie considérablement là-haut
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°3892.
(4) Est considérée comme si elle avait été délibérément accomplie.
(5) Du fait d’enseigner des lois aussi simples.