Lettre n° 4229

Par la grâce de D.ieu,
Veille de la fête des Matsot 5716,
Brooklyn, New York,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu, est issu d’une illustre
famille, le Rav Yossef Yoël, qui est appelé professeur Rivlin,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai reçu, en son temps, votre lettre, m’annonçant que l’on s’apprête à éditer les manuscrits de votre illustre grand-père, le grand Rav, ‘Hassid de renom et disciple de l’Admour Hazaken(1). Il n’est pas de mots pour dire à quel point cela est important, surtout à notre époque, alors que la lumière et l’obscurité se révèlent conjointement. Le moment est donc propice pour renouveler ce qui concerne les valeurs sacrées de la Tradition d’Israël.

Puis, j’ai reçu des épreuves imprimées et j’ai pu observer la lumière, une Torah de lumière, bienfaisante et douce. Le mérite du public dépend de ceux qui le lui confèrent, en s’efforçant de publier(2) de tels ouvrages.

Vous publiez ces écrits pour tous et j’ai donc bon espoir que vous ferez preuve de largesse envers votre propre personne, en les étudiant, en les consultant et en conduisant votre entourage à en faire de même. Grande est l’étude de notre Torah, Torah de vie, qui conduit à l’action. Or, le bien et le sacré n’ont pas de limites. Plus l’étude est intense et plus l’action est importante.

Je vous adresse ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse, pour donner de bonnes nouvelles. Vous voudrez bien transmettre également mes salutations et ma bénédiction, à l’occasion de la fête, à votre beau-père, auquel D.ieu accordera longue vie. Je vous en remercie.

Vous savez sûrement que je dispose d’une bibliothèque. Je vous saurai gré de bien vouloir lui adresser tout ce que vous publiez.

Notes

(1) Il s’agit du Ohaleï Yossef. Voir, à ce sujet, la lettre n°3834.
(2) Textuellement, selon la formulation hébraïque, “ de les faire sortir à la lumière ”.