Lettre n° 4221
Par la grâce de D.ieu,
10 Nissan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Adar.
A) A propos de la caisse qui contenait un Séfer Torah(1), on a l’habitude, en général, dans de telles situations, de l’emballer de manière solide, ce qui rend la Hala’ha beaucoup moins sévère, lors du transport.
Pour ce qui vous concerne, il y avait bien là deux emballages successifs et même sûrement plus de deux contenants. Il est permis de l’expédier(2), de cette façon et donc également de le transporter. Il n’y a donc pas de doute à avoir.
Néanmoins, pour aller au-delà de la loi, il serait bon que vous offriez, de votre propre argent, un manteau ou une ceinture pour le Séfer Torah. De même, vous jeûnerez un lundi, un jeudi et un lundi, mais seulement pendant la première moitié de la journée et vous donnerez les prix de ces jeûnes à la Tsédaka.
B) S’agissant de la bouteille de vin du mariage(3), tout ce que vous dites n’est qu’un doute. En outre, la règle selon laquelle “ le fleuve passe entre les deux ” n’a pas été appliquée(4), en l’occurrence. Enfin, l’interdiction est uniquement émise par les Sages(5).
Néanmoins, pour mieux accomplir la Mitsva, comme je le disais plus haut, vous donnerez à la Tsédaka la valeur de soixante treize repas. Bien évidemment, vous ne le ferez pas en une seule fois. Vous pourrez étaler vos dons jusqu’au prochain Roch Hachana.
Les noms des proches que vous citez seront mentionnés, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Bien entendu, le vôtre le sera également.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et en saluant vos parents,
Notes
(1) Le destinataire de cette lettre, ne sachant pas ce qu’elle contenait, la jeta dans une voiture, faisant ainsi tomber le Séfer Torah.
(2) Un Séfer Torah.
(3) Dont on ne sait si elle a été touchée par des non-Juifs.
(4) Selon le traité Avoda Zara 6b. En l’occurrence, le destinataire de cette lettre n’a pas bu lui-même ce vin. Il l’a distribué aux invités du mariage.
(5) La Torah interdisant uniquement le vin des idolâtres.
10 Nissan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 28 Adar.
A) A propos de la caisse qui contenait un Séfer Torah(1), on a l’habitude, en général, dans de telles situations, de l’emballer de manière solide, ce qui rend la Hala’ha beaucoup moins sévère, lors du transport.
Pour ce qui vous concerne, il y avait bien là deux emballages successifs et même sûrement plus de deux contenants. Il est permis de l’expédier(2), de cette façon et donc également de le transporter. Il n’y a donc pas de doute à avoir.
Néanmoins, pour aller au-delà de la loi, il serait bon que vous offriez, de votre propre argent, un manteau ou une ceinture pour le Séfer Torah. De même, vous jeûnerez un lundi, un jeudi et un lundi, mais seulement pendant la première moitié de la journée et vous donnerez les prix de ces jeûnes à la Tsédaka.
B) S’agissant de la bouteille de vin du mariage(3), tout ce que vous dites n’est qu’un doute. En outre, la règle selon laquelle “ le fleuve passe entre les deux ” n’a pas été appliquée(4), en l’occurrence. Enfin, l’interdiction est uniquement émise par les Sages(5).
Néanmoins, pour mieux accomplir la Mitsva, comme je le disais plus haut, vous donnerez à la Tsédaka la valeur de soixante treize repas. Bien évidemment, vous ne le ferez pas en une seule fois. Vous pourrez étaler vos dons jusqu’au prochain Roch Hachana.
Les noms des proches que vous citez seront mentionnés, en un moment propice, près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Bien entendu, le vôtre le sera également.
Avec ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et en saluant vos parents,
Notes
(1) Le destinataire de cette lettre, ne sachant pas ce qu’elle contenait, la jeta dans une voiture, faisant ainsi tomber le Séfer Torah.
(2) Un Séfer Torah.
(3) Dont on ne sait si elle a été touchée par des non-Juifs.
(4) Selon le traité Avoda Zara 6b. En l’occurrence, le destinataire de cette lettre n’a pas bu lui-même ce vin. Il l’a distribué aux invités du mariage.
(5) La Torah interdisant uniquement le vin des idolâtres.