Lettre n° 4202

Par la grâce de D.ieu,
6 Nissan 5716,

A monsieur Elyahou(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du 11/3, dans laquelle vous me parlez de votre service militaire et vous sollicitez ma bénédiction.

Que le Créateur du monde, Qui le dirige, vous accorde Sa bénédiction, en toutes vos préoccupations personnelles et publiques, c’est-à-dire dans la manière dont vous influencez votre entourage. Car, chez un Juif, ces deux dimensions sont liées.

En effet, chacun de nous, au sein de tout le peuple juif, a besoin de recevoir la bénédiction et la réussite de D.ieu, dans sa vie quotidienne. Combien plus est-ce le cas pour ceux qui se trouvent dans l’armée. Pour les obtenir dans la plus large mesure, celui qui les demande doit adopter un comportement en rapport avec sa démarche, c’est-à-dire venir en aide aux autres, chaque fois que cela est possible, sans attendre de récompense ou de rétribution. D.ieu agit “ mesure pour mesure ”(2) et Il adoptera donc la même attitude envers l’homme qui sollicite la bénédiction.

En conséquence, vous devez vous servir de l’influence que vous exercez sur vos amis, leur faire savoir ce qu’explique notre Torah, Torah de vie, les rapprocher de la pratique de ses Mitsvot, desquelles il est dit : “ On vivra par elles ”. Et, vous ne vous contenterez pas de leur parler une fois ou deux. Vous le ferez jusqu’à ce que vos propos soient suivis d’effet et introduisent une modification concrète. Vous connaissez sûrement le dicton selon lequel les paroles émanant du cœur pénètrent dans le cœur. Et, rien ne résiste à la volonté.

Bien plus, nous nous approchons de la fête des Matsot, temps de notre liberté de l’exil d’Egypte, à l’époque. Or, cette libération est liée à celle de l’âme et, selon les termes du verset : “ Lorsque tu feras sortir ce peuple d’Egypte, vous servirez D.ieu sur cette montagne ”, le mont Sinaï sur lequel la Torah fut donnée.

Or, il en est de même à notre époque. La délivrance et la liberté véritable dépendent de la ferme résolution d’étudier la Torah et de pratiquer les Mitsvot. Car, rien ne résiste à la volonté.

Je vous saurais gré de transmettre mes salutations et mes vœux, à l’occasion de la fête, à vos amis et à votre entourage. Que chacun d’entre eux et tous ensemble célèbrent la fête de Pessa’h, qui approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien et pour la bénédiction, d’une manière cachère et joyeuse.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) E. Ederhy, de Tsahal.
(2) De la manière dont on se comporte envers Lui.