Lettre n° 4200
Par la grâce de D.ieu,
6 Nissan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce mardi, dans laquelle vous me dites que vous avez proposé un parti à telle personne et que l’union était déjà conclue, lorsque quelqu’un est intervenu pour semer le doute quant au passé de la jeune fille, bien qu’à l’heure actuelle, elle affirme vouloir épouser un homme respectant la Torah et les Mitsvot et qu’elle mettra elle-même en pratique la loi de Moché et d’Israël(1).
Ainsi, le présent est positif, alors que le passé n’est que douteux. Selon le Choul’han Arou’h, on peut réellement se demander si un tel témoignage est fiable. Et, bien plus, on sait que la Techouva est efficace.
A mon avis, il ne faut donc pas se préoccuper de tout cela. D.ieu couronnera votre intervention de succès. Elle sera positive et interviendra dans un bon moment.
Je suis très surpris(2) de ne pas avoir eu, pendant tout ce temps, des nouvelles de vos actions, dans votre entourage, pour renforcer le Judaïsme, en général et diffuser les sources(3), en particulier. Il est dit, à propos de chacun de nous, que “ le salut provient des nombreux conseillers ”. Vous connaissez également le récit de nos Sages selon lequel “ Rav Achi réunissait… ”.
Je veux présumer qu’un émissaire s’acquitte de la mission qui lui est confiée. Or, chaque Juif est l’émissaire de D.ieu, chargé de bâtir pour Lui une demeure ici-bas, par “ la bougie (qui) est la Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, par le luminaire de la Torah, qui en est l’enseignement profond.
Il est donc indispensable de se préoccuper de l’autre. Car c’est uniquement en donnant de la Tsédaka que l’on reçoit de D.ieu le succès, en ses propres efforts. Ainsi, disent nos Sages, “ Rabbi Eliézer donnait une pièce à un pauvre et priait ensuite ”, récitant, en particulier, les douze bénédictions intermédiaires(4) dont la première demande le discernement(5).
En tout état de cause, la Hala’ha précise que, chaque fois qu’une vérification est possible, il faut la faire et ne pas se contenter d’une présomption(6), comme l’établit le début du Yoré Déa.
La fête de Pessa’h approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien. Vous la célébrerez, avec les membres de votre famille, de manière cachère et joyeuse. Et, vous vous efforcerez de réunir les quatre fils, de leur raconter la sortie de l’Egypte, des barrières, des entraves et de la rendre brillante pour eux. Car, la Torah s’adresse à tous à la fois.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Les Mitsvot spécifiquement confiées aux femmes.
(2) Cette seconde partie de la lettre fut envoyée à plusieurs personnes.
(3) De la ‘Hassidout.
(4) De la Amida.
(5) Textuellement, les trois forces de l’intellect, ‘Ho’hma, Bina et Daat.
(6) En l’occurrence, celle affirmant que l’émissaire s’acquitte effectivement de la mission qui lui est confiée.
6 Nissan 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre de ce mardi, dans laquelle vous me dites que vous avez proposé un parti à telle personne et que l’union était déjà conclue, lorsque quelqu’un est intervenu pour semer le doute quant au passé de la jeune fille, bien qu’à l’heure actuelle, elle affirme vouloir épouser un homme respectant la Torah et les Mitsvot et qu’elle mettra elle-même en pratique la loi de Moché et d’Israël(1).
Ainsi, le présent est positif, alors que le passé n’est que douteux. Selon le Choul’han Arou’h, on peut réellement se demander si un tel témoignage est fiable. Et, bien plus, on sait que la Techouva est efficace.
A mon avis, il ne faut donc pas se préoccuper de tout cela. D.ieu couronnera votre intervention de succès. Elle sera positive et interviendra dans un bon moment.
Je suis très surpris(2) de ne pas avoir eu, pendant tout ce temps, des nouvelles de vos actions, dans votre entourage, pour renforcer le Judaïsme, en général et diffuser les sources(3), en particulier. Il est dit, à propos de chacun de nous, que “ le salut provient des nombreux conseillers ”. Vous connaissez également le récit de nos Sages selon lequel “ Rav Achi réunissait… ”.
Je veux présumer qu’un émissaire s’acquitte de la mission qui lui est confiée. Or, chaque Juif est l’émissaire de D.ieu, chargé de bâtir pour Lui une demeure ici-bas, par “ la bougie (qui) est la Mitsva et la Torah (qui) est une lumière ”, par le luminaire de la Torah, qui en est l’enseignement profond.
Il est donc indispensable de se préoccuper de l’autre. Car c’est uniquement en donnant de la Tsédaka que l’on reçoit de D.ieu le succès, en ses propres efforts. Ainsi, disent nos Sages, “ Rabbi Eliézer donnait une pièce à un pauvre et priait ensuite ”, récitant, en particulier, les douze bénédictions intermédiaires(4) dont la première demande le discernement(5).
En tout état de cause, la Hala’ha précise que, chaque fois qu’une vérification est possible, il faut la faire et ne pas se contenter d’une présomption(6), comme l’établit le début du Yoré Déa.
La fête de Pessa’h approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien. Vous la célébrerez, avec les membres de votre famille, de manière cachère et joyeuse. Et, vous vous efforcerez de réunir les quatre fils, de leur raconter la sortie de l’Egypte, des barrières, des entraves et de la rendre brillante pour eux. Car, la Torah s’adresse à tous à la fois.
Avec ma bénédiction,
Notes
(1) Les Mitsvot spécifiquement confiées aux femmes.
(2) Cette seconde partie de la lettre fut envoyée à plusieurs personnes.
(3) De la ‘Hassidout.
(4) De la Amida.
(5) Textuellement, les trois forces de l’intellect, ‘Ho’hma, Bina et Daat.
(6) En l’occurrence, celle affirmant que l’émissaire s’acquitte effectivement de la mission qui lui est confiée.