Lettre n° 4193
Par la grâce de D.ieu,
1er Nissan 5716,
Brooklyn,
A madame Mery(1),
Je vous bénis et vous salue,
J’ai été content de recevoir votre lettre du 3/9, qui faisait suite à une interruption. Vous évoquez les moyens financiers de votre fonds, destiné à attribuer, chaque année, une bourse à un élève méritant(2).
Il est clair que l’on peut toujours effectuer une telle attribution. Mais, il est tout aussi évident qu’il ne s’agit pas uniquement d’une bourse, mais bien de la prise en charge des besoins. Il n’est donc pas possible de fixer un montant à l’avance. Tout dépend de la personne qui fait le don et des moyens qu’elle y consacre, du budget annuel et du nombre des bénéficiaires.
Si vous choisissez l’une des formules qui viennent d’être définies, je pense que l’on pourra l’attribuer au réseau scolaire de ‘Habad en notre Terre Sainte ou bien au Maroc.
Je ne vous ai pas écrit tout cela, car une distribution de prix n’est pas très fréquente, chez les Juifs. Nous n’avons rien contre une telle manière de procéder, mais nous ne la pratiquons pas. L’une des raisons essentielles à cela est sans doute la nécessité de pénétrer de sainteté les études en Yechiva. Une telle procédure n’a donc pas été introduite, afin de ne pas suggérer aux élèves une motivation financière ou, plus généralement, matérielle.
Pour autant, ces dernières années, plusieurs Yechivot, en particulier en Terre Sainte, récompensent effectivement les élèves. En revanche, ils ne le font généralement pas avec de l’argent, mais plutôt avec des livres.
Vous ne dites rien de vos problèmes de santé et je veux croire que ceux-ci étaient uniquement passagers, que vous vous sentez maintenant beaucoup mieux et que vous pourrez passer la fête de Pessa’h de la manière qui convient.
Je vous souhaite de donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit, en particulier de votre état de santé.
Notes
(1) Madame M. Wilenski, de Cincinnati. Voir, à son sujet, la lettre n°4081.
(2) Voir la lettre n°4081.
1er Nissan 5716,
Brooklyn,
A madame Mery(1),
Je vous bénis et vous salue,
J’ai été content de recevoir votre lettre du 3/9, qui faisait suite à une interruption. Vous évoquez les moyens financiers de votre fonds, destiné à attribuer, chaque année, une bourse à un élève méritant(2).
Il est clair que l’on peut toujours effectuer une telle attribution. Mais, il est tout aussi évident qu’il ne s’agit pas uniquement d’une bourse, mais bien de la prise en charge des besoins. Il n’est donc pas possible de fixer un montant à l’avance. Tout dépend de la personne qui fait le don et des moyens qu’elle y consacre, du budget annuel et du nombre des bénéficiaires.
Si vous choisissez l’une des formules qui viennent d’être définies, je pense que l’on pourra l’attribuer au réseau scolaire de ‘Habad en notre Terre Sainte ou bien au Maroc.
Je ne vous ai pas écrit tout cela, car une distribution de prix n’est pas très fréquente, chez les Juifs. Nous n’avons rien contre une telle manière de procéder, mais nous ne la pratiquons pas. L’une des raisons essentielles à cela est sans doute la nécessité de pénétrer de sainteté les études en Yechiva. Une telle procédure n’a donc pas été introduite, afin de ne pas suggérer aux élèves une motivation financière ou, plus généralement, matérielle.
Pour autant, ces dernières années, plusieurs Yechivot, en particulier en Terre Sainte, récompensent effectivement les élèves. En revanche, ils ne le font généralement pas avec de l’argent, mais plutôt avec des livres.
Vous ne dites rien de vos problèmes de santé et je veux croire que ceux-ci étaient uniquement passagers, que vous vous sentez maintenant beaucoup mieux et que vous pourrez passer la fête de Pessa’h de la manière qui convient.
Je vous souhaite de donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit, en particulier de votre état de santé.
Notes
(1) Madame M. Wilenski, de Cincinnati. Voir, à son sujet, la lettre n°4081.
(2) Voir la lettre n°4081.