Lettre n° 4192

Par la grâce de D.ieu,
1er Nissan 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Comme vous le savez, lorsque survient une dispute, il est impossible que celui qui est dans son bon droit, ne soit pas, malgré tout, un peu fautif. Bien plus, en l’occurrence, la polémique importe peu, de même que la désignation avec le doigt du coupable, dans tel domaine et du coupable, dans tel autre. Il s’agit ici de développer une institution et de faire un effort sincère pour obtenir ce résultat.

Tant que cette institution ne prendra pas l’ampleur qui convient, tous les membres de la direction en seront responsables. Or, il est dit que, si un Juste accède à la Techouva de la manière qui sied, la délivrance sera immédiate, comme l’explique le Tikouneï Zohar, cité par la ‘Hassidout. Combien plus une amélioration de la situation de tous ceux qui prennent part à cette réalisation commune provoquera-t-elle la délivrance de ce projet commun. Il n’est pas nécessaire d’en dire plus, puisque la pratique concrète et la logique attestent qu’il en est bien ainsi.

Sans doute distribuerez-vous de la Matsa Chemoura, en plus de celle que vous vendez, conformément à la causerie prononcée, à ce sujet, il y a quelques années. Puisse D.ieu faire que l’on reçoive cet aliment de la guérison et de la foi, dans vos quatre coudées, pour toute l’année.

Pessa’h approche, pour nous et pour tout Israël, pour le bien et pour la bénédiction. Vous le célébrerez, avec les membres de votre famille, d’une manière cachère et joyeuse.

Avec ma bénédiction,