Lettre n° 4179

Par la grâce de D.ieu,
24 Adar 5716,
Brooklyn,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Chmouel Mena’hem Mendel(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous m’annoncez que vous avez trouvé une maison qui vous convient. Vous avez donc formulé une demande(2), comme cela se fait en pareil cas.

Puisse D.ieu faire que ce début se passe en un moment bon et fructueux et que la conclusion soit également positive, d’un bien visible et tangible, pour vous et pour tous les membres de votre famille.

Je suis surpris que vous ne me disiez rien de la diffusion des sources(3) à l’extérieur, des actions des ‘Hassidim de Londres, en général, des vôtres et de celles de votre épouse, en particulier. Sans doute, compléterez-vous tout cela, à la prochaine occasion, avec le détail qui convient.

Je vous adresse ma bénédiction pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse et pour donner de bonnes nouvelles de tout cela, de même que de votre belle-mère, à laquelle D.ieu accordera une longue vie.

J’ai reçu, en son temps, votre lettre précédente. Bien évidemment, il faut expliquer aux autres la nécessité d’étudier la ‘Hassidout. Il est clair que, si l’on ne dit rien, il ne se passera rien. Pour autant, il est évident que l’on doit parler de manière agréable, en fonction de la situation, par rapport à la Torah et aux Mitsvot, de chacun de ceux qui écoutent.

Pourquoi la ‘Hassidout est-elle plus clairement nécessaire, à l’heure actuelle ? Plusieurs textes permettent de répondre à cette question et la raison en est bien claire pour chacun. Lorsqu’il y a une nouvelle maladie dans le monde, ce qu’à D.ieu ne plaise, ou bien lorsqu’une ancienne se renforce, il faut intensifier le traitement. Bien plus, il faut l’administrer également aux personnes bien portantes, s’il s’agit d’une maladie contagieuse. Or, nos Sages disent, à propos de chacun : “ N’aie pas foi en ta propre personne ”.

A notre époque, on ne peut pas se contenter d’étudier la ‘Hassidout de Pologne et ce que je viens de préciser permet de l’établir. En effet, le traitement doit être adapté à la maladie. Or, la dernière(4) se manifeste essentiellement par le raisonnement intellectuel. Le traitement doit donc, lui aussi, s’adresser à l’intellect et le convaincre. Vous devez comprendre ce que je veux dire.

Notes

(1) Le Rav C. M. M. Liberov, de Londres. Voir, à son sujet, la lettre n°2709.
(2) D’attribution de cette maison.
(3) De la ‘Hassidout.
(4) Maladie déclarée.