Lettre n° 4173

Par la grâce de D.ieu,
19 Adar 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre du milieu de Chevat, dont l’acheminement a été plus long que d’habitude. J’espère qu’à la réception de la présente, votre état de santé sera meilleur et que vous aurez repris votre travail, y compris dans le domaine communautaire, avec l’énergie qui convient. De fait, le besoin du moment est que tous ceux qui sont motivés pour le Judaïsme fassent preuve de largesse envers les autres et leur expliquent que “ Israël, la Torah et le Saint béni soit-Il ne font qu’un ”.

Concernant vos préoccupations personnelles, vous pouvez tenir le raisonnement “ a fortiori ” suivant. Si celui qui assume fidèlement ses activités communautaires est, à ce moment, dispensé d’accomplir la Mitsva et d’étudier la Torah, combien plus doit-il être libéré, par D.ieu, de ses tracas et des contingences matérielles. Il y a là un des moyens permettant d’améliorer votre subsistance matérielle et de ne rencontrer aucune difficulté, dans ce domaine comme dans les autres.

Vous avez sûrement profité des jours de Pourim. La Meguila dit que “ nombreux furent ceux, parmi les nations de la terre, qui se judaïsèrent ”. Cela veut dire également, au moins de manière allusive que ceux qui, jusqu’à Pourim, étaient encore des “ nations de la terre ”, c’est-à-dire uniquement préoccupés par des questions matérielles, sont, désormais, devenus des “ Juifs ” et nos Sages soulignent qu’Israël fut appelé ainsi du fait de son refus de l’idolâtrie.

Cela veut dire qu’en toute chose, on doit chercher et donc trouver la Divinité. En effet, si l’on considère que D.ieu n’intervient pas dans certains domaines, on définit ainsi deux autorités et l’on est alors un idolâtre. Vous le comprendrez.

Avec ma bénédiction pour avoir une bonne santé, donner de bonnes nouvelles et pour une fête de Pessa’h cachère et joyeuse,