Lettre n° 4161

Par la grâce de D.ieu,
15 Adar 5716,
Brooklyn,

Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Na’houm Yaakov(1),

Je vous salue et vous bénis,

J’ai bien reçu votre lettre, avec les nouvelles qu’elle m’annonçait. Bien évidemment, celles-ci font la preuve que l’on peut et que l’on doit agir, dans votre ville, en tous les domaines du Judaïsme. Car, si l’on a pu le faire, il y a quelques dizaines d’années, combien plus est-ce possible maintenant, alors qu’il y a de nouveaux responsables communautaires. Et, rien ne résiste à la volonté.

Bien plus, nous nous trouvons dans les trente jours qui précèdent la fête(2), c’est-à-dire juste après Pourim et c’est alors que l’on entame l’étude des lois de Pessa’h. Il faut donc trouver des possibilités et des moyens, non seulement de distribuer de la Matsa Chemoura, puisque j’ai souligné, il y a quelques années, qu’il fallait le faire juste avant Pessa’h, mais, plus généralement, d’assurer la Cacherout, une bonne surveillance. Certes, il y a des Rabbanim qui s’en chargent, mais il est dit que l’on conseille l’empressement à ceux qui possèdent naturellement cette qualité. Bien plus, vous possédez, vous-même, de l’expérience, en la matière et, comme je l’ai dit, rien ne résiste à la volonté.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,

Notes

(1) Le Rav N. Y. Farmet, de Buenos Aires.
(2) De Pessa’h.