Lettre n° 4158

Par la grâce de D.ieu,
12 Adar 5716,
Brooklyn,

Au grand Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
le Rav Alexander Sender(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 5 Adar et à la précédente, dans laquelle vous évoquez votre participation à la réunion rabbinique, destinée à organiser les visites de nouvelles implantations(2), afin d’y faire connaître la Torah et les Mitsvot.

Je suis surpris et peiné que vous n’ayez pas transmis clairement, à cette occasion, au moins le contenu de la lettre que je vous avait écrite, à ce sujet, d’autant que l’on vous a interrogé, on vous a posé des questions et qu’un moment propice pour faire passer ce message ne se présente pas toujours. Mais, nos Sages disent qu’il ne sert à rien de se plaindre du passé.

Vous évoquez une lettre que vous adresseriez à la réunion rabbinique. Bien évidemment, cela n’a pas lieu d’être, car il ne peut s’agir que d’une réponse à une interrogation officielle, de la part de ceux qui organisent cette réunion. Bien plus, cette initiative est envisageable uniquement si l’on ne fait pas intervenir les partis(3). Vous devez comprendre ce que je veux dire.

A l’occasion de la fête de Pourim, qui approche, je vous adresse ma bénédiction afin d’éprouver une joie véritable et intense, “ jusqu’à ne plus savoir faire la différence entre ‘maudit soit Haman’ et ‘béni soit Morde’haï’ ”, selon l’explication profonde que donne la ‘Hassidout, afin que cette joie se révèle ici-bas.

Il est sûrement inutile de vous souligner la nécessité de poursuivre ces visites et d’inviter les autres à en faire de même. Sans en formuler le vœu, je demanderai que la collecte spécifique prenne en charge la moitié des dépenses liées à cela. Néanmoins, il est nécessaire de coordonner l’action et de la centraliser. Ce financement passera donc par la caisse des jeunes de l’association ‘Habad. Bien entendu, vous pouvez leur transmettre tout cela en mon nom.

A propos, il est possible que l’officier Moché Beharav habite dans le Chikoun Maoz. Si c’est effectivement le cas, vous voudrez bien lui transmettre mes salutations et lui souligner qu’à n’en pas douter, il apportera son aide, de même que son épouse, comme j’en ai la conviction, conformément à la discussion que nous avons eue, lorsqu’il m’a rendu visite, alors qu’il se trouvait à New York.

Avec ma bénédiction,

Notes

(1) Le Rav A. S. Youdassin, de Tel Aviv. Voir, à son sujet, la lettre n°3860.
(2) D’immigrants en Terre Sainte.
(3) Politiques.