Lettre n° 4151
Par la grâce de D.ieu,
7 Adar 5716,
Brooklyn, New York,
A tous ceux qui chérissent la Torah et les Mitsvot,
aux ‘Hassidim, en particulier, partout où ils se trouvent,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue grandement et vous bénis,
La Yechiva Tom’heï Temimim de Lod, en notre Terre Sainte, dans laquelle se trouvent également des immigrants de Russie ou encore parmi nos frères, les Sefardim et ses branches ont été créées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
D.ieu merci, cette Yechiva s’est agrandie et élargie quantitativement, par le nombre de ses élèves et qualitativement, par son étude de la Torah et du luminaire qu’elle contient, par la crainte de D.ieu pure et l’éducation de ses élèves, conformément à la volonté de son fondateur.
Comme tout ce qui appartient au domaine de la Sainteté, au sein duquel notre Torah, Torah de vie, dit que l’on doit connaître l’élévation, la Yechiva se grandit et s’élargit, en particulier dans la période récente, du fait de l’urgente nécessité d’ouvrir largement ses portes aux nouveaux immigrants, à ceux qui viennent du Maroc. En les intégrant à la Yechiva, on peut les sauver et ils ne doivent donc pas rester à l’extérieur, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Le besoin du moment, la nécessité première consiste donc à élargir le domaine de la Yechiva, la tente de la Torah et la tente de la prière, à renforcer ses fondations.
Il est inutile de préciser à quel point les temps sont difficiles, du fait de nos nombreuses fautes. C’est donc précisément dans les palais de la Torah et de la prière que l’on ressent le plus l’étroitesse. Or, si nous éprouvons la peine pour les premiers(1), combien plus est-ce le cas pour les derniers(2), qui frappent à la porte de la Yechiva.
En conséquence, la direction de la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod se voit dans l’obligation de déléguer un collecteur de fonds, afin de souligner à nos frères, les enfants d’Israël, qu’ils doivent aider cette institution, en ce moment difficile.
Je m’en remets donc à l’affirmation de nos Sages selon laquelle on conseille l’empressement uniquement à ceux qui possèdent naturellement cette qualité.
Et, je vous adresse, par ces quelques lignes, un appel urgent. Je vous demande d’accueillir avec bienveillance ce représentant de la Yechiva, de lui apporter votre contribution avec générosité, la vôtre et celle des autres, financière et physique, de fournir votre aide concrète et rapide à la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod.
Vous savez le grand mérite que constitue le soutien de la Torah du plus grand nombre, en particulier celui des Yechivot et Talmud Torah de mon beau-père, le Rabbi, qui poursuit son œuvre là-haut, prie pour chacun et chacune de ceux qui participent à ses saints accomplissements.
Cette participation est le canal et le réceptacle suscitant et intégrant les bénédictions de D.ieu, en tous les besoins, matériels et spirituels. Et, tout dépend du nombre des actions. En multipliant les réceptacles, on peut intensifier la bénédiction et la réussite.
Avec ma bénédiction pour tout le bien,
M. Schneerson,
Notes
(1) Ceux qui ont déjà été intégrés et subissent donc l’étroitesse de cette situation.
(2) Ceux qu’il s’agit d’intégrer maintenant.
4151*
Par la grâce de D.ieu,
7 Adar 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 5 Adar, mois pendant lequel on multiplie sa joie. Vous me faites part de votre désir d’accéder à la Techouva. Vous m’écrivez que vous pensez y parvenir par le jeûne et sans doute est-ce réellement là votre intention.
A mon sens, il faut adopter la position de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, selon laquelle, à notre époque, le jeûne provoque la maladie ou la faiblesse. Et, ce n’est pas de cette façon que l’on accède à la Techouva, ce qu’à D.ieu ne plaise. Il faut, pour cela, étudier la Torah, prier avec la communauté, de la manière qui convient et, en particulier, lire des Tehilim.
Pour ce qui est du jeûne, vous devez mettre en pratique l’enseignement du Rabbi Maharach selon lequel celui-ci est une forme du service de D.ieu, consistant à réfléchir sincèrement à sa propre situation, pendant quinze minutes, chaque jour. Vous consulterez, à ce propos, le Séfer Ha Toledot du Rabbi Maharach, paru aux éditions Kehot, en 5707, à Brooklyn, à la page 72. Bien évidemment, il doit découler, de cette réflexion, un ajout à la Torah et aux Mitsvot.
Bien entendu, ce qui vient d’être dit à propos des jeûnes ne s’applique pas à ceux qui sont définis par le Choul’han Arou’h, comme, par exemple, au jeûne d’Esther. Pour ce qui les concerne, on doit consulter un Rav, qui prendra une décision, en fonction de l’état de santé.
Chaque jour de semaine, avant la prière, vous devriez également donner quelques cents à la Tsédaka et garder les trois études concernant chacun, qui ont été instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera et portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Il s’agit de lire, chaque jour, après la prière du matin, les Tehilim selon leur répartition mensuelle, d’étudier, chaque jour, une Paracha du ‘Houmach, avec le commentaire de Rachi, de la Sidra de la semaine, le dimanche de son début au Chéni, le lundi du Chéni au Chelichi et ainsi de suite, d’apprendre, chaque jour, un passage du Tanya, selon sa répartition annuelle.
Que D.ieu vous accorde la réussite en tout ce qui vient d’être dit.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
4151**
Par la grâce de D.ieu,
7 Adar 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 6 Chevat. Je vous remercie d’avoir transmis mes salutations à vos amis. Sans doute ne vous êtes vous pas contenté de cela, mais vous avez fait en sorte que ceux-ci soient plus proches, grâce à la Torah et aux Mitsvot qui relient les Juifs entre eux, comme l’explique l’Admour Hazaken, au chapitre 32 de son saint Tanya.
Il dit, en effet, que seuls les corps sont séparés. Aussi, ceux qui accordent une place prépondérante à leur corps et seulement accessoire à leur âme ne peuvent connaître une amitié et une fraternité véritable. Ils se rapprochent uniquement lorsque tel est leur intérêt. Vous consulterez ce texte.
Bien plus, le mauvais penchant intervient et souligne la valeur de chacun, montrant que ce qui contredit l’amour est plus fort que ce qui le justifie.
Il n’en est pas de même quand on se dit qu’une âme juive est une “ parcelle de Divinité véritable ”, que tous ont un même Père, par la source de l’âme en le D.ieu Un. Pour autant, il reste nécessaire de raffermir son attachement à l’Eternel notre D.ieu, grâce à la Torah et aux Mitsvot, la voie droite et aisée permettant d’aimer chaque Juif, grand ou petit.
Puisse D.ieu faire que vos paroles émanent du cœur. Ainsi, elles pénétreront dans le cœur de ceux qui les écoutent.
Vous me dites qu’il y a quelques temps, vous vous êtes consacré aux études, puis vous avez cessé de le faire. Or, vous désirez en reprendre le cours. Vous me demandez si vous devez le faire et quelle discipline choisir. Néanmoins, vous ne me donnez pas les précisions suivantes :
A) Vous êtes très occupé à influencer vos amis et votre entourage, en général, afin de les rapprocher de la Torah et des Mitsvot. Ceci exige, de votre part, un effort moral et une réflexion approfondie. Vous restera-t-il du temps pour faire autre chose que ce qui est nécessaire à la réussite de cette entreprise, qui est un ajout et une élévation dans l’étude de la partie révélée de la Torah, de la ‘Hassidout et dans la pratique des Mitsvot ?
B) Même si vous trouvez, difficilement, du temps pour cela sans diminuer la réussite de votre entreprise, je pourrai répondre à votre question seulement si vous me préciser quel est votre objectif. S’agit-il d’obtenir un diplôme qui vous permettra, par la suite, de gagner plus largement votre vie ou bien uniquement d’acquérir des connaissances ?
La manière de considérer votre question et d’y répondre dépend de tout cela.
Avec ma bénédiction de réussite et pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
7 Adar 5716,
Brooklyn, New York,
A tous ceux qui chérissent la Torah et les Mitsvot,
aux ‘Hassidim, en particulier, partout où ils se trouvent,
que D.ieu vous accorde longue vie,
Je vous salue grandement et vous bénis,
La Yechiva Tom’heï Temimim de Lod, en notre Terre Sainte, dans laquelle se trouvent également des immigrants de Russie ou encore parmi nos frères, les Sefardim et ses branches ont été créées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera.
D.ieu merci, cette Yechiva s’est agrandie et élargie quantitativement, par le nombre de ses élèves et qualitativement, par son étude de la Torah et du luminaire qu’elle contient, par la crainte de D.ieu pure et l’éducation de ses élèves, conformément à la volonté de son fondateur.
Comme tout ce qui appartient au domaine de la Sainteté, au sein duquel notre Torah, Torah de vie, dit que l’on doit connaître l’élévation, la Yechiva se grandit et s’élargit, en particulier dans la période récente, du fait de l’urgente nécessité d’ouvrir largement ses portes aux nouveaux immigrants, à ceux qui viennent du Maroc. En les intégrant à la Yechiva, on peut les sauver et ils ne doivent donc pas rester à l’extérieur, ce qu’à D.ieu ne plaise.
Le besoin du moment, la nécessité première consiste donc à élargir le domaine de la Yechiva, la tente de la Torah et la tente de la prière, à renforcer ses fondations.
Il est inutile de préciser à quel point les temps sont difficiles, du fait de nos nombreuses fautes. C’est donc précisément dans les palais de la Torah et de la prière que l’on ressent le plus l’étroitesse. Or, si nous éprouvons la peine pour les premiers(1), combien plus est-ce le cas pour les derniers(2), qui frappent à la porte de la Yechiva.
En conséquence, la direction de la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod se voit dans l’obligation de déléguer un collecteur de fonds, afin de souligner à nos frères, les enfants d’Israël, qu’ils doivent aider cette institution, en ce moment difficile.
Je m’en remets donc à l’affirmation de nos Sages selon laquelle on conseille l’empressement uniquement à ceux qui possèdent naturellement cette qualité.
Et, je vous adresse, par ces quelques lignes, un appel urgent. Je vous demande d’accueillir avec bienveillance ce représentant de la Yechiva, de lui apporter votre contribution avec générosité, la vôtre et celle des autres, financière et physique, de fournir votre aide concrète et rapide à la Yechiva Tom’heï Temimim de Lod.
Vous savez le grand mérite que constitue le soutien de la Torah du plus grand nombre, en particulier celui des Yechivot et Talmud Torah de mon beau-père, le Rabbi, qui poursuit son œuvre là-haut, prie pour chacun et chacune de ceux qui participent à ses saints accomplissements.
Cette participation est le canal et le réceptacle suscitant et intégrant les bénédictions de D.ieu, en tous les besoins, matériels et spirituels. Et, tout dépend du nombre des actions. En multipliant les réceptacles, on peut intensifier la bénédiction et la réussite.
Avec ma bénédiction pour tout le bien,
M. Schneerson,
Notes
(1) Ceux qui ont déjà été intégrés et subissent donc l’étroitesse de cette situation.
(2) Ceux qu’il s’agit d’intégrer maintenant.
4151*
Par la grâce de D.ieu,
7 Adar 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 5 Adar, mois pendant lequel on multiplie sa joie. Vous me faites part de votre désir d’accéder à la Techouva. Vous m’écrivez que vous pensez y parvenir par le jeûne et sans doute est-ce réellement là votre intention.
A mon sens, il faut adopter la position de l’Admour Hazaken, auteur du Tanya et du Choul’han Arou’h, selon laquelle, à notre époque, le jeûne provoque la maladie ou la faiblesse. Et, ce n’est pas de cette façon que l’on accède à la Techouva, ce qu’à D.ieu ne plaise. Il faut, pour cela, étudier la Torah, prier avec la communauté, de la manière qui convient et, en particulier, lire des Tehilim.
Pour ce qui est du jeûne, vous devez mettre en pratique l’enseignement du Rabbi Maharach selon lequel celui-ci est une forme du service de D.ieu, consistant à réfléchir sincèrement à sa propre situation, pendant quinze minutes, chaque jour. Vous consulterez, à ce propos, le Séfer Ha Toledot du Rabbi Maharach, paru aux éditions Kehot, en 5707, à Brooklyn, à la page 72. Bien évidemment, il doit découler, de cette réflexion, un ajout à la Torah et aux Mitsvot.
Bien entendu, ce qui vient d’être dit à propos des jeûnes ne s’applique pas à ceux qui sont définis par le Choul’han Arou’h, comme, par exemple, au jeûne d’Esther. Pour ce qui les concerne, on doit consulter un Rav, qui prendra une décision, en fonction de l’état de santé.
Chaque jour de semaine, avant la prière, vous devriez également donner quelques cents à la Tsédaka et garder les trois études concernant chacun, qui ont été instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera et portent sur le ‘Houmach, les Tehilim et le Tanya. Il s’agit de lire, chaque jour, après la prière du matin, les Tehilim selon leur répartition mensuelle, d’étudier, chaque jour, une Paracha du ‘Houmach, avec le commentaire de Rachi, de la Sidra de la semaine, le dimanche de son début au Chéni, le lundi du Chéni au Chelichi et ainsi de suite, d’apprendre, chaque jour, un passage du Tanya, selon sa répartition annuelle.
Que D.ieu vous accorde la réussite en tout ce qui vient d’être dit.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
4151**
Par la grâce de D.ieu,
7 Adar 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 6 Chevat. Je vous remercie d’avoir transmis mes salutations à vos amis. Sans doute ne vous êtes vous pas contenté de cela, mais vous avez fait en sorte que ceux-ci soient plus proches, grâce à la Torah et aux Mitsvot qui relient les Juifs entre eux, comme l’explique l’Admour Hazaken, au chapitre 32 de son saint Tanya.
Il dit, en effet, que seuls les corps sont séparés. Aussi, ceux qui accordent une place prépondérante à leur corps et seulement accessoire à leur âme ne peuvent connaître une amitié et une fraternité véritable. Ils se rapprochent uniquement lorsque tel est leur intérêt. Vous consulterez ce texte.
Bien plus, le mauvais penchant intervient et souligne la valeur de chacun, montrant que ce qui contredit l’amour est plus fort que ce qui le justifie.
Il n’en est pas de même quand on se dit qu’une âme juive est une “ parcelle de Divinité véritable ”, que tous ont un même Père, par la source de l’âme en le D.ieu Un. Pour autant, il reste nécessaire de raffermir son attachement à l’Eternel notre D.ieu, grâce à la Torah et aux Mitsvot, la voie droite et aisée permettant d’aimer chaque Juif, grand ou petit.
Puisse D.ieu faire que vos paroles émanent du cœur. Ainsi, elles pénétreront dans le cœur de ceux qui les écoutent.
Vous me dites qu’il y a quelques temps, vous vous êtes consacré aux études, puis vous avez cessé de le faire. Or, vous désirez en reprendre le cours. Vous me demandez si vous devez le faire et quelle discipline choisir. Néanmoins, vous ne me donnez pas les précisions suivantes :
A) Vous êtes très occupé à influencer vos amis et votre entourage, en général, afin de les rapprocher de la Torah et des Mitsvot. Ceci exige, de votre part, un effort moral et une réflexion approfondie. Vous restera-t-il du temps pour faire autre chose que ce qui est nécessaire à la réussite de cette entreprise, qui est un ajout et une élévation dans l’étude de la partie révélée de la Torah, de la ‘Hassidout et dans la pratique des Mitsvot ?
B) Même si vous trouvez, difficilement, du temps pour cela sans diminuer la réussite de votre entreprise, je pourrai répondre à votre question seulement si vous me préciser quel est votre objectif. S’agit-il d’obtenir un diplôme qui vous permettra, par la suite, de gagner plus largement votre vie ou bien uniquement d’acquérir des connaissances ?
La manière de considérer votre question et d’y répondre dépend de tout cela.
Avec ma bénédiction de réussite et pour donner de bonnes nouvelles,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,