Lettre n° 4144
Par la grâce de D.ieu,
1er Adar 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Chevat, dans laquelle vous me dites que vous poursuivez vos études dans l’une des branches de la Yechiva Tom’heï Temimim et vous souhaitez rejoindre celle de Lod. Vous me demandez si vous devez faire comme vous le désirez ou non.
Il est clair qu’une telle formulation constitue, pour moi, un fait nouveau. Je n’ai jamais entendu un élève de Yechiva, en général et un élève de Tom’heï Temimim, en particulier, demander s’il devait faire ce qu’il désire. En effet, son but est de s’élever dans la crainte de D.ieu, d’étudier les parties révélée et cachée de la Torah, d’accomplir les Mitsvot de la meilleure façon et non de faire ce qu’il désire. Le fait qu’il puisse, en l’occurrence en être ainsi explique sans doute votre seconde question, portant sur les mauvaises pensées qui vous troublent, pendant votre étude.
La meilleure solution, dans ces deux domaines à la fois et la réponse finale à ces questions consiste à se soumettre au joug de la Royauté divine, à celui de la Torah et des Mitsvot. De fait, nos Sages font remarquer que c’est précisément dans ces domaines que l’on emploie le mot “ joug ”.
Vous vous conformerez donc à l’avis de votre professeur, du recteur de la Yechiva et du guide spirituel, vous enseignant la ‘Hassidout. Vous leur exposerez toutes vos idées et, par la suite, vous ferez ce qu’ils vous indiqueront. Vous savez, en effet, que l’on doit dire : “ Nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ” et c’est précisément de cette façon que l’on a reçu la Torah, même s’il peut sembler que l’on en ait une approche intellectuelle. Bien évidemment, c’est là le début et le fondement du service de D.ieu.
Bien plus, vous faites allusion aux pensées étrangères. Oubliez-les donc grâce à d’autres pensées, sans pour autant leur faire la guerre, sans dialoguer avec elles. Investissez votre force de pensée dans une idée positive, liée à la crainte de D.ieu, à la Torah, aux Mitsvot. Si cela est trop difficile pour vous, vous concentrerez votre pensée sur un texte écrit, que vous consulterez. Ainsi, vous chasserez plus facilement ces mauvaises pensées.
Vous gardez sûrement les trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Et, vous connaissez par cœur, quelques chapitres de Tanya et de Michna, que vous révisez.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,
1er Adar 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre du 25 Chevat, dans laquelle vous me dites que vous poursuivez vos études dans l’une des branches de la Yechiva Tom’heï Temimim et vous souhaitez rejoindre celle de Lod. Vous me demandez si vous devez faire comme vous le désirez ou non.
Il est clair qu’une telle formulation constitue, pour moi, un fait nouveau. Je n’ai jamais entendu un élève de Yechiva, en général et un élève de Tom’heï Temimim, en particulier, demander s’il devait faire ce qu’il désire. En effet, son but est de s’élever dans la crainte de D.ieu, d’étudier les parties révélée et cachée de la Torah, d’accomplir les Mitsvot de la meilleure façon et non de faire ce qu’il désire. Le fait qu’il puisse, en l’occurrence en être ainsi explique sans doute votre seconde question, portant sur les mauvaises pensées qui vous troublent, pendant votre étude.
La meilleure solution, dans ces deux domaines à la fois et la réponse finale à ces questions consiste à se soumettre au joug de la Royauté divine, à celui de la Torah et des Mitsvot. De fait, nos Sages font remarquer que c’est précisément dans ces domaines que l’on emploie le mot “ joug ”.
Vous vous conformerez donc à l’avis de votre professeur, du recteur de la Yechiva et du guide spirituel, vous enseignant la ‘Hassidout. Vous leur exposerez toutes vos idées et, par la suite, vous ferez ce qu’ils vous indiqueront. Vous savez, en effet, que l’on doit dire : “ Nous ferons et (ensuite) nous comprendrons ” et c’est précisément de cette façon que l’on a reçu la Torah, même s’il peut sembler que l’on en ait une approche intellectuelle. Bien évidemment, c’est là le début et le fondement du service de D.ieu.
Bien plus, vous faites allusion aux pensées étrangères. Oubliez-les donc grâce à d’autres pensées, sans pour autant leur faire la guerre, sans dialoguer avec elles. Investissez votre force de pensée dans une idée positive, liée à la crainte de D.ieu, à la Torah, aux Mitsvot. Si cela est trop difficile pour vous, vous concentrerez votre pensée sur un texte écrit, que vous consulterez. Ainsi, vous chasserez plus facilement ces mauvaises pensées.
Vous gardez sûrement les trois études qui concernent chacun, instaurées par mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera. Celles-ci portent sur le ‘Houmach, les Tehilim, le Tanya et sont bien connues. Et, vous connaissez par cœur, quelques chapitres de Tanya et de Michna, que vous révisez.
Avec ma bénédiction,
Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,