Lettre n° 4117
Par la grâce de D.ieu,
17 Chevat 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
a de bons comportements, le Rav Barou’h(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre express de ce mardi, avec ce qui y était joint.
Je vous remercie pour votre réponse rapide, bien qu’elle ait été rédigée avec beaucoup d’amertume, concernant la synagogue et la guerre qui s’y déroule, afin qu’elle soit dirigée de la manière qui convient(2).
Je souligne cette amertume, car nous avons maintes fois entendu de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, et la pratique apporte la preuve qu’il en est bien ainsi, que celui qui part au combat en étant triste et amer s’en trouvera affaibli, dans sa lutte. A l’opposé, si l’on se dit que l’on va mettre en pratique les enseignements de notre sainte Torah, qui nous fut donnée par le Créateur du monde, on agit avec un enthousiasme qui fait toute la différence. Dès lors, la victoire est beaucoup plus probable, beaucoup plus rapide.
J’espère que vous ne me soupçonnerez pas d’être devenu un moraliste et de vous faire des remontrances. L’objectif de ce que je viens d’écrire est de vous conduire à intensifier votre action, à raffermir la confiance des Juifs, à renforcer leur joie.
Vous connaissez cette explication ‘hassidique du verset “ Servez D.ieu dans la joie ”. Même le 9 Av, jour qui sera prochainement transformé en joie et en allégresse, avec la venue de notre juste Machia’h, on peut jeûner et lire les Kinot tout en éprouvant une certaine joie. En effet, on a le grand bonheur de pouvoir mettre en pratique la Volonté du Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il. Et, le Rambam souligne, à la fin de ses lois du Loulav, que celui qui s’empêche d’être joyeux mérite une punition, alors que celui qui se réjouit accomplit un acte important du service de D.ieu. Vous consulterez ce texte.
Je vous joins la lettre de l’avocat(2). Si vous avez d’autres informations, à ce sujet, j’espère que vous me les communiquerez et qu’elles seront bonnes. Je vous en remercie d’avance.
J’envoie un extrait de votre lettre à Pittsburgh(2). Je suis sûr que, s’ils ont encore besoin de votre aide, vous la leur apporterez. Que D.ieu vous accorde la réussite.
Avec ma bénédiction pour que vous vous emplissiez de joie et de succès,
Notes
(1) Le Rav B. Levittin. Voir, à son sujet, la lettre n°4085.
(2) Voir, sur ce point, la lettre n°4085.
17 Chevat 5716,
Brooklyn,
Au distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
a de bons comportements, le Rav Barou’h(1),
Je vous salue et vous bénis,
Je fais réponse à votre lettre express de ce mardi, avec ce qui y était joint.
Je vous remercie pour votre réponse rapide, bien qu’elle ait été rédigée avec beaucoup d’amertume, concernant la synagogue et la guerre qui s’y déroule, afin qu’elle soit dirigée de la manière qui convient(2).
Je souligne cette amertume, car nous avons maintes fois entendu de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, et la pratique apporte la preuve qu’il en est bien ainsi, que celui qui part au combat en étant triste et amer s’en trouvera affaibli, dans sa lutte. A l’opposé, si l’on se dit que l’on va mettre en pratique les enseignements de notre sainte Torah, qui nous fut donnée par le Créateur du monde, on agit avec un enthousiasme qui fait toute la différence. Dès lors, la victoire est beaucoup plus probable, beaucoup plus rapide.
J’espère que vous ne me soupçonnerez pas d’être devenu un moraliste et de vous faire des remontrances. L’objectif de ce que je viens d’écrire est de vous conduire à intensifier votre action, à raffermir la confiance des Juifs, à renforcer leur joie.
Vous connaissez cette explication ‘hassidique du verset “ Servez D.ieu dans la joie ”. Même le 9 Av, jour qui sera prochainement transformé en joie et en allégresse, avec la venue de notre juste Machia’h, on peut jeûner et lire les Kinot tout en éprouvant une certaine joie. En effet, on a le grand bonheur de pouvoir mettre en pratique la Volonté du Roi, Roi des rois, le Saint béni soit-Il. Et, le Rambam souligne, à la fin de ses lois du Loulav, que celui qui s’empêche d’être joyeux mérite une punition, alors que celui qui se réjouit accomplit un acte important du service de D.ieu. Vous consulterez ce texte.
Je vous joins la lettre de l’avocat(2). Si vous avez d’autres informations, à ce sujet, j’espère que vous me les communiquerez et qu’elles seront bonnes. Je vous en remercie d’avance.
J’envoie un extrait de votre lettre à Pittsburgh(2). Je suis sûr que, s’ils ont encore besoin de votre aide, vous la leur apporterez. Que D.ieu vous accorde la réussite.
Avec ma bénédiction pour que vous vous emplissiez de joie et de succès,
Notes
(1) Le Rav B. Levittin. Voir, à son sujet, la lettre n°4085.
(2) Voir, sur ce point, la lettre n°4085.