Lettre n° 4110

Par la grâce de D.ieu,
13 Chevat 5716,
Brooklyn,

Au Rav, distingué ‘Hassid qui craint D.ieu
et se consacre aux besoins communautaires,
a de bons comportements, le Rav Avraham Sender(1),

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre du 11 Chevat et à la précédente, dans laquelle vous m’interrogez sur le paragraphe Kéter(2), selon le rite de ‘Habad, qui dit : “ la fin comme au début ” et non “ la fin comme le début ”.

Vous consulterez, à ce propos, le Chaar Ha Collel, dont l’explication est proche de ce que vous écrivez. Vous concluez en disant que vous hésitez à écarter la formulation “ la fin comme le début ”. J’en suis surpris, puisque l’Admour Hazaken, auteur du Choul’han Arou’h et Décisionnaire de la partie révélée de la Torah, le fait effectivement.

Bien plus, la Michna dit, à la fin du chapitre 9 du traité Negaïm : “ Tu es un grand Sage, car tu mets en pratique les propos des Sages ”. Et, le Beth Rabbi rapporte le récit des premiers ‘Hassidim, au nom du Tséma’h Tsédek, selon lequel l’Admour Hazaken, quand il établit le texte de son Sidour, avait soixante rituels posés devant lui.

Vous vous excusez de m’écrire à propos de cela, mais il n’y a pas lieu de le faire. En effet, la Michna, précédemment citée, affirme que l’on doit renforcer les propos des Sages, ce qui inclut également la nécessité d’être délivré du doute.

Je vous adresse ma bénédiction pour avoir de longs jours et de bonnes années. Et, il n’est de bon que la Torah, pour celui qui se consacre à elle. Du reste, différents textes expliquent la différence entre se consacrer à elle(3) et l’étudier.

Notes

(1) Le Rav A. S. Nemtsov, de Long Beach. Voir, à son sujet, la lettre n°3984.
(2) Dans la répétition du Moussaf du Chabbat et des fêtes.
(3) Voir, à ce sujet, la lettre n°3580.