Lettre n° 4107

Par la grâce de D.ieu,
11 Chevat 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre de ce jeudi. Votre nom et ceux de vos enfants et petits-enfants seront mentionnés(1), en un moment propice. Puisse D.ieu faire que vous conceviez de la satisfaction d’eux et de tous à la fois, une satisfaction véritable, c’est-à-dire une satisfaction juive.

Comme le fait remarquer notre sainte Torah(2), “ est-il quoi que ce soit qui Lui soit impossible ? ”. Nos saints livres établissent qu’en observant(3) d’un œil agréable et bienveillant, non seulement on voit les qualités, mais, bien plus, on le renforce. Dès lors, les aspects négatifs deviennent moindres, accessoires.

Bien plus, le Tanya, au chapitre 32 et le Dére’h Mitsvoté’ha, à la Mitsva d’aimer son prochain, expliquent la valeur d’un tel amour et l’on dit d’Aharon, le Cohen, défini comme “ saint des saints ”, qu’il “ aimait les créatures ”, y compris celles qui n’avaient aucune autre qualité que d’avoir été créées par D.ieu, comme l’explique l’Admour Hazaken, dans ce chapitre du Tanya.

Les Cohanim sont empressés et, par leur service de D.ieu, ils obtiennent que “ Sa Parole court promptement ”, sans barrière et sans obstacle, comme le dit le Likouteï Torah, de l’Admour Hazaken, à la fin de la Parchat Kora’h.

Puisse donc D.ieu faire que tout cela s’accomplisse pour vous(4), au plus vite et ici-bas, dans ce monde.

Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout cela,

Notes

(1) Près du tombeau du précédent Rabbi.
(2) A propos d’Avraham, qui conçut Its’hak à cent ans et de Rivka, qui lui donna naissance à quatre vingt dix ans.
(3) Son prochain.
(4) Le destinataire de cette lettre est vraisemblablement un Cohen.