Lettre n° 4102

Par la grâce de D.ieu,
9 Chevat 5716,
Brooklyn,

Je vous salue et vous bénis,

Je fais réponse à votre lettre, dans laquelle vous me parlez de l’association des femmes et jeunes filles ‘Habad de Cleveland.

J’ai pris connaissance avec satisfaction, dans ce courrier, de votre intérêt pour l’action menée par cette association et, plus encore, de votre participation personnelle, du fait que vous y conduisez vos amies et vos connaissances.

Bien évidemment, je suis d’accord avec vous, lorsque vous dites qu’il n’y a pas lieu de se décourager. Les Juifs et le Judaïsme ont traversé de nombreuses difficultés pendant les millénaires de leur existence. Ils vécurent, en se renforçant dans la Torah et les Mitsvot, au sein de nombreux peuples, qui étaient physiquement beaucoup plus forts et beaucoup plus nombreux. Malgré cela, il ne reste aucune trace de ces peuples.

Ceci nous enseigne que, même dans la situation actuelle, nous ne devons pas nous laisser abuser par le mauvais penchant, prétendant qu’il est difficile d’être juif. A l’opposé, si un Juif souhaite réellement être heureux, non seulement dans le monde futur, mais aussi dans ce monde, s’il veut concevoir une satisfaction véritable de ses enfants, il n’a pas d’autre moyen d’y parvenir qu’en se maintenant sur la voie qui nous a été tracée, dans la sainte Torah, par le Maître du monde, Qui le dirige.

Quand l’on désire réellement qu’il en soit ainsi, non seulement on surmonte les difficultés et l’on connaît la réussite, mais, bien plus, ces difficultés s’avèrent bien moins importantes que ce que l’on a pu imaginer et, au fur et à mesure de l’effort, elles deviennent même de plus en plus mineures.

Que D.ieu vous accorde la réussite, afin de trouver les mots qui conviennent pour expliquer tout cela à vos amies et à vos connaissances. De cette façon, vous vous mobiliserez et vous intensifierez votre action, pour renforcer les valeurs juives, d’une manière sans cesse croissante.

Que le mérite de tout cela vous protège dans toutes vos préoccupations personnelles.

Avec ma bénédiction,

Pour le Rabbi Chlita,
le secrétaire,