Lettre n° 4086
Par la grâce de D.ieu,
2 Chevat 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre du 28 ‘Hechvan, qui faisait suite à un silence particulièrement long et qui m’est, en outre, parvenue avec retard. J’y fais réponse dans l’ordre des questions posées :
A) Vous avez raison de souligner que la pédagogie proscrit le recours à la punition par le bâton. Très souvent, ce que l’on gagne, en agissant de la sorte, est supprimé par le tort, beaucoup plus important, qui en résulte. Vous devez comprendre ce que je veux dire. La pratique établit qu’une fermeté prenant un aspect agréable est plus efficace.
B) Votre projet d’abandonner vos fonctions d’enseignement afin de devenir comptable ou bien employé ne me convient pas. En effet, il semble, selon les nouvelles en ma possession, que vous en tiriez votre subsistance matérielle et même spirituelle.
C) Vous évoquez les éclairs et le tonnerre. Vous ferez donc vérifier vos Tefillin, de même que les Mezouzot de votre maison. Vous garderez, à proximité de vous, une photographie de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, surtout lorsque ceux-ci sont fréquents. Dès lors, une réflexion sommaire vous suffira pour ne plus être saisi par la peur. Bien plus, vous savez ce que nos Sages disent, à ce sujet. Selon eux, ces manifestations permettent de rendre droites les parties sinueuses du cœur.
D) On vous a chargé de donner des cours aux soldats religieux. Bien évidemment, il faut profiter pleinement de cette opportunité afin de les rapprocher encore plus de notre Torah, Torah de vie et de ses Mitsvot. Ainsi, “ leur campement sera saint ”.
De même, il est clair qu’il ne faut pas se contenter des soldats qui sont déjà religieux. Il faut faire en sorte, avec détermination, que ceux qui ne le sont pas encore s’ajoutent à votre auditoire. En effet, c’est aussi à leur propos qu’il est dit : “ Je dors en exil, mais mon cœur est en éveil ”, comme l’explique, en particulier, le Dére’h ‘Haïm, de l’Admour Haémtsahi, soulignant que ceci est encore plus fort que la Techouva. Vous consulterez le Dére’h ‘Haïm, paru aux éditions Kehot, à partir de la page 182.
Les paroles émanant du cœur pénètrent dans le cœur de ceux qui vous écoutent et, au final, elles font leur effet.
E) Vous envisagez de vous installer dans une autre ville. Vous devez, tout d’abord, vous assurer que vous pourrez y gagner votre vie et ne pas vous contenter de présomptions.
F) Vous dites, au début et à la fin de votre lettre, que vous vous êtes adressé à ce couple, c’est-à-dire à cet homme et à son épouse, pour leur demander de travailler, dans le cadre de l’éducation basée sur les valeurs sacrées, dans le domaine de ‘Habad. Mais, ils n’ont pas accepté votre proposition et vous en énoncez les raisons.
Pour autant, à quoi bon ces raisons, puisque, au bout du compte, ils n’apportent pas leur contribution à une institution de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera ? Bien évidemment, la bonne éducation, en tout endroit, reste une question fondamentale. Mais, ceci conduit également à formuler une plainte, ainsi qu’il est dit : “ On m’a chargé de garder les vignes, mais je n’ai pas gardé la mienne ”, même si la Torah porte témoignage que celles des autres sont effectivement des vignes. Tout cela est bien évident et il est sûrement inutile d’en dire plus.
G) Comme vous me le demandez, je mentionnerai votre nom et celui des membres de votre famille près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous obteniez la satisfaction de tous vos besoins, matériels et spirituels.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit,
2 Chevat 5716,
Brooklyn,
Je vous salue et vous bénis,
J’ai reçu votre lettre du 28 ‘Hechvan, qui faisait suite à un silence particulièrement long et qui m’est, en outre, parvenue avec retard. J’y fais réponse dans l’ordre des questions posées :
A) Vous avez raison de souligner que la pédagogie proscrit le recours à la punition par le bâton. Très souvent, ce que l’on gagne, en agissant de la sorte, est supprimé par le tort, beaucoup plus important, qui en résulte. Vous devez comprendre ce que je veux dire. La pratique établit qu’une fermeté prenant un aspect agréable est plus efficace.
B) Votre projet d’abandonner vos fonctions d’enseignement afin de devenir comptable ou bien employé ne me convient pas. En effet, il semble, selon les nouvelles en ma possession, que vous en tiriez votre subsistance matérielle et même spirituelle.
C) Vous évoquez les éclairs et le tonnerre. Vous ferez donc vérifier vos Tefillin, de même que les Mezouzot de votre maison. Vous garderez, à proximité de vous, une photographie de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, surtout lorsque ceux-ci sont fréquents. Dès lors, une réflexion sommaire vous suffira pour ne plus être saisi par la peur. Bien plus, vous savez ce que nos Sages disent, à ce sujet. Selon eux, ces manifestations permettent de rendre droites les parties sinueuses du cœur.
D) On vous a chargé de donner des cours aux soldats religieux. Bien évidemment, il faut profiter pleinement de cette opportunité afin de les rapprocher encore plus de notre Torah, Torah de vie et de ses Mitsvot. Ainsi, “ leur campement sera saint ”.
De même, il est clair qu’il ne faut pas se contenter des soldats qui sont déjà religieux. Il faut faire en sorte, avec détermination, que ceux qui ne le sont pas encore s’ajoutent à votre auditoire. En effet, c’est aussi à leur propos qu’il est dit : “ Je dors en exil, mais mon cœur est en éveil ”, comme l’explique, en particulier, le Dére’h ‘Haïm, de l’Admour Haémtsahi, soulignant que ceci est encore plus fort que la Techouva. Vous consulterez le Dére’h ‘Haïm, paru aux éditions Kehot, à partir de la page 182.
Les paroles émanant du cœur pénètrent dans le cœur de ceux qui vous écoutent et, au final, elles font leur effet.
E) Vous envisagez de vous installer dans une autre ville. Vous devez, tout d’abord, vous assurer que vous pourrez y gagner votre vie et ne pas vous contenter de présomptions.
F) Vous dites, au début et à la fin de votre lettre, que vous vous êtes adressé à ce couple, c’est-à-dire à cet homme et à son épouse, pour leur demander de travailler, dans le cadre de l’éducation basée sur les valeurs sacrées, dans le domaine de ‘Habad. Mais, ils n’ont pas accepté votre proposition et vous en énoncez les raisons.
Pour autant, à quoi bon ces raisons, puisque, au bout du compte, ils n’apportent pas leur contribution à une institution de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera ? Bien évidemment, la bonne éducation, en tout endroit, reste une question fondamentale. Mais, ceci conduit également à formuler une plainte, ainsi qu’il est dit : “ On m’a chargé de garder les vignes, mais je n’ai pas gardé la mienne ”, même si la Torah porte témoignage que celles des autres sont effectivement des vignes. Tout cela est bien évident et il est sûrement inutile d’en dire plus.
G) Comme vous me le demandez, je mentionnerai votre nom et celui des membres de votre famille près du saint tombeau de mon beau-père, le Rabbi, dont le mérite nous protégera, afin que vous obteniez la satisfaction de tous vos besoins, matériels et spirituels.
Avec ma bénédiction pour donner de bonnes nouvelles de tout ce qui vient d’être dit,